Calis [Esclave Humain au Castel]

I.Informations Préliminaires :

Nom : Inconnu
Prénom : Calis
Surnom : Cal
Âge : 14 ans
Magie : Aucune
Poste : Esclave
Espèce : Humaine
Origine : Nightmare
Clan : /

II.Informations du personnage :

Description Physique
Calis ressemble à…. Quelqu’un. Autrement dit, il est le parfait exemple de Monsieur Toutlemonde que personne ne remarque et ne remarquera jamais en passant près de lui. Son statut d’esclave n‘arrange rien. Ses cheveux sont d’un noir quelconque, disons gris très foncé. Ils n’ont pas cette obscurité totale qui semble aspirée la lumière du jour, comme ceux de l’Impératryce. Coupés courts pour ne pas le gêner dans son travail, ils sont cependant soyeux et propres. Un front large mais pas bombé, sans les deux bosses qui caractérisent certaines personnes, très souvent lisse, suivit de yeux en amandes d’une couleur qui oscille entre le brun et le gris, un peu comme une flaque d’eau en automne, complète la première partie de son visage. Un nez petit et droit, et une bouche discrète forment l’autre. De taille moyenne, il a les épaules larges et est de façon générale assez mince (vu ce qu’on lui donne à manger…. XD) et donne une certaine impression de fragilité, ou de délicatesse. Pas le physique de quelqu’un apte à porter de lourdes charges, plutôt comme un musicien. Il possède de longs doigts fins de la même couleur claire que le reste de sa peau, des mains d’artiste, pas d’esclave habitué au dur labeur, ainsi que nous le disions un peu plus haut. D’allure générale, il ressemble à…. Un meuble. Pas au terme physique, bien évidemment. Mais avec son physique classique et son caractère mesuré, il est bien avéré que c’est une personne qu’on ne distingue pas.

Description Morale
Difficile de cerner le caractère de Calis. De prime abord, vous allez le prendre pour quelqu’un de stupide, rien de plus que ce qu’il n’est. De toute façon, si une lueur d’espièglerie passe dans ses yeux, vous croirez avoir rêver. Mais en réalité, cette lueur est belle et bien passée. Calis est quelqu’un d’assez malicieux, d’ironique, et si son attitude paraît calme et réservée…. C’est parce qu’il le veut. Se faire remarquer n’est pas une très bonne technique de survie quand on est esclave chez les Vampires. Alors il se contente de revêtir un masque d’humilité et d’obéissant, alors qu’il est en fait une personne très intelligente et vive d’esprit, pénétrant et sagace. Fidèle et relativement honnête, avec les gens qu’il aime, il est plus utile qu’on ne le croit. Ses capacités d’observations ont étés parfois très avantageuses pour ses anciens maîtres. Assez pointilleux, il connaît par cœur les habitudes de ses maîtres et les sert de son mieux. Attitude servile ? Non, simplement profitable. Foncer tête baissée et se montrer trop insolent n’ont jamais été bon. Quoique de l’insolence, il n’en manque pas et ses pensées peuvent être particulièrement acerbes. Un de ses défauts les plus importants est peut-être la rancune. Autant il est très protecteur et agréable avec les gens qu’il aime, autant il peut se montrer infernal avec ceux qui ont su s’attirer ses foudres. Et généralement, pour longtemps.

Particularité Physique et/ou morale :
Il a sur l’épaule droite un tatouage représentant le symbole des Gémeaux, qui est un symbole caractérisant bien sa personnalité.


III.Biographie

- Tu as entendu parler de ce nouveau? chuchota une jeune adolescente humaine à sa voisine.

Elles lavaient toutes deux les draps des chambres d'invités avec zèle. Leur conversation se faisait à voix basse. Elles ne devaient pas déranger les Maîtres qui pouvaient marcher dans le jardin par leurs éclats de voix. Mais ce n'était pas grave. Elles avaient l'habitude.

- Oui. Je l'ai même croisé, hier. il n'a pas dit mots. Il est muet?
- Probable.
- C'est un gamin, aussi... Ptêtre qu'il ose pas.
- J'crois plutôt que c'est naturel, qu'il est bizarre. De toutes façons, Manny m'a dit qu'il restait toujours seul, quand on mange. J'me demande d'où il vient, pour être si bête... Pas d'un bon milieu en tout cas.
- Comme nous tous, ironisa sa commère.
- Naooon... Moi ma mère a toujours appartenue à sa maîtresse... Nous els servons depuis des générations... On est ptêtes esclaves mais pas pouilleux... J't'offense, là, non?
- J'te pardonne va.

Elles se sourirent totues les deux, fières de leur complicité qui les aidait jour après jour à supporter leurs vies.

- Moi, je sais qui il est, affirma une voix inconnue.

Elles relevèrent la tête, surprises. Le nouveau venu qui leur parlait était un garçon qui venait d'apporter un nouveau panier de linge, comme il le faisait depuis qu'ils s'étaient tous mis à la lessive, depuis environ une heure. Il souriait, même s'il était un peu essouflé et commença à décharger son paquet.

- Ah ouais?
- Il m'a tout dit, répliqua l'autre d'un air supérieur.
- Vas-y, raconte.
- OK.

Il jeta un coup d'oeil anxieux pour voir si personne n'allait le remarquer, empoigna un savon et se pencha pour que de loin, on le croit dans une attitude de travail.

- Alors..... Nightmare. La nuit. Centre-ville. Un bordel. Une chambre. L’amant nocturne de Leïla, une des plus jolies catins du coin, partit au petit matin, la laissant seule, une fois de plus déprimée par l’activité qu’elle était contrainte d’exercer pour sa survie. Plus bas, il n’y avait pas. Mise à part l’esclavage. Et elle en avait tellement peur qu’elle était prête à s’abaisser à n’importe quoi pour échapper à ce triste sort. Mais à partir de cette nuit du mois de mai, elle ne fut plus vraiment seule. Sans qu’elle le sache, à son insu, une vie enflait en elle, fruit d’une des multiples unions qui enchaînait son corps à celui des hommes.
Elle ne le remarqua qu’au bout de deux mois environs. Elle fut, tout d’abord, terrifiée, voir horrifiée. Elle songea même à se débarrasser de son hôte indésirable. Mais son honneur lui interdisait un tel acte, et d’ailleurs…. La situation n’était pas si affreuse que ça. Son bébé lui permettrait de quitter sa vie actuelle, enfin, d’une certaine manière. Elle n’était pas une femme libre, elle appartenait corps et âme au propriétaire de la maison de joie à laquelle elle appartenait. Elle y avait été vendue comme esclave à 22 ans. Mais le fait d’être enceinte allait lui permettre de bénéficier de la protection de son maître, qui mettait un point d’honneur à éviter que ce genre « d’accident » se produise. Et quand cela arrivait, il était suffisement bon pour endosser la faute et respecter ses esclaves. Voilà ce qui arriva à Leïla avant de reprendre son « travail ». Ce qu’elle savait aussi, c’est que son enfant ne connaîtrait jamais la liberté. Il naîtrait esclave et mourrait probablement esclave. Si cette pensée la chagrinait, elle n’y pouvait rien. Ainsi naquit Calis, huit mois après cette découverte. C’était un bébé fragile, étrange, qui ne pleurait que rarement et jetait sur le monde un regard curieux et étonné. Elle s’y consacra pendant toute sa petite enfance, lui apprenant à s’exprimer et els choses essentielles de cet âge.
Puis calis grandit comme une herbe sauvage. Sa mère n’avait aps assez de temps pour s’occuper de lui, et s’il reçut une éducation décente et correcte, le milieu de vie dans laquelle il évoluait n’était pas la meilleure pour un enfant. Un hiver, alors qu’il n‘avait que dix ans, sa mère mourut pendant l’hiver, emportée brutalement par la peste. C’était le destin d’une quantité d’enfants et personne ne s’apitoya, la chose étant assez « commune ». Calis restait seul, et si son chagrin fut relativement « calme » et court, un autre peine, une immense déception s’abattit sur lui. Il ne connaîtrait jamais son père. Sa mère ne lui avait jamais révélé l’identité, sans doute parce qu’elle l’ignorait, elle aussi. D’une certaine manière, même si son père était probablement vivant, il était orphelin. Et cette pensée l’emplissait de mélancolie. Ce qui ne changeait pas beaucoup à l’habituel, d’ailleurs.
Puisqu’il n’était d’aucune utilité à l’établissement et ne bénéficiait plus de la protection maternelle, le propriétaire décida de vendre Calis au Castel. Depuis, le jeune garçon n’a jamais connu d’autre milieu que le sombre château, et ses aussi sombres occupants…

Le récit avait duré une quinzaine de minutes. les deux filles ouvraient des yeux ronds comme des pommes. Le garçon savait conter à merveille et le récit était particulièrement intéressant. Profitant qu'elles soient encore muette, il se releva. Il n'avait plus du tout cet air anxieux de tout à l'heure et leur adressa un clin d'oeil avant de partir.

Elles n'avaient même pas eut le temps de poser des questions.

Les deux amies écahngèrent un regard inquiet, avant que l'une demande avec inquiétude:

- Tu crois que c'était lui?

IV.Autres

Inventaire : Un bijou en jais, c'est-à-dire une boucle d’oreille simple, une simple sphère au contour irrégulier, qu’il porte à l’oreille droite.
Style de Combat : Vu son niveau en combat, on peut dire qu’il se bat avec l’intelligence d’un animal traqué et acculé. C'est-à-dire que si on veut survivre, il y a mieux…
Relations : Il est trop jeune pour avoir une quelconque relation avec la gente féminine… Et trop discret pour s’en faire de toute façon.

"Tu crois que c'étai lui?" Mdrrrr

J'aimerais bien voir des fiches comme ça tous les jours *on peut toujours rêver hein!*