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 Chrysanthème

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Chrysanthème
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Chrysanthème


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MessageSujet: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitimeLun 22 Oct - 22:05

I.Informations Préliminaires :

Nom : Il fait partie d' un autre monde et n' a pas d' interêt dans cette histoire.
Prénom : Mya, mais personne ne l' appelle plus comme cela.
Surnom : Chrysanthème, car son odeur est celle de ces si belles fleurs.
Âge : 15 ans
Magie : blanche
Poste : Camérière de l' elfe blanche.
Origine : Tokio
Clan : Rebelle

II.Informations du personnage :

Description Physique (7 lignes min.)

Très belle, Chrysanthème a toujours été admirée, crainte ou jalousée par son charme et sa calme beauté.
Elle faisait partie des jeunes adolescente que vous méprisez, vous qui n' avez pas ces traits si régulier et si doux, vous qui n' avez pas ce corps si parfait et si beau, vous qui n' égalez en rien sa beauté celeste et irrelle.
Pourtant, elle ne les avaient pas demandés, ces grands yeux, pépites brillantes comme des émeraude, éblouissantes , tellements pures que presque tranparentes, et en même temps si profondes et mélancoliques. Ces cils, ses cils de cette couleur synonimes de pureté qui entouraient gracieusement ces yeux et qui faisaient ressortis son iris épatant, elle ne les avait jamais souhaité. Elle ne l' avait pas demandé, cette bouche, ces lèvres si attirantes, si fines, perlées de la rosé du matin, de cette couleur si belle que les lèvres des hommes, comme des femmes se trouvaient inexorablement attirés par leur finnesse incomparable, bijoux d' un joalier d' un autre monde. Ce visage aux traits si fins, ce teint si blanc, cet ovale si rond, ces joues d' une adorable douceur et colorées de ce rose si discret, ces cheveux lisses aux reflets multiples et infinis, Chrysanthème n' avait jamais, comme certaines faisaient, priés pour les avoir. Elle était comme cela. Et contrairement à toutes celles et ceux qui l' enviaient, la jeune fille s' acceptait tant bien que mal. Contrairement à ce que la populace croit, une trop grande beauté n' est pas toujours attout.
En effet, cette silhouette frêle aux proportions alléchantes qui n' était qu' un fantasme pour la plupart des hommes, lui avait causé tant de problemes. Son buste, sa poitrine généreuse, qui surplombait son ventre musclé et plat. Ses os, qui saillaient de chaque cotés de son torse et descendaient, en se creusant peu à peu vers son entrejambe. Ses jambes, si longues, galbés, aux proportions idéales, a la couleur si agréable, tout simplement belles. Tout cela, Chrysanthème ne les avait jamais souhaités. Si elle aurait pu les échangés contre une présence amicale, elle l' aurait fait. Sans hésiter un seul instant.

Description Morale (7 lignes min.)

« Pourquoi moi ? » Elle s' était si souvent posée la question. Si souvent. En réalité, presque constament. Quand elle sortait de la rame de métro, et que le veil homme d' en face la sifflait juste avant qu' elle ne descende. Quand c' était le cadre d' une trentaine d' années qui dans le bus bondé en profitait pour glisser une main frivole sous la jupe tant détestée
de son uniforme. Quand c' était le garcon de la terminale trois qui essayait de la faire coucher avec lui dans la salle de science. Tellement de fois...

Contrairement à ce qui ressort de Chrysanthème, elle n' est pas cette jeune adolescente sure d' elle-même, et calme dans presque toutes les situations. Si elle ne répond pas au pervers qui la touche, c'est par timidité, c'est par peur de sa réaction, même si elle sait qu' elle est en son droit . Elle ne proteste jamais devant un professeur, jamais elle ne fera rien pour se démarquer du troupeau. Elle voudrait juste être normal.
Mais le sort en a décidé autrement. Elle ne sera jamais considérée comme normal sur Terre. Elle sera toujours cette fille étrange, qui ne parle jamais, qui reste toujours froide envers les autres.
Qu' ils sont bêtes. Si Chrysanthème reste froide, c'est parce qu' elle a trop souvent été blessée quand elle a acceuillie dans son coeur si sensible une amitié naissante. Si elle est étrange, ce n' est qu' à leurs yeux. Et malgré elle, l' adolescente sent qu' elle n' a pas sa place dans ce monde . Qu' il ne l' accepte pas, et ne l' acceptera jamais.

Mais tout à changé quand elle a quitté la Terre. Dans cet autre monde qui lui semble si adapté à ses particularités, Chrysanthème reprends peu à peu confiance en elle-même. Sur Terre, sa seule passion était de s' habiller, se pomponner. Si on devait la détester pour sa beauté, autant que celle-ci soit éblouissante.
Elle avait dévellopé un sens de l' esthétisme poussé et son bon goût était apprecié de tous. Elle était effacée, mais quand elle voyait sa reine si belle, habillée et maquillée par ses soins, elle se sentait bien. Quand ses doigts fins et délicats passaient entre les cheveux légers de l' elfe, quand elle donnait à ce visage pure et si pâle une touche de couleur, quand elle serrait son corset, quand elle lui passait une robe simple mais sophistiquée, et quand la reine lui addressait un léger sourire de reconnaissance, quand elle faisait son travail enfin, elle était bien.

Par conte, la relation de Chrysanthème envers les jeunes gens de son âge est toujours pareil. La jeune fille a peur des autres adolescents, peur d' ête de bouveau blessée. Elle a peur de s' attacher, peur de tomber amoureuse, d' être trahie, de souffrir encore.

Particularité Physique et/ou morale :
Ces cils sont blancs. Elle sent les chrysanthèmes.
A tendance à prendre tout pour elle et s' attribuer tous les malheurs du monde. Malgré son âge, elle semble pure et il ressort d' elle une innocence infantile. La jeune fille s' attache très vite et souffre d' aimer plus qu' on ne l' aime. Si elle en a l' ocasion, elle fait tout pour garder ses rares relations stables, et n' arrive à sortir de sa coquille que quand celles-ci sont en dangers.
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MessageSujet: Re: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitimeLun 22 Oct - 22:06

III.Biographie (12 lignes)

Mya était orpheline. Enfin, pas au sens que l' on use habituellement. Sa mère ne l' avait jamais souhaitée. Elle était indésirée...

« Un gamin !? » Hurla l' homme bedonnant, debout devant une femme à l' air pitoyable et aux yeux bouffis par de nombreux pleurs.
Sa robe violette, semblait ne pas avoir été lavée depuis des lustres. Elle baissait humblement la tête devant l' homme, et tenait piteusement son ventre avec ses mains osseuses. Lui, son visage déformé par la haine, se retenait de ne pas criblé de coup ce ventre arrondi. La femme essaya de parler, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge, et des larmes coulèrent de nouveaux sans plus se tarrirent. Elle se pliait en deux, partagée entre l' amour qu' elle éprouvait pour ce rustre et son instinct maternelle. Elle reussit a articuler, d' une voix timbrée de tristesse et de désespoir :
« Si... Je peux... » La futur mère s' arreta, et toussa, crachant ses poumons, d' une violence innouie. Puis, elle reprit difficillement « ... Avorter. »
L' homme s' emporta.
« Avorter!! C'est bien trop tard! Ca fait combien de mois, hein ? Tu te rends pas compte, et ton boulot, alors ? Comment tu veux continuer à faire le trottoir avec un mioche sous les bras, imbécile!! »
« Mais... » Protesta la pauvre femme.
« Ecoute bien, salope. Je t' emplois plus, on avait un accord. Débrouille toi, tu ne m' interresse plus. »

La femme d' une trentaine d' années pleura de plus belle, geignant silencieusement, serrant fortement son ventre, son futur enfant. Elle n' osait plus lever la tête et entendait l' homme marcher à trvaers la piece rapidement. Soudain, la porte claqua. Il était parti. Pour toujours. Ce n' était qu' un rustre, une brute, un homme immonde et malhonnete, mais elle l' aimait, l' aimait malgré tout, malgré lui. Il l' abandonnait, comme si elle n' avait jamais existé pour lui. A cause de ce bébé. A cause de ce qu' elle portait en son sein. La femme leva la tête vers le néon clignotant de la chambre du motel, et hurla son désespoir, pendant de longues minutes déchirantes de tristesse.

Peu à peu, sa tristesse se transforma en haine. En haine contre ce bébé qui était la cause de tous ses malheurs. Quand elle accoucha, quelques mois plus tard, l' ancienne putain était arrivée à détester le fruit de ses entrailles. Quand elle sortit de l' hopital, la femme n' avait plus de travail et l' unique vie qu' elle connaissait s' était refermée derrière elle et sa fille. Mya. Il avait fallu lui donner un nom, en plus. Comme si elle en avait besoin. De toute facon, c' était l' infiermière qui l' avait choisie. La mère n' avait pas envie de prendre cette décision. Elle ne voulait en aucun cas être responsable de quelque chose envers cette enfant qui avait gachée sa vie.

* * * * *

« Mya!! Amène toi! » cria la femme allongée dans un futon.
La petite fille s' approcha. Son état était aussi misérabe que celui de sa mère. Elle n' avait pas cette rondeur qu' ont les autres enfants de son âge. Son regard n' était pas pétillant ni plein de vie, il était triste et vide. Sa mère eut une longue quinte de toux, et Mya s' approcha de la femme allongée. Elle n' avait que trente-cinq ans, mais en semblait soixante. Elle murmura :
« Apporte moi du thé, et plus vite que ca. »
L' enfant hocha la tête sans un mot, et courut silencieusement vers la pitoyable cuisine. Avec des gestes soignés, l' enfant si adroite se mit sur la pointe des pieds pour atteindre la bouillore qui sifflait doucement, puis monta sur l' une des deux chaises de l' appartement en faisant attention à ne pas tomber, et atttra une tasse grise de saleté et félé sur un coté. Elle prit en passant un sachet de thé instantanné, et la petite fille versa calmement l' eau brulante dans la tasse, sans en renverser une goutte, et laissa infuser quelques secondes le thé. Elle rajouta un sucre, puis prit une petite cuillère usée, et tourna la liquide de facon à ce qu' il soit au goût de sa mère chérie. Celle-ci hurla brutalement :
« Alors, ca vient oui ?!! »

Mya posa la cuillère, et courut hardement vers sa Maman, soucieuse de vouloir acceder à tous ses désirs. Mais en voulant trop se presser, un peu de thé tomba par malheur sur un tatami, et Maman explosa.
« Fille indigne ! Tu n' est donc même pas capable de préparer du thé à ta mère ! N' as tu donc aucune reconnaissance envers moi ! J' ai sacrifié ma vie pour toi ! Combien de fois devrais-je te le répéter ? J' aurais mieux fait de ne pas accoucher !! »

Les larmes montèrent aux yeux de l' enfant, mais elle posa la tasse près de sa mère, et sortit à reculons. Elle ferma doucement la porte coulissante, puis s' addossa contre elle, et pleura sans bruit. Elle n' avait pourtant rien fait de mal. Elle était pourtant gentille et s' occupait bien de sa maman malade. Alors pourquoi restait-elle si méchante ?
Ce devait être la faute de Mya. C' était toujours la faute de Mya. D'ailleurs, elle aurait mieux fait de ne pas naître, et Maman serait si heureuse sans elle. Elle était si nul, elle ne servait à rien. C' était bien vrai, elle ne savait même pas apporter à Maman sa tasse de thé !

Dans la cuisine, l' enfant de cinq ans pleurait. Pleurait tout son malheur, pleurait son existence. Elle aurait mieux fait de ne jamais naître. Elle était tellement inutile.

* * * * *

« Hé, Mya! »
L' adolescente s' arreta. Elle avait treize ans à présent. Sa vie n' avait pas vraiment changée. Sa relation avec sa mère était toujours la même. Elle devait en plus travailler apres les cours. La vie n' est pas gratuite. Et surtout, il y avait ce physique, ce corps qui la rendait encore differente et qui la complxait. Même sa chère mère lui disait qu' elle pourrait profiter de ce corps... Et qu' à sa place, elle s' en servirait bien mieux.
L' adolescente soupira, et se retourna; Qui était-ce ? Elle n' avait pas le temps. Le responsable du conbini l' attendait pour 17 heures, et l' horloge du collège indiquait 16 heures 30. Mariko qui voulait l' engueuler ? Kyo qui voulait son numéro ? Mr Yamatashi pour son devoir de maths ? Elle n' avait rien à leur dire. En fait, elle avait surtout peur de les affronter.
C' était le nouveau. Il s' appellait Jôji. Ils n' avaient pas été présentés, mais Mya avait écouté les discussions de ses camarades, quand ils étaient tous autour de ce nouvel élève, tellement curieux. Au fond, elle aussi aurait aimée en savoir plus sur ce Joji, elle aussi aurait aimée lui parler et en découvrir plus sur lui. Mais elle n' avait pas osée, alors elle n' avait fait qu' écouter, assise au fond de la classe. Elle dit froidement :
« Que me veux-tu ? Je n' ai pas le temps. »
Encore une fois, ellle se cachait derrière une froideur et une méchanceté destétable. A sa grande surprise, Joji éclata de rire.
« Ha ha ha ha ha!! Arrête, je vais pleurer!! » Il respira, écrasa une larme, et reprit. « Moi, c'est Joji, enchanté d te rencontrer, Mya. J' ai vu qu' on habitait à côté, on pourrait peut-être rentrer ensemble, qu' en penses-tu ? »
Comment le savait-il ? Elle n' osa pas lui demander. En réalité, elle crevait d' envie de rentrer avec lui, d' avoir juste l' air d' une adolescente normal. Mais il y avait maman, et puis le directeur du conbini qui l' attendait. Elle ne pouvait se permettre un seul faux pas. Elle sentit ses yeux lui piquer, et se gronda interrieurement. Elle n' allait aps pleurer pour ca, oui ? Ce n' était plus une gamine! Mais malgré elle et tout ses cris qui résonnait dans son cerveau, Mya sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle se retourna et passa ses mains sur ses yeux, respira profondément pour se calmer et que ca voix ne paraisse plus embrouillé. N' osant pls regarder son camarade, ellle lui dit, restant de dos qu' elle n' avait vraiment pas le temps.
Elle abandonna là le jeune homme et couru vers sa station de métro. Mais Jôji la rattrapa. Il posa une main sur son épaule et la regarda, le souffle court par sa course éffrené. Il avait de petites jambes et n' était vraiment pas endurant. Il dit piteusement :
« Je suis désolée, j' aurais du commencer par là mais... Je sais aps rentrer chez moi.. »

Mya crut à une mauvaise blague. Il déconnait ou quoi ? Comment était-il arrivé ce matin alors ? Comme s' il avait lui dans ses pensés, l' éphèbe continua :
« Je sais, c' est con... Ce matin, mon grand-frère m' a accompagné en voiture. » Il passa sa main dans ses cheveux. L' adolescente n' avait pas remarqué, mais il était très beau, avec ses cheveux noir jais, son teint si blanc et ses yeux noirs. Elle dit gentiment :
« Je dois d' abord passer au conbini. Si tu m' attends pendant deux heures, je peux t' accompagner. »
C' était sincère, mais elle savait bien qu' il refuserait. Quel humain pourait l' attendre pendant deux longues heures ? Elle ne valait pas cette attente. Mais à sa grande surprise, le garcon répondit :
« Supeeer!! » Avec un entrain que Mya admirait. « Je croyais vraiment que j'allais me retrouver tout seul et ne rentrer chez moi qu' à plus de minuit! Mya-chama, Tu me sauves la vie! »

Mya rougit malgré elle, et dit séchement a Jôji de la suivre. Elle ne dit plus un mot durant tout le trajet, pensant au garcon assis à ses côtés. Elle ne s 'en rendit pas compte, mais durant tou le trajet, ses joues gardèrent cette jolie couleur rouge prune, et toutes ses pensées tournaient autour du jeune homme assis à ses côtés.
Arrivés à leur station, Jôji suivit Mya à travers les couloirs sinueux noirs de monde. Ils sortirent enfin de leur refuge soutterain et le jeune garcon fut aveuglés par la lumière du soleil. Il venait de la campagne, et n' était pas habitué au métro, au monde, à ces immeubles si haut qui cachent le ciel, à tout ce qui carectérise Tokyo.
Il faisait froid, et l' air glacial frappait le visage de Jôji qui résisitait, comme un enfant, en savant parfaitement que quand les larmes lui viendraient aux yeux, il les baisserait. Il regarda Mya. Elle était vraiment belle. Semblait d' un autre monde. Elle semblait rougir, mais l' adolescent n 'en prit compte. Ils marchèrent quelques minutes, et pendant deux heures, Jôji attendit sa voisine. Il rit quand il vit l' émotion qui trnasparait sur le visage de cette si jolie jeune fille quand elle comprit qu' il l' avait réellement attendu. Il rit, rit si fort. Elle sentait si bon. Il aurait voulu la protéger.

Un accord se scella entre les deux jeunes adolescents. Ce n' était pas officiel, mais c' était leur rituel. Mya allait chercher Jôji le matin après son travail en tant que livreuve pour le journal du quartier, puis ils rentraient ensemble, l' éphèbe l' attendait deux heures durant devant le conbini, et ensuite, Jôji abandonnait Mya à son triste quotidien pour rentrer chez lui. C' était simple, mais d' un côté comme de l' autre, ces quelques heures passées ensembles étaient le rayon de soleil qui illuminaient leur vie.

Mya avait du mal à le croire. Malgré les promesses d' éternité de Jôji, elle le voyait toujours l' abandonner pretextant son inutilité, des défauts qu' elle seule voyait. Au fil des mois, elle commenca à prendre condiance, à peu à peu baisser sa garde, et malgré son morose quotidien, l' adoescente s' épannouissait et devenait plus heureuse chaque jour. Elle ne vivait qu' à travers Jôji. Ils s' aimaient. Tous deux le savaient, mais se contentaient avec une innocence d' enfants de leur relation actuelle. Mya s' accrochait à ce peu de rationnalité dans sa vie, et en avait besoin de vivre. S' ils sortaient ensemble, quelque chose se briseraient.


Dernière édition par le Lun 22 Oct - 22:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitimeLun 22 Oct - 22:07

* * * * *

Mais un jour, tout bascula. C' était un jour comme les autres. Mya s' était levée à quatres heures du matin, prépara son frugal petit déjeuner, et en déposa un second devant sa mère encore endormie, accompagnée de son petit mot quotidien : « Chère Maman, je suis partie pour la journée. Fais toi réchauffer ce repas. Le déjeuner est dans le frigo. Je t' aime. Ta fille, Mya. » Elle s' habilla silencieusement, se coiffa, se maquilla rapidement, puis sortit discretement de chez elle pour ne pas réveiller Maman. Elle alla en courant chercher les journaux à distribuer pour la journée. A sept heures, ele avait fini sa tournée, et marcha tranquilement jusqu' à chez Jôji. Comme à l' habitude, il l' acceuillit avec son sourire espiègle, et après qu' il ait donné à Mya une barre chocolatée pour compenser ses efforts, ils partirent tout deux vees le collège.
Une journée banale s' enchaina, cours après cours, et Mya alla retrouver Jôji pour qu' ils partent. Elle était pressée et ne souhaitait pas l' attendre trop lontemps, aussi quand on lui dit qu' il était toujours en train de se changer après son heure de sport, elle décida d' aller tambouriner à sa porte.
Mais alors qu' elle allait toquer discrétement, elle entendit la voix de son unique amant et ami, et ne put s' empecher d' écouter.
- Elle est trop boonne!! ria une voix inconnue
- Ca, c'est clair... Elle me fait rêver.
Innocente, Mya se demandait de qui ils parlaient, et poussée par une suriosité innabituelle, elle écouta encore un peu. Elle reconnut la voix de Jôji, et en eut des frissons.
- C'est clair... On en mangerait.
- Ah, Jôji, toi, comment je t' envie troooop!! Tu peux te la taper quand quand tu veux, non ?
- Que tu crois, Yûsuke... Mademoiselle veut pas... J' en ai trop marre!! Pourquoi elle croit que je suis avec elle, hein ? J'suis pas un sur-homme, moi!!

* * * * *

Mya n' y croyait même pas. C' était bien lui qui parlait ? Qui disait cela ? Sur elle ?
Les laimes coulaient toutes seules, elles ne s' artretaient plus. Pourquoi son coeur battait-il si fort? Il lui faisait si mal. Elle avait l' impression qu' il allait exploser, qu' elle allait mourir? Que le monde s' effondrait. Coment avait-elle seulement put y croire ? Croire que quelqu' un pouvait la voir autrement, la chérir pour ce qu' elle était, pour elle-même, la supporter en tant qu' être humain ? Les larmes couraient sur ses joues, arrivant par miliers d' une souce invisible et infinie.

Jôji sortit des vestiaires en riant, parlant avec ses amis. Il était si sociable. Elle admirait tellement cette partie de sa personnalité. Il était si exeptionnel par rapport à elle. Comment avait-elle put espérer ?
C' est alors qu' il la vit. Elle courrait vers la sortie, laissant derriere elle des larmes d' une tristesse infinie. Il comprit tout de suite. Elle l' avait entendu. Il sentit le désespoir s' emparer de son corps tout entier, et crut se tranformer en statue de pierre. Il pourrai trouver toutes les excuses du monde, elle ne le croirtait plus. Pourtant, il en avait des vrais. Il sentit doucement une larme perler sur sa joue. Ses amis s' arretèrent, l' inerpellèrent, mais Jôji ne les entendait plus. Il revint à ses esprits, et ecrasa rageusement ses larmes, jeta son sac et courut au hasard, à la recherche de la frêle silhouette de Mya. Où était-elle ? Elle et son odeur de chysanthèmes ? Il avait tant de choses à lui dire. Dont ses excuses. Ce qu' elle avait entendue, ce n' était plus lui, plus le Jôji qu' elle connaissait, juste cet adolescent imbecile devant ses amis.
Enfin, il la vit. Ele était de dos, et ses fines épaules montaient et descendaient en cascade, tout son corps était parcouru de spasme. Il cria son nom, le cria des milliers de fois jusqu' à ce qu' elle se retourne, le visage en larmes, ses cheveux au vent, plus belle que jamais.

- Mya... Je.. Ecoute.. Ne pars pas! Je t' aime!
- Je sais. Mais je ne peux plus te faire confiance.

Plus jamais on ne vit Mya. La jeune adolescente aux chrysanthèmes avait disparue de son monde. Sa mère était morte le jour de sa dispartition. Plus jamais Jôji ne la vit ni n' entendit parler d' elle malgré ses nombreuses recherches. Il l' oublia peu à peu, mais toujours, il garda dans son coeur ses deux plus belles années de sa vie au côtés de cette jeune fille qui répondait au nom de Mya.

* * * * *
- Comment t' appelles-tu ? Demanda la petite fille que Mya avait croisé sur son chemin et qui avait proposé de l' emmener à Smalterror.
Mya réfléchit un peu. Puis, elle murmura avec un sourire triste:
- Appelle-moi Chrysanthème.

La jeune fille passa quelques mois à Smallterror et apprit à maîtriser la magie, sans trop s' y interresser, essayant de panser sa blessure d' un autre monde mais bien reelle.
Mais bien que malheureuse, cela ne l' empecha pas de s' interresser à ce nouveau monde. Il a dérangeait. Quelque chose clochait, ce couple qui dirigeait tout... Comment les gens pouvaient le supporter ? Elle qui avait connue la démocratie ne le supportait pas.
Un jour, elle entendit parler des rebelles, de la résistance. Contrairement à tout ce qu' elle faisait d' habitude, Chrysanthème décida de prendre une décision, et de se joindre à eux.
Elle entendit parler de Terpsichore, cette esprit confidente de l' elfe blanche. La jeune sorcière révait de la rencontrer. En effet, les esprits étaient pour elle, elle ne savait trop pourquoi, les seuls êtres dignes de confiances. Peut-être parcequ' ils ne parlaient pas réellement. En tout cas, Chrysanthème eut un nouveau but : recontrer Terpsychore et entrer au service de l' elfe blanche.

La jeune fille se rendit compte que si l' on voulait vraiment, on peut. Pour ceux qui veulent entrer dans la rebelloin, au fond, rien n' est plus simple. C' est tellement bien caché, que cela se trouve juste sous nos pieds. Et sans plus de temps qu' il n' en faut pour le dire, Chrysanthème rencontra Terpsychore. Les deux personnages pourtant si differents se lièrent d 'une amitié étrange et insolite. L' esprit devint pour la sorcière pacifiste comme la mère qu' elle n' avait jamais eu.
Terpsichore la présenta à Shiraha, et Chrysanthème entra à son service. La vie de la jeune fille ne fut jamais tant rempli, et elle n' avait pas le temps de penser à son ancien monde. Elle n' était pas heureuse au sens prpore du terme, mais vivait et se sentait vivante, et c' était finalement tout ce qui comptait.

IV.Autres

Inventaire :
Un trousseau de maquillage qu' elle garde toujours avec elle. De nombreux bijoux. Une chrysanthème séchée.

Style de Combat :
Chrysanthème ne se bat pas. Elle a abandonné l' étude du combat pour s' occuper de la toilettte de la Reine blanche. De toute facon, son caractère est incompatible avec la violence.

Relations :
Chrysanthème a perdue toutes fois en l' être humain. Elle a peur des hommes d' un certains âge, et fait très peu confiance aux femmes. Elle s' attache pourtant très vite car elle a du mal à se refuser et est souvent anxieuse.
Il y a cependant une espèce qu' elle affectionne particulierement et en qui elle a confiance : les esprits. C' est pour cela que sa seule amie est Terpsichore. Elle admire enormément Shiraha.

[Le cooode===> Code Validé par Titanya ^__^]
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MessageSujet: Re: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitimeLun 22 Oct - 23:16

Quelle histoire tragique...

Au fait, n'oublie pas que personne ne peut surpasser Tanya question beauté ^^

VALIDE
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MessageSujet: Re: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:21

Moha j'ai l'droit, si !
'Fin la surpasser, non... Egalement belle, d'une beauté différente ?
(Quoi, je flood ? Mais non... ! Aie, patapé)


MaxEdit: Ahhh lala, tellement matérialistes... L'intelligence, c'Est important aussi quelque part, non? Déso, mais une cruche, meme belle, reste une cruche. Et les pots finissent toujours cassés... ^^(ok, la je vais mourrir, moi et ma grande geule...)
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MessageSujet: Re: Chrysanthème   Chrysanthème Icon_minitime

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