.o° Au Crépuscule... °o.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

.o° Au Crépuscule... °o.


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -17%
PHILIPS Centrale vapeur HI5900/22 5,2 bar
Voir le deal
59.99 €

 

 Salem alias le petit chaperon rouge

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Salem
.o° Courtisane - Femme à tout faire du couple Impéryal °o.
Salem


Féminin
Nombre de messages : 39
Age : 41
Date d'inscription : 24/01/2008

.o° Sablier °o.
Age du personnage: à peine majeur... en apparence
Espèce: Vampire
Magie:

Salem alias le petit chaperon rouge Empty
MessageSujet: Salem alias le petit chaperon rouge   Salem alias le petit chaperon rouge Icon_minitimeJeu 24 Jan - 18:22

I. Information préliminaire

Nom: Je devrais tuer quiconque le découvrira hormis le couple impérial qui le sait déjà.
Prénom: Salem
Surnom: Le petit chaperon rouge
Poste: Tueuse à gages, favoryte et espionne aux services du couple impérial… ça en fait des fonctions… et en plus on m'en prévois d'autres… j'exige une augmentation!!

II. Informations du personnage

Description morale:
Oh la belle inoffensive que voilà… du moins, est ce là son apparence quand on la voit afficher son air absent, comme plongée dans son propre monde. Le moindre objet passant sous son champ de vision peut prendre une forme fascinante à ses yeux et la faire sourire d'amusement hélas, mieux vaut pour vous de ne pas entrer dans les méandres de son cerveau car les images y seraient plus que macabres! Est-ce du à la morsure de l'impératryce, avait elle ce 'don' dès la naissance, nul ne le sait mais quoiqu'il en soit, la jeune femme semble avoir une fâcheuse tendance à voir tout sous un angle bien particulier, rendant la situation toujours un peu plus morbide: voir un couple s'entretué dans un carnage sans nom lui fait éprouver une délectation sans borne et si d'aventure, une vision plus 'saine' venait à s'offrir à son regard de jade, son esprit trouvera le moyen d'imaginer mille tortures pour rendre la chose plaisante… le bonheur pour elle réside dans le malheur des autres personnes environnantes, allant du simple agacement aux atrocités les plus funestes. À vrai dire, Salem semble avoir quitté son univers d'autiste pour un monde rempli de sang; alors que son esprit s'isolait du reste du monde, ne vivant que dans une bulle faite d'elle-même et ses amis imaginaires, il eu fallu l'apparition de l'impératryce pour devenir cet être hybride qui se présente maintenant devant vous. Comme tout bon autiste, elle a un don particulier, le sien, en plus de sa capacité à rendre les choses lugubres, est de tout détailler avec minutie… alors que d'autre peuvent compter le nombre de cure-dents dans un bocal d'un simple coup d'œil, elle peut tout simplement vous décrire avec précision chaque lieu, chaque situation et chaque personne qu'elle a rencontré, un don d'observation non négligeable pour sa fonction vous en conviendrez. À vrai dire, ça en devient presque un défaut vu qu'il est rare qu'elle aie des pensées bien personnelles et encore moins bien développées: tout es liés à ce qu'elle voit, faisant ainsi d'elle un jouet adéquat pour le couple impérial, les deux monarques étant en quelque sorte, sa conscience; s'ils lui disent de tuer, elle tuera, s'ils lui ordonnent de rester plusieurs jours à surveiller quelques choses, elle obéira, telle un brave toutou voir un être primitif. Néanmoins, il y a des moments où sa lucidité lui revient, ce qui ne la fait pas passé du joujou lobotomisé au génie incontestable pour la cause. Sa mentalité reste assez primitive de prime abord, les grandes réflexions à le Freud n'entrerons décidément pas dans son esprit, elle est plutôt telle une enfant capricieuse. C'est d'ailleurs fascinant comme elle peut passer d'un état à l'autre, le temps d'un battement de cils et le tour est joué, il suffit parfois que son attention soit portée sur quelque chose et hop, un désir brûlant de l'obtenir ou un souvenir pénible peut l'envahir et gare à qui le lui refusera ou en serait la cause, autant Salem peut être d'un grand calme, voir d'une réelle absence mentale en apparence, autant la seconde qui suit, sa colère peut être foudroyante et des plus bruyantes, ses sautes d'humeur semblent d'ailleurs légendaires vu que l'on peut en entendre parler dans tout le castel où quelques personnes semblent se plaire à l'imiter passant de son état rêveur à l'hystérie totale comme elle-même, en cas de besoin, ne se prive pas de prendre pour modèle quelques dames de la cour pour certains crimes à commettre… on peut donc dire que c'est véritablement son sens de l'observation qui dicte sa vie, faisant du petit animal qu'elle est, une espèce hybride entre l'homme de Neandertal capable de communiquer par la parole, l'enfant immature qui aime jouer les espiègles pour son bon plaisir et le vampire de base avec quelques notions de cultures générales telle que l'écriture et une certaine instruction inculquée par ceux là même qui régissent sa vie et qu'elle s'applique elle-même à enseigner à la petite princesse… les sorcières et autres scientifiques n'auraient sans doute pas mieux fait que ce fruit de la nature aidée quand même un peu par l'impératryce qui la préférait en vampire qu'en simple humaine mortelle.

Description physique:
Retenez bien cette description car la rencontrer dans la rue pourrait peut-être signer votre arrêt de mort… Le petit chaperon rouge, sobriquet ridicule cela dit en passant, tient principalement ce surnom assez enfantin à cause de cette cape rougeâtre lui tombant aux pieds qu'elle arbore chaque jour que dieu fait, ne l'ôtant que très rarement, voir jamais en publique; par pudeur peut-être? Quoique le corps qu'elle cache avec tant de ferveur n'a rien à envier, ou presque, aux belles favorites de l'empereur. Le seul défaut de ses courbes sont peut-être les sillons formés de ci de là par quelques cicatrices des coups portés par le passé. Ainsi, quiconque la verrait dans son plus simple appareil ne pourrait que remarquer ce qui semble être de triple bracelets à ses poignets ainsi qu'à ses chevilles avec, en bonne parure digne de ce nom, le triple collier qui va avec, mais ces bijoux là ne sont pas d'or ou de diamant, ils sont à jamais marqués dans sa chair après être restée ligotée par des barbelés pendant plusieurs jours, châtiment insignifiant en comparaison avec d'autres subit, lui ayant notamment laissé cette sorte d'étoile sur le flanc gauche ou encore cette zébrure sur son omoplate droite, … toutes des traces pâles sur son corps doré comme la peau des paysans besognant sans relâches sous un soleil de plomb. Mais c'est là la seule ressemblance car aux vues de ses longues mains, aux doigts fin tels ceux d'un pianiste, nul doute que le labourage de champ n'est pas de son ressort, l'imaginant dès lors faire la belle devant de beaux jeunes hommes; et ce n'est pas son sempiternel sourire en coin qui le démentirait. De son être, voilà peut-être bien la seule chose visible en permanence, ces lèvres charnues qu'elle mordille régulièrement pour paraître sanguines alors que leur teinte originelle est un mélange de rose et de pêche, autant à la vue qu'au toucher mais qui pourrait bien avoir le privilège d'un baiser? Estimez vous heureux si ce petit bout de femme, pas beaucoup plus grande ni développée qu'une adolescente de seize ans, vous accorde la moindre attention amoureuse car dans ses yeux couleurs de jade, aux prunelles aussi noires qu'un gouffre sans fond, il n'y luit que de la malice, laissant deviner par eux seuls ce qui peut se tramer dans sa tête sans pour autant pouvoir affirmer avec certitude ce à quoi elle pense. Dans ses grands yeux cernés de longs cils noirs, plusieurs personnes s'y sont déjà perdu; avec ses iris d'un vert limpide ressemblant incontestablement à des pierres précieuses qu'on ne peut que mirer tant elles sont captivantes, Salem en a déjà perturbé plus d'un, leur laissant croire d'un simple clin d'œil que le monde leur était offert, un paradis verdoyant qui laisse imaginer, à qui se prendra au piège de ces deux joyaux là, qu'il est au porte de l'Eden, une prairie où le vent règne en maître, où l'herbe folle se courbe sous sa domination. Mais il ne s'agit là qu'un bonheur de courte duré car ces lacs presque turquoise sous la lumière, ne servent qu'à vous amener un peu plus vers le gouffre aussi noir que ses pupilles, un gouffre dans lequel bon nombre se sont précipiter pour son plus grand plaisir qui ne fait nul doute quand on voit que sa délectation du malheur engendré lui font découvrir ses dents blanches… mais rit elle avec vous ou de vous? Là est toute la question… comme de savoir ce que sa cape cache?! Une robe de mousseline assortie à sa cape? Certainement pas, à moins d'en recevoir l'ordre de ses maîtres ou qu'une mission délicate ne lui laisse d'autre choix que de porter de tels atours, car voilà bien une tenue qui ne lui sied guère, ne s'y trouvant pas à son aise. Serait elle nue alors? Et puis quoi encore! Bien que la tenue d'Ève soit certainement la plus confortable et la plus pratique qui soit, Salem ne l'arbore qu'en toute intimité… la laissant la plupart du temps en tenue presque masculine, fait de pantalons de coton dans des teintes sombres surmontés de cuissardes de cuir que la jeune femme aime à faire briller autant que le corset tout aussi noir qui recouvre ses chemises blanches s'ouvrant jusqu'aux prémisses de sa petite poitrine égale à deux pommes à peine mûres. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir une de ses longues mèches de cheveux noirs s'y glisser insidieusement pour peut-être captiver l'attention d'une certaine personne à cet endroit précis alors qu'une de ses mains brandit tout aussi sournoisement une lame argentée en direction de votre cœur… poignards et dagues souvent trouvées accrochés en ceinture ou glissé dans ses bottes lui montant jusqu'à la mi cuisse. Voici donc la personne qui, sous ses airs inoffensifs mérite d'être reconnue afin de vous éviter une peut-être mort certaine si vos pas venaient à vous mener jusqu'à elle…

III. Histoire
Au prochain post

IV. Autres

Inventaire:
Elle possède trop d'armes pour vous encombrer de ce détail et puis ça ne ferait que vous tracasser d'avantage en vous demandant avec laquelle Salem déciderait de vous tuer. Mais s'il ne fallait en citer qu'une, il s'agirait d'une dague avec une tête de loup en guise de "pommeau" qu'elle cache toujours contre sa cuisse, juste à coté d'un crayon, seconde arme de prédilection pour cette dessinatrice de talent.

Style de combat:
Le petit chaperon rouge ne se bat pas, elle agit en traître, vous abattant alors que vous avez le dos tourné. Les bagarres? Elle les évite soigneusement, préférant se faire rouer de coups si ça vous chante mais gare à vous si vous ne lui faites plus face, tel un animal aux aguets, un animal acculé, elle bondira et vous achèvera.

Relation:
Notre petit chaperon rouge entretient d'excellentes relations avec les murs qu'elle longe régulièrement et les ombres où elle aime se cacher des regards indiscrets. Autrement, cette femme est plutôt asociale donc il est plutôt délicat de parler de quelconque relation qu'elle pourrait avoir… si ce n'est son adoration pour l'impératryce même si ça ne la dérange pas de lui porter sur les nerfs quand ça lui chante et sa fascination pour l'empereur qui est le seul à ne pas avoir droit à des crises de folles furieuses.
Revenir en haut Aller en bas
Salem
.o° Courtisane - Femme à tout faire du couple Impéryal °o.
Salem


Féminin
Nombre de messages : 39
Age : 41
Date d'inscription : 24/01/2008

.o° Sablier °o.
Age du personnage: à peine majeur... en apparence
Espèce: Vampire
Magie:

Salem alias le petit chaperon rouge Empty
MessageSujet: Re: Salem alias le petit chaperon rouge   Salem alias le petit chaperon rouge Icon_minitimeJeu 24 Jan - 18:25

III. Histoire


Des cris dans la nuit, une femme hurle de douleur dans sa vétuste maison située en plein Nightmare. Sa voix est si aigue et sauvage que plusieurs fenêtres de la ville s'éclairent une à une; derrière certains rideaux, des visages, des ombres cherchent à percer le secret de ces hurlements sinistres. Qui diable peut hurler de la sorte au beau milieu de la nuit? Puis une silhouette, une dame âgée presse le pas dans les rues, transportant dans ses bras des linges blancs qui, emmenés à la va-vite, traînent devant les pieds boudinés de la sage femme. Rien que de reconnaître cette personne, les riverains comprennent ce qui se passe, la 'recluse' est en train de mettre bas, hurlant de douleur à la venue du monstre qu'elle attendait depuis près de neuf mois déjà. Oui déjà neuf mois que cette femme s'était faite engrossée par un homme respectable de la ville, un homme marié qui plus est. Pour tout le monde, cette 'sorcière' l'avait envoûté puis emmené dans sa couche pour avoir cet enfant. Jamais personne n'avait songé à mettre en doute les paroles de cet homme quand ce dernier avait raconté cette histoire insensée; selon lui, elle l'avait charmé, elle charmait tous les hommes avec un peu plus que deux pièces d'or dans sa bourse et en homme faible face à sa beauté insolente, il avait succombé, il s'était épris de la belle et avait trahi les serments fais à son épouse, une nuit seulement il avait commis l'adultère selon ses termes et jamais personne n'avait eu la présence d'esprit de prendre en compte la version de la jeune orpheline, vivant de ses charmes comme catin au coin de la rue principale de la ville. Elle avait perdu ses parents assez jeune et ainsi, un joli minois comme le sien fini, suite à de 'bons' conseils, à faire le tapin pour les voyageurs de passage où les ivrognes en mal d'amour. Et un soir, tout avait basculé quand un de ses clients secrets avait eu la prévenance d'être un peu trop fertile contrairement à son épouse incapable de procréer. Et c'est ainsi que, durant cette nuit glaciale d'hiver, la pute Sally mettait au monde sa bâtarde de fille.

La sage femme enfin arrivée à son chevet, si on puit dire, regarda autour d'elle, déplorant l'état de la chambre où tant d'hommes avaient dû passé du bon temps. C'était pitoyable autant que l'état de la femme hurlant sa douleur tout en mordant les draps de sa couche pour ne pas faire plus de vacarme que ce n'était déjà le cas. Par curiosité ou par pitié, d'autres femmes arrivèrent, servant ainsi d'aide à la matriarche du quartier assise face à l'entre jambe de la futur mère. Jamais il n'y avait eu autant de remue ménage dans cette demeure depuis l'esclandre fait le soir où Sally avait découvert son état, soir où elle avait campé devant la demeure de son amant, à défaut de pouvoir pénétrer dans les lieux, en hurlant la grande nouvelle. Pourquoi ne s'était elle pas tue? Parce qu'elle pensait trouver un bon père pour cette enfant, parce qu'elle avait cru tout les boniments que cet homme lui avait servit pour jouir de son corps librement et surtout… gratuitement. Mais il était mesquin, imbu de lui-même et au lieu de prendre ses responsabilités, avait fait de Sally, cette pauvre fille déjà peu appréciée, l'exclue de la société, celle qui attire les malheurs des autres, une sorcière aguicheuse… Néanmoins, la matriarche était là, clamant ses ordres aux femmes présentes, quémandant de l'eau chaude pour les linges, des compresses tièdes pour le front en sueur de la traînée et ordonnant à cette dernière de pousser, de toute ses forces, de toute sa hargne pour qu'une petite tête brune voit enfin le jour.

Un long combat tint place entre la vieille dame d'expérience, la mère et l'enfant qui jouait un sale tour à l'assembler. L'enfant venait en siège, obligeant ainsi la sage femme à tout entreprendre pour la remettre dans le droit chemin, hélas, se faisant, quand l'enfant parvint enfin à trouver la voix de la sortie, son visage était violacé, étranglée par le cordon ombilicale, vision d'effroi qui troubla plus d'une personne présente sous les cris hystériques de Sally, épuisée mais désireuse de voir son enfant. La jeune femme à peine sortie de l'enfance voulait la voir alors que des dames bien pensantes ne cessaient de répéter des exclamations de dégoût, de peur mais aussi funestes ce qui ne manqua pas de rendre la pauvre hère encore plus folle de ne pouvoir voir sa descendance. Mais la sage femme mit un terme à tout cela, hurlant à toutes de se taire, autant la patiente que les aides soignantes de fortune. Malgré que cette enfant soit tout sauf désiré, la vieille femme lui prodigua ses meilleurs soins, allant jusqu'à la brutaliser pour que l'air passe enfin dans ses poumons, ouvrant des yeux livides sur celle qui venait de la faire renaître. L'enfant bien que capable de respirer n'émit pas le moindre cri, pas le moindre gémissement, juste ce regard translucide; jamais la sage femme n'avait vu ça, pour elle, c'était l'enfant du diable que la mère réclama une nouvelle fois avec insistance. Pour la première fois de sa longue vie, la vieille femme hésita pour enfin remettre ce bébé dans les bras de sa mère, ne manquant pourtant pas de lui dire de s'en défaire, de la noyer avant que le mal n'opère, les laissant alors seules pour s'en retourner chez elle ou au temple pour la protection de son âme.

Mais Sally n'écouta pas ce judicieux conseil, bien qu'elle ne voulait pas cet enfant de prime abord, son envie de vengeance fut le plus fort. Elle avait décidé que sa fille vivrait, qu'elle l'élèverait peu importe la pauvreté, peu importe la déficience physique de son enfant, qu'elle l'exhiberait sous les yeux de son père. Mais elle ne s'attendait sûrement pas à ce que sa fille qu'elle prénomma Salem en mémoire aux allusions de sorcelleries dont on lui avait fait part, soit si gravement atteinte… maudite ou bénie par le démon qui semblait isolé l'enfant du reste du monde, ne la faisant que sourire de temps à autre en fixant quelque chose avec insistance. Un sourire malsain, digne de Méphistophélès en personne, un sourire presque sadique alors qu'elle ne regardait rien en particulier, juste quelque chose, quelqu'un, un objet posé sous ses yeux de jade. Si la vie de la catin était déjà un calvaire, avec sa fille possédée par le diable, c'était devenu l'enfer sur terre. Tout le monde évitait soigneusement sa demeure, même le seuil de sa porte était évité, préférant changer de trottoir que de croiser le regard de l'enfant ou de l'aborder de trop près; et si d'aventure un voyageur voulait s'adonner aux plaisirs charnels, la vision de l'enfant en haillons, assise sur le sol du hall, les jambes en tailleur, le buste basculant d'avant en arrière et le regard rivé sur ses mains qui démembraient une araignée ou quelques autres insectes passant par là, lui donnait vite fait l'envie de faire demi tour, prétextant n'importe quelle excuse pour ne pas devoir assouvir ses pulsions sous le même toit que ce monstre sadique.

Mais hélas se n'était pas le pire! Alors que la mère avait finalement trouvé une solution pour soustraire sa progéniture de la vue de ses clients, l'enfermant dans la plus petite pièce de la maison modeste, lui procurant tout ce qui pouvait être nécessaire à son bien être le temps du travail de la catin; la gamine s'avérait parfois moins muette qu'elle n'y paraissait. Malheur à Sally si elle oubliait ne serait ce qu'un biscuit à l'intention de sa démone de fille… un jour la petite, pas plus haute qu'un des tabourets bancales de la cuisine avait découvert que dans son fouillis de feuilles blanches, de crayons de couleurs et de livres d'images, il manquait sa collation. Horreur! Telle une furie, la gamine s'était ruée hors de sa cache, hurlant comme un animal sauvage, vociférant après sa mère selon les termes qu'elle avait surpris de ci de là. Des termes peu élogieux, comme "salope", "sale traînée", et autres qui sortaient de la bouche de l'enfant. Ses cris s'entendaient parfois de l'autre coté de la rue tant la gamine était loquace dans ces moments là mais aussi vite que sa mère venait à lui donner ce qu'elle réclamait à corps et à cri, la petite se taisait, retombant dans son mutisme pour la plus grande surprise des quelques clients dévêtus qui tombaient malencontreusement sur de tels spectacles… il y avait de quoi en surprendre plus d'un, tout comme les dessins que Salem griffonnait de temps à autre. Plusieurs fois sa mère fut révulsée de voir des scènes macabres, des meurtres sanglants sur des décors d'outre tombe qu'elle ne pouvait même pas imaginer dans ses pires cauchemars.

C'est pourquoi un jour, à force de toujours subir les affres de sa fille, Sally la réprimanda, la secouant violement en pleine rue, agacée par le sourire pervers de Salem qui observait une bande de gamins jouant à la guerre dans un jardin. "Ne peux tu pas te comporter comme… te comporter comme cette petite fille sage ne fusse qu'un jour" avait elle hurlé en désignant une fillette de six ou sept ans qui chantonnait tout en berçant une poupée dont elle prenait grand soin. Les pupilles noires de Salem se posèrent alors sur la 'petite maman' analysant chacun de ses fais et gestes, chacune de ses paroles pour se retourner, quelques secondes plus tard, vers sa mère. Un nouveau sourire était né sur ses lèvres rosées suivit d'une phrase des plus polies; c'était là le première ordre que la gamine reçu et qu'elle tint jusqu'au soir. Ce fut également le premier jour de répit pour la prostituée qui put enfin jouir d'une fille normale. Ce jour là, ce fut un tableau familiale presque parfait qui s'opérait sous les yeux des gens, la seule ombre étant l'absence de père. Néanmoins Sally s'en moquait, sa fille avait été parfaite toute une journée et même lorsque l'heure du coucher sonna, la gamine paraissait normale, comme n'importe quelle petite de son âge, s'intéressant avec un sourire angélique à l'histoire que sa mère lui raconta. La catin était si heureuse qu'elle en lu plusieurs rien que pour profiter des sourires et petites remarques enfantines de Salem et dans cette complicité nouvelle, la mère nota l'attrait tout particulier pour l'histoire du petit chaperon rouge. Même après, quand Salem n'obtempéra plus aux ordres de sa mère qui ne trouva plus l'art et la manière d'en faire une poupée vivante, sa chère petite tête brune montrait toujours autant d'attachement à ce conte qu'il fallait lui lire chaque soir sous peine d'avoir droit à de nouvelles crises…
Revenir en haut Aller en bas
Salem
.o° Courtisane - Femme à tout faire du couple Impéryal °o.
Salem


Féminin
Nombre de messages : 39
Age : 41
Date d'inscription : 24/01/2008

.o° Sablier °o.
Age du personnage: à peine majeur... en apparence
Espèce: Vampire
Magie:

Salem alias le petit chaperon rouge Empty
MessageSujet: Re: Salem alias le petit chaperon rouge   Salem alias le petit chaperon rouge Icon_minitimeJeu 24 Jan - 18:26

III. Histoire (suite et fin)

Ainsi pour la garder calme en permanence, Sally la comparait à l'héroïne de l'histoire, lui confectionnant des habits dans les teintes rougeâtres, lui ayant trouvé un petit panier pour y mettre ses jouets, ses dessins de plus en plus élaborés, allant du simple paysage surpris lors d'une rare balade aux dessins morbides donc la gamine connaissaient l'art. C'est d'ailleurs en dessinant sa vision personnel d'un chat au clair de lune qu'elle fit une rencontre prédominante dans sa vie. La jeune fille alors âgée de seize ou dix-sept ans était assise sur le seuil de sa maison avec tout un bardas de crayons et de papiers à ses pieds et sur ses genoux, son dessin qui prenait forme: le paysage était à l'identique de la rue déserte, on y retrouvait le cul de sac en face de la maison, le tas d'immondices où émanait une légère fumée verdâtre dû à une trop longue exposition au soleil brûlant de cet été et devant, un chat qui aurait dû être petit, tigré et miaulant en espérant trouver une âme charitable sous la lune pleine et ronde. Seulement sous l'angle de vue de l'adolescente, le chat était noir avec d'immense yeux jaunes, des griffes égales à des lames de rasoir et ce qui dans la réalité était un énième sac d'ordure, se trouvait un corps humain, au visage de la catin de la ville, les yeux exorbités et les boyaux à l'air. Sur le papier, la femme semblait toujours en vie alors que le chat pervers se délectait de ses organes. Mais alors que Salem peaufinait les détails du repas félin, une ombre assombrit son 'chef d'œuvre' obligeant la dessinatrice à regarder vers le haut, tombant sur une femme souriante et la félicitant de son dessin. Pour la première fois de sa vie, quelqu'un trouvait ses croquis beaux, assez pour que cette femme s'assoit à ses cotés pour jeter un œil sur chaque feuilles, argumentant chaque détails, congratulant la jeune fille pour son talent de reproduction et son imagination fascinante.

Toute la nuit durant, les deux personnes discutèrent, l'une continuant de féliciter la jeune fille tandis que celle-ci répondait brièvement aux remarques, se permettant quelques questions fugaces auxquelles la belle dame répondait dans de longues explications, émerveillant toujours un peu plus l'adolescente éprise des mystères émanant de cette inconnue qui lui promis de revenir chaque semaine. Et comme promis, chaque semaine, des mois durant, la reine de Salem revenait pour encore discuter ensemble même si ça ressemblait plus à du monologue vu le peu de verves de la jeune fille. Et un soir, la belle inconnue eu droit aux crises d'hystérie de sa protégée, Salem n'en démordait pas, elle voulait la suivre, partir avec elle car l'adolescente n'en pouvait plus de subir sa mère, celle qui lui avait donné la vie mais qui la tuait à petit feu. La mystérieuse dame tenta de calmer les ardeurs de la jeune femme mais rien n'y faisait, Salem ne se calma qu'en entendant la promesse de sa reine, promesse de la faire quérir prochainement, quand son époux serait d'accord sur ce point mais avant ça, la petite devait elle aussi faire serment, tout accepter de sa reine et tel un pacte de sang entre elles deux, la mystérieuse dame de la nuit enlaça la jeune femme pour la mordre et la vider ainsi de son sang. Dans cet accord entre elles, Salem avait consenti à lui donner son âme et sa vie pour l'éternité.

Durant un long mois lunaire, la belle dame ne revint pas, durant cette longue période, Salem dû découvrir, sous les yeux terrifiés de sa mère, les changements qui s'opéraient. N'étant pas très cultivée, il lui était impossible d'expliquer à sa mère ce qui s'était passé ce fameux soir, pour elle, le mot vampire ne voulait rien dire, alors il ne restait qu'à sa mère de deviner le nouveau mal qui rongeait sa fille. Sally était partagée entre la terreur et l'inquiétude! Quand sa fille hurlait son appétit, détruisant le peu de mobilier intact qui leur restait, la catin ne savait plus quoi faire vu que chaque repas proposé, même ceux qui avait fait un trou immense dans leurs maigres économies, ne satisfaisait pas la brune toujours plus hystérique. Les seuls moments de calme venaient à l'aube quand Salem n'en pouvait plus d'agoniser de la sorte. Quand les pales rayons du soleil venaient la brûler le temps qu'elle trouve une cachette obscure, la nouvelle vampire se jurait de le faire payer à cette femme qu'elle aimait tant et qui n'était plus réapparue. Même si elle l'adorait et lui vouait une profonde admiration, elle trouverait un moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et enfin le soulagement! Salem avait la bouche sèche depuis plusieurs jours déjà et quémandait faiblement de la nourriture à sa mère, affairée dans la cuisine pour la satisfaire et là, en découpant quelques légumes dit médicinaux, Sally se coupa, laissant un filet de sang coulé le long de sa main. Ce fut assez pour que sa fille en hume le doux parfum et tel un guépard sur sa proie, elle se jeta sur sa mère pour en faire son repas, celui là même qui la hantait depuis ce fameux soir mais sur lequel il lui avait été impossible de mettre un nom.

Et comme si sa reine n'attendait que ça pour réapparaître, celle-ci fit arrêter son carrosse devant l'insalubre maison de la catin, sous les yeux effarés des voisins… "L'impératryce?!" pouvait on entendre dans des chuchotements, et de fait, la reine de la brune n'était autre que la gouvernante du royaume. Sa majesté venait pour respecter sa promesse, emmener Salem chez elle où elle serait élevée et éduquée comme tout bon vampire se doit de l'être… Salem avait d'ailleurs des tuteurs sévères en la personne de l'impératryce qui lui inculquait l'art de la lecture et de l'écriture, lui faisant réciter des fables et autres textes important pour la culture générale tandis que l'empereur, curieux de connaître les talents de la protégée de son épouse, lui enseignait l'art du combat, de l'espionnage et des poisons. Dans sa soif de savoir, Méphistophélès alla même jusqu'à la torturer, toujours un peu plus pour connaître ses limites… Il va sans dire qu'avec son esprit tortueux, Salem s'appliquait d'avantage aux rudiments d'une parfaite meurtrière que de dame de la cour; le petit chaperon rouge ne cessait de surprendre son mentor et maître qui n'avait dès lors de cesse de la tester, l'envoyant commettre quelque menu larcins, voir quelques meurtres insignifiants ou tout bonnement l'envoyer dans un piège monté de toute pièce par sa majesté dans le but d'en savoir encore plus sur l'endurance mentale et physique de Salem. L'empereur en était à féliciter son épouse d'avoir trouver ainsi une perle rare, dotée d'une capacité incomparable pour rendre compte de chaque situation et une facilité à tuer sans avoir le moindre remord, juste celui de ne pas avoir rendu la chose encore plus macabre qu'elle ne l'était déjà.

Il ne fallut pas longtemps pour que le petit chaperon rouge passe de protégée de l'impératryce, à tueuse à gages et espionne du couple impérial pour enfin finir comme favoryte de leurs majestés. Ses dons particuliers qu'elle seule ne semblait pas en voir l'importance était un ravissement pour ses maîtres qui voyait en elle un jouet hors du commun. Le moindre de leur désir était respecter à la lettre, chaque ordre se devait d'être exécuté le plus rapidement possible mais si elle ne s'était contenté que d'être un joujou, un brave chien à leurs pieds, peut-être se serraient ils lassés. Mais dans son tempérament, Salem ne cessait de les surprendre surtout quand ses propres caprices pointaient le bout de leurs nez. La voir mettre sans dessus dessous tout le castel était un phénomène à ne pas manquer; imaginez donc quand une lubie la prenait d'avoir un sorbet à la fraise en plein mois de décembre. Les serviteurs du château imploraient bien leurs maîtres de raisonner le chaperon rouge mais la situation était si cocasse que ceux-ci rétorquaient que les désirs de Salem étaient des ordres et que quiconque ne les assouviraient pas, perdraient la tête. Mais bien sûr, allez donc trouver de la glace hors saison… et quand par miracle, un domestique revenait au bout de plusieurs heures, avec la demande de la favoryte, celle-ci, calme comme l'eau qui dort, le remballait sous prétexte qu'elle n'en voulait plus. À vrai dire, il n'y avait que dans un certain contexte qu'une des têtes couronnées n'avait pas envie de rire: quand Salem s'en prenait à Titanya, c'était certes moins hargneux qu'envers les domestiques mais malgré tout, ça avait de quoi mettre l'impératryce hors d'elle sous les yeux hilares de son époux qui ne faisait pas grand-chose pour l'aider, ayant même tendance à soutenir le petit chaperon rouge. Et si par hasard, c'était au près de Méphistophélès que Salem se tournait pour une requête capricieuse, il parvenait à lui expliquer pourquoi c'était chose impossible, comme quand elle demandait à se repaître d'un dieu où autre personne intouchable telle une enfant qui se pose des questions sur la vie à son père.

Mais un jour, une grande nouvelle vint troubler la joyeuse vie du Castel: de nouvelles terres! Un navire marchant s'était retrouvé en pleine tempête et avait échoué sur des terres encore inconnues… d'après les récits du capitaine et de son équipage, multiples richesses s'y trouvaient, en cherchant de l'eau douce, un mousse avait découvert une mine de rubis, le gibier foisonnait aux abords des côtes et l'île semblait habitée à en juger par de nombreuses ruines disséminées dans des zones boisées. Il fallait donc s'en assurer et pour ça, il fallait quelqu'un de confiance, quelqu'un qui reviendrait avec les détails les plus précis, au regard sûr… une personne telle que notre petit chaperon rouge. Par chance, celle qui ne pouvait vivre un jour sans voir ses maîtres, avait également eu vent de cette histoire et une lubie la prit d'être de l'expédition, ce que les souverains n'empêchèrent pas vu que c'était dans leur intention de l'y envoyer, elle et son don pour coucher sur papier le moindre détails. C'est donc ainsi qu'un soir, Salem embarqua sur un navire en partance pour les terres inexplorées. Tout le temps de la navigation, personne n'osait s'approcher de la favoryte qui avait repris son sourire d'enfance, cette esquisse au coin des lèvres qui montrait tout son sadisme. Salem espérait un monde comme dans ses rêves hélas, il en alla tout autre pour la majeur partie de ces terres. La première terre s'avéra être une île vierge, celle là même qui avait vu accosté le précédent bateau. Mais alors, d'où venait les ruines? Salem les dessina une à une, cherchant malgré tout une explication à cette absence d'habitants qui ne s'expliqua qu'une fois arriver sur l'île centrale. Contrairement à la précédente, celle-ci était habité par une majorité d'humains apeurés. Comme sur le vieux continent, il y avait bien quelques lycans et vampires… des loups garous et sorcières également mais il existait une autre forme de vie, étrange, maléfique… tellement effrayante que la populace se rendait régulièrement aux temples tenu par des sorcières pour implorer une protection face à ces créatures sans nom, des monstres d'une beauté insolentes vivant sur la troisième île.

Il n'en fallut pas plus pour que Salem exige de s'y rendre malgré les découragements de grands pontes de l'île principale. D'ailleurs, les horreurs dépeintes étaient telles que peu de braves acceptèrent de la suivre et une simple chaloupe suffit à les emmener tous aux enfers! C'était bien l'enfer pour certains mais pas pour Salem qui s'amusait dans ces terres rocailleuses et volcaniques. Après avoir passé plusieurs dizaines d'années pour répertorier chaque recoin de la première île aux airs d'îles tropicales, après avoir fait de même pour la seconde qui ressemblait au vieux continents, avec des récits écrits, des témoignages accompagnant les croquis de la favoryte, Salem exigea de passer le maximum de temps pour découvrir ce que recelait la dernière île, la plus importante à ses yeux vu que le danger principal, la raison première qui pourrait causer la perte de ses maîtres, se trouvait là. Le petit chaperon rouge refusait de partir tant qu'elle ne saurait pas tout de ces monstres splendides qui effrayaient tant que ça des êtres aussi puissants que des vampires… plusieurs mois, elle arpenta ces terres, dessinant ces zones désertiques où les seules traces d'eau dégageaient une odeur de souffre. Puis un d'entre eux apparu. Salem cru se voir dans un miroir:une jeune femme brune aux yeux d'émeraude et souriante. Le petit chaperon rouge se laissa prendre par cette demoiselle et découvrit leur repaire, une porte menant dans un autre monde, inconnu lui aussi, de quoi expliquer pourquoi elle n'en avait pas vu depuis le temps qu'elle parcourait la troisième île de long en large. Un autre monde qui lui servit de salle de torture, Salem était devenu le jouet de ses monstres tandis que le reste de l'équipage de l'Empire, au bout de plusieurs années d'attente en vain et de recherches approfondies dans ces terres après leur chef d'expédition, regagna le vieux continent, déplorant la perte de la favoryte, subissant ainsi la colère des souverains qui leur en voulaient d'avoir abandonner le chaperon rouge à un sort funeste.

Mais avait il oublié qui elle était? Salem bien que torturée en permanence par ces monstres aussi beau que des vampires, aussi machiavéliques que des sorcières, aussi brutaux que des lycans ou loups garous et semblant aussi pur que des Esprits, Salem résistait, parvenant même à rire des souffrances qu'on lui infligeait comme le jour où on s'amusa à l'exposé au soleil assez pour la faire hurler de douleur mais pas au point de la laisser mourir, la ramenant dans l'obscurité où elle se mettait à rire aussi fort que son épuisement le lui permettait. Un autre jour, elle fini ligotée dans une forêt de créatures sanguinaires, attachée à un arbre avec des barbelées qui lui lacéraient les membres, ne manquant pas d'attirer les bêtes assoiffées de sang. Le chaperon rouge ne comptait plus les tortures ressenties et ne manquait pas de les dessiner dans un livre qu'elle tenait secret dans sa cellule; elle n'avait d'ailleurs pas besoin d'enjoliver la scène vu que ses bourreaux étaient aussi morbides que ceux de son imaginaire. Et quand enfin elle trouva qu'elle en savait assez sur ces créatures, ayant récolté assez de données, la brune n'eu plus qu'un objectif: s'échapper, retourner près de Méphistophélès et Titanya. La tâche était ardue mais pas impossible, il suffisait d'user de l'ingéniosité de son maître et le tour était fait, au bout d'une centaine de tentatives, après s'être esquinter de toute part, c'est une jeune femme écorchée vive et las qui revint en terre du milieu où elle pu reprendre des forces, du moins le peu qui était nécessaire pour retourner chez elle, béquille sous un bras, l'autre en bandoulière et une cape rougeâtre, salie et usée par le temps passé en enfer. Au beau milieu de cette nuit d'hiver, Salem se faufila habillement jusqu'à ses appartements pour s'affaler sur son lit, laissant son carnet de croquis se disperser sur les draps de sa couche.
Revenir en haut Aller en bas
Titanya
.o° Ex-Impératryce °o.
Titanya


Féminin
Nombre de messages : 912
Age : 31
Rang/Poste/Métier : Impératryce
Date d'inscription : 24/02/2007

.o° Sablier °o.
Age du personnage: 1400 ans
Espèce: Vampire
Magie: Noire

Salem alias le petit chaperon rouge Empty
MessageSujet: Re: Salem alias le petit chaperon rouge   Salem alias le petit chaperon rouge Icon_minitimeJeu 24 Jan - 20:52

Wahou!

VALIDE


MAXEDIT: Rang donné *SBAFF* et je t'ai mis avec Mephy vu ta 'fascination' pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Salem alias le petit chaperon rouge Empty
MessageSujet: Re: Salem alias le petit chaperon rouge   Salem alias le petit chaperon rouge Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Salem alias le petit chaperon rouge
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
.o° Au Crépuscule... °o. :: .o° Le Commencement °o. :: .o° Présentations °o. :: .o° Présentations validées des Vampires °o.-
Sauter vers: