La Paresse

I.Informations Préliminaires :

Prénom : La Paresse
Surnom : Kathisio. Humaine, elle était Léda. Sous forme de déité, elle affectionne Pasethée.
Poste : La Paresse

II. Informations du personnage :

Description Morale : La semi-déesse à connu une période noire, au prélude de sa nouvelle vie. La Paresse était toujours fatiguée mais elle n’avait pas toujours était ainsi et soupçonnait le Sommeil de l’avoir puni pour l’avoir défié. Léda avait eut le malheur de goûter à la liberté humaine avant de devenir déité, ce qui n’a rendu que plus difficile sa transformation. Sa paresse la rendait folle et la semi-déesse ne supportait pas de s’ennuyer sous peine de colère terrible. Suite à ses crises elle fondait en larmes et accusait sans cesse Le Sommeil de l’avoir enchaînée à une vie pour laquelle elle n’était pas destinée.
C’était le commencement, depuis elle s’est résignée à être ce qu’elle était. La Paresse est devenue fataliste "Advienne que pourras". Le Destin est tracé, à présent Pasethée applique ce pourquoi elle est née. Mais encore une fois son caractère s’est radoucie et elle a changé.
De Pasethée, elle incarne à présent Kathisio, La Paresse. Douce et discrète semant avec parcimonies la paresse dans le cœur des personnes. Sa conception du monde n’est pas manichéenne, elle est tout autre. Kathisio ne voit le mal nul part, même pas chez sa sœur Enyo (pourtant il n’y a pas besoin de chercher loin.) Tout chez elle est calme, reposée un peu trop pour certains. Pour elle la Paix est un exemple à suivre, ce qui lui attire les foudres de la Guerre. Intelligente, elle n’est pourtant pas vive et de toute façon elle n’aime pas les longs raisonnements et discours. Sa naissance, si elle ne remonte pas à l’Aube comme celle de son mari, s’en approche grandement et elle a pu acquérir durant toutes ses années un savoir tout à fait convenable. La Paresse adule les chats, elle les adore depuis sa rencontre avec le Sommeil et sa transformation. Pourquoi ? N’allez pas chercher loin ! Les chats passent juste les trois-quarts de leur vie à dormir. On ne pouvait rêver meilleure incarnation animale de la torpeur.


Description Physique : La Paresse est grande, svelte et élancée. Sa beauté si elle n’est pas rare interpelle. Son port est altier, sa démarche fière est pleine de grâce. La lenteur à laquelle elle se déplace semble sublimé ses gestes pures. Sa peau est d’un teint d’opale, ce blanc est neigeux et ne rougit jamais malgré ses expositions au soleil. Ses muscles sont presque absents, ses bras n’en sont que plus fins. Ceux-ci se terminent part des mains à la peau douce et fragile et aux ongles longs. Aucun travail n’a jamais eut l’occasion d’abîmer la moindre partie de son corps. Ses jambes sont longues, séduisantes mais n’ont pas le galbe que Paséthée voudrait. D’ailleurs les courbes sont presque inexistantes chez la déité. Sa poitrine et ses hanches sont à peine plus développée que celle d’une adolescente.

Des cheveux légèrement ondulés d’une couleur d’ébène changeante, presque bleue à la lueur de la Lune, encadrent son visage aux traits gracieux. Ses yeux semblables à deux saphirs semblent embrumés, rêveurs et sont soulignés par un trait noir. Son nez, aux ailes blanches est petit, il surmonte une bouche aux fines lèvres roses qui esquissent un doux sourire permanent, tendre invitation à la paresse, mais seul le Sommeil à eut le droit d’y toucher. Ses pommettes, hautes ne creusent pas pour autant ses joues mais lui donnent un aspect que les humaines affublerait de « noble », ce qui n’est pas complètement faux, aspect renforcé par son long cou de cygne au port souverain.

Ses vêtements sont pour la plupart variés, passant des longues robes médiévales aux tuniques noires de voleuse pour rester méconnue. Au pied, elle affectionne des bottes noires à talon et révère le bruit qu’elle produise sur le pavage. Si la Paresse est droite et fière quand elle marche, lorsqu’elle est assise à une table ou à proximité d’un lit, la vérité est tout autre… mais on l’oublie bien vite, lorsque l’image d’une demoiselle à la démarche féline s’imprime à vos yeux avant qu’elle ne s’esquive, n’ayez crainte, vous risquez de la revoir.

Particularités Physiques et/ou Morales : Aucun muscle, juste le strict nécessaire pour se déplacer. Ses iris azurés virent au blanc lorsqu’elle s’impatiente.

III. Biographie Les doigts impatients de Léda pianotèrent sur le cadre de la fenêtre, fenêtre dont elle se détourna en soupirant. Ses yeux glissèrent sur le mobilier simple, le Temps avait fait son œuvre, le château était en ruine. Une épaisse couche de poussière masquait le sol. Des draps blancs recouvraient les meubles, linceul d’un autre siècle. Les pas agacés de la Paresse se firent entendre dans le hall à l’abandon, des pans de mur çà et là s’étaient effondrés donnant vue sur l’étendue sauvage qu’était le jardin. Léda est excédée… mélancolique. Pourtant cela ne devrait pas l’affecter, elle en avait vu d’autres des châteaux depuis sa … divinisation ? Les pas cessèrent. Des larmes sillonnent ses joues, elle porte le dos de sa main pâle à sa bouche alors qu’elle jette un regard affolé vers le jardin, ce … ruisseau ? Non …



… Si çà se trouve, il y a des poissons dedans, pensa Léda avant de jeter un regard las sur la salle en effervescence. Un bal costumé. Avec une moue, elle scruta la salle à la recherche de quelqu’un d’intéressant sous ses déguisements atroces. Personne. Léda du haut de ses dix-neuf ans et de ses talons se dirigea vers le buffet, évitant soigneusement les convives sur son passage. Elle s’était toutefois heurtée à quelqu’un, qui la dépassait d’une bonne tête. Levant les yeux et arquant un sourcil, le regard de la jeune femme s’était attardé sur le visage gracieux de l’homme, avant de plonger dans ses yeux noirs. Somnolant, elle avait pourtant aperçu qu’il était accompagné par une jeune femme armée d’une faux. Ah oui quand même pas mal le déguisement. Lorsqu’elle avait voulut revenir sur les yeux du jeune homme, elle les trouva fermé mais Hypnos les entrouvrit et prit conscience après quelques looooongues secondes de la jeune femme qu’il avait bousculée et qui le regardait. La Mort qui avait suivi la scène des yeux murmura à l’oreille de son frère "Tu l’as bousculé". Léda qui s’apprêtait à s’excuser se vit devancée par le Sommeil qui lui aussi proposa un thé. Avec un sourire à la limite de la béatitude, Léda avait accepté. Grave erreur.

Voyez-vous le buffet se trouvait à proximité de la baie vitrée et du balcon. Après s’être fait servir, ils s’y rendirent donc et Léda entama la conversation. Au fil de ses paroles, le Sommeil penchait un peu plus la tête, ses yeux se fermant tout seuls. Excédée, Léda lui asséna un coup de coude qui lui fit ouvrir grand les yeux en s’excusant. Léda reprit alors la parole, rebelote. Fronçant les sourcils et dans un geste irréfléchi, Léda prit alors l’oreiller domestique du Sommeil et le lança de toutes ses forces dans le jardin, il finit sa course dans le ruisseau. Le Sommeil se réveilla instamment et avant de se jeter à la rescousse de son oreiller chéri, prit la faux de la Mort pour ne pas avoir à se mouiller en récupérant son coussin. En voyant la panique dans le regard d’Hypnos, Léda, rougissante le rejoignit au bord du ruisseau ou la complainte d’Hypnos s’éleva en gémissant, presque hurlant et articulant parfois avec difficulté "Teddy". L’oreiller domestique avec ses petites papates s’était accroché à la faux de la Mort et le Sommeil le tira hors de l’eau, serrant contre lui son Teddy. Léda dévisagea tour à tour l’oreiller et son maître avec une pointe de jalousie avant de se détourner : Ce gars devait être complètement dingue c’était la seule explication. N’oublions pas : cette soirée était un bal masqué, il était donc pour Léda déguisé. Un thrène sembla s’élever derrière la jeune femme, alternant joie et voix brisée. Tout çà pour un oreiller ? La voix de Léda se fit entendre dans le silence du jardin, une voix de défi.

"Je parie que je dors plus que toi"

Le Sommeil la regarda avec des yeux éberlués. Une mortelle prétend plus dormir que le Sommeil ? Léda vit Hypnos se redresser la Faux à la main et l’oreiller le suivant fidèlement. Le jeune homme voulant jauger la pauvre petite mortelle qui osait dire des bêtises pareilles, ne se rendant pas compte qu’elle ne savait pas qui il était. S’approchant à quelques centimètres de la jeune femme qui soutenait son regard inquisiteur il … rien. Le Sommeil vacilla, s’appuyant inconsciemment sur la faux de la Mort pour rester droit mais rien à faire, il bascula… droit sur Léda. Elle n’eut pas le temps esquisser un mouvement la faux se planta entre Léda et le Sommeil qui lui ne s’en aperçut pas. Les yeux écarquillés de Léda finirent par devenir opaque, sans un bruit, tandis que le sang du Sommeil goûtait dans la plaie béante de son ventre. Teddy, timidement s’approcha de la morte et s’installa entre le Sommeil et elle …



… Teddy au pied ou je te plume. L’oreiller de son mari émergea de derrière le canapé tremblant sur ses petites pattes. Pasethée l’attrapa et lui expliqua doucement que s’il ne lui montrait pas tooout de suite ou était son mari, elle s’énerverait. Et elle était sûre que Teddy ne voulait pas voir çà hein ? L’oreiller domestique sauta de ses bras et emmena la déité jusqu’à la cave ou elle trouva son époux affalé dans une position plus qu’étrange pour tout humain normal. Certes il n’était pas normal, ni humain. Avec un soupir, Paséthée attrapa Hypnos par les bras, le calant sur son dos (et oui elle est assez … forte) et entama de monter les marches de l’escalier qui menait à la cave. Au sommet une jeune dame regardait d’un air inquiet le Sommeil qu’elle croyait évanoui. Il ne perdait rien pour attendre….

IV.Autres

Inventaire : Un éventail qui évente tout seul.
Style de Combat : Se battre ? C'est trop fatigant de se battre ! Pourquoi ferait-elle une chose pareille ? (Mais en fait, elle hurle si fort que son adversaire devient sourd XD)
Relations : Le Sommeil, qui l'a fait naître et dont elle est la compagne.

[Code Validé par Titanya]

Elle a eu la force de porter le Sommeil? Wouah! Ca l'a pas trop fatiguée au moins?