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 La Guerre et le guerrier

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Sheynn
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Sheynn


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MessageSujet: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeDim 11 Nov - 13:49

Sheynn avait fermé les yeux. Appuyé contre une colonne, il était plongé dans un intense effort mental. Il faisait souvent cela pour tuer le temps ou lorsqu'il attendait quelque chose. Le but de cette méditation était simple, ce n'était ni de se calmer, ni de se concentrer, ni de réfléchir, ni de faire le point sur la situation mais de ramener ses anciens souvenirs. Lorsque ses souvenirs avaient disparu, ils ne s'étaient pas purement et simplement envolés, mais ils étaient partis en laissant une trace d'eux, comme une empreinte du passé, une ombre d'eux faite de fumée... Sa mémoire était divisé en deux parties: la partie nette et précise de la vie qu'il avait mené sur le Crépuscule, faite essentiellement de combats, et l'autre partie, beaucoup plus mystérieuses, qui était comparable à un véritable océan de brume. Parfois, par le fait du hasard, d'un événement, d'une rencontre, d'une parole, d'une odeur ou d'une image, l'ombre d'un de ses anciens souvenirs émergeaient doucement de cet océan de brume, comme un îlot au milieu d'un océan de blancheur, cela n'arrivait pas souvent, pas plus de trois ou quatre fois par an et bien souvent, le fragment émergé du souvenir replongeait dans les méandres insondables de l'oubli bien avant qu'il ait réussi à le localiser. Cependant, parfois, il parvenait à agripper mentalement le fragment, l'empêchant de disparaître, commençait alors une véritable lutte mentale: tel un prospecteur cherchant une unique pépite d'or dans un lac de plusieurs centaines de kilomètres carrés, il devait faire preuve de tactique, de stratégie, de ruse, de perspicacité, d'abnégation pour pouvoir le déterrer complètement et tel un affamé disputant le dernier bout de pain de la ville à une horde de gens tout aussi affamé, il devait agripper et tirer de toutes ses forces pour ne pas lâcher prise, car les fragments semblaient posséder une volonté propre et ils ne voulaient surtout pas être reconstitués, cela lui donnait parfois l'impression de devoir sortir à l'aide d'une corde un éléphant de sables mouvants... Ces intenses combats mentaux qui duraient parfois plusieurs heures le laissaient plus fatigué que s'il s'était battu physiquement pendant une dizaine d'heures. Parfois, le fragment parvenait à s'enfuir, échappant à Sheynn et se dissolvait dans l'océan de brumes et les chances de retomber sur un fragment déjà vu étaient minimes mais parfois aussi, ils parvenaient à complètement arracher le fragment à l'emprise de l'océan de brumes, alors l'ombre redevenait visible et la fumée devenait matérielle: le souvenir était reconstitué! Bien d'innocentes personnes avaient été les victimes involontaires de sa fureur lorsque le Guerrier Rouge, après s'être démené pendant des heures pour ramener un souvenir, voyait celui-ci lui échapper ou alors n'avoir qu'une importance négligeable (exemple: le nombre de marches d'un escalier)...

Dans le temps présent, le souvenir s'était laissé étrangement facilement déterré, comme s'il voulait revenir de lui-même dans la mémoire de Sheynn: après seulement un quart d'heure d'efforts mental, il put contempler le souvenir reconstitué qu'il venait de déterrer: à priori, il s'agissait d'un quatrain, un court poème en quatre vers qui avait été inventé par un peuple ancien en des temps reculés, un peuple qui craignait et vénérait la Mort... Sheynn ignorait le nom de ce peuple, quand il avait vécu et où, il savait juste que ce peuple avait pour principale divinité la Faucheuse et qu'ils avaient appris à la craindre en raison de ses sautes d'humeurs... Parmi la quarantaine de souvenirs récupérés, la plupart étaient accompagnés d'éléments indescriptibles ou incompréhensibles... En substance le poème disait:

"Vel Althian nérian moir tujka siomy
Zuul valion faa merio usup chey
Berael fellïn dulvu ash renntio sury
Mellare Tarskmyn helle ajulno aréatey..."


Le poème état écrit dans l'ancien alphabet arkhanien, langue que parlait ce peuple et que Sheynn, étrangement et sans savoir pourquoi, comprenait et maîtrisait aussi, en gros, cela voulait dire:

"La Mort vient tourner autour de moi
Elle vient et me murmure à l'oreille
Avec des mots que je ne comprends pas
La promesse de douleurs sans pareilles..."


Le poème fit froid dans le dos à Sheynn, non pas à cause du sens des mots, mais parce qu'il semblait avoir un étrange rapport avec la situation, parce que la Mort existait aussi dans ce monde... Parce qu'elle était aussi présente dans cette salle... Et parce que vu que Sheynn lui avait manqué de respect, elle voudrait sûrement se venger... Aïe... avait-il commis une gaffe en se comportant ainsi? Les paroles semblaient sonner comme un avertissement du genre: "fais pas le con avec les divinités (en l'occurrence la Mort), t'es mortel, pas eux, si tu les provoques, tu seras sûr de le regretter ensuite..." "La promesse de douleurs sans pareilles" (glups!)... Noté: à l'avenir, il ferait attention à être courtois et respectueux avec les divinités... Mais il y avait autre chose aussi, ce n'était pas la première fois qu'il éprouvait l'étrange sensation d'être guidé, comme si on manipulait subtilement ses actes, comme si on prédestinait ses actions... bien souvent, il avait réagi d'une étrange manière dans diverses situations, et à chaque fois, cela lui avait sauvé la vie, d'autre fois, les événements et les gens semblaient agir inconsciemment en sa faveur, comme si quelqu'un les contrôlait... Et il avait noté l'étrange irrégularité des efforts qu'il devait commettre pour déterrer ses souvenirs: parfois, comme dans l'instant présent, les souvenirs venaient quasiment d'eux-même, mais dans d'autre cas, malgré tous ses efforts, les fragments refusaient obstinément de sortir de l'océan de brumes... Ce pouvait-il qu'il y ait quelqu'un qui veille secrètement sur lui et qui manipulait les événements comme les actions? Il avait beau réfléchir, il ne voyait qu'une seule personne capable de faire une telle chose: "S..."

Il rouvrit les yeux et réintégra l'instant présent, il constata alors que quatre personnes venaient de quitter la salle: Max Hollow, qui devait s'être dématérialisé pour aller dans un endroit plus frais et avec une atmosphère moins lourde, en ce moment, il devait sûrement être en train de se saouler la gueule... La Mort qui, visiblement offensé, avait disparu, sûrement pour aller faire son boulot, Sheynn espérait qu'elle n'était pas trop rancunière... L'esprit femelle qui était allé prendre l'air dehors, Sheynn aimait bien les esprits, il envisageait même d'aller lui parler mais pas tout de suite en tout cas et la petite fille rousse qui semblait être bien plus qu'une petite gamine venu danser un peu et qui semblait pour l'instant en train de se geler dehors... Mais ces la sortie de ces quatre personnes était balayé par l'arrivé d'un nouveau personnage dans la salle de bal: tout de noir vêtu, l'Empereur semblait être enfin arrivé! Sheynn envisagea pendant un instant de lui bondir dessus pour lui régler définitivement son compte mais il abandonna pour plusieurs raisons: primo, l'Empereur était un adversaire à ne pas prendre à la légère, en cas d'affrontement direct, Sheynn savait qu'il n'aurait pas beaucoup de chance de vaincre ainsi un adversaire âgé de plus de dix mille ans, il lui faudrait encore beaucoup s'entraîner... Secundo, Sheynn doutait de pouvoir vaincre tous les gardes placés entre lui et Méphystophélès sans compter tous les autres répartis dans la salle... Tertio, il avait beaucoup trop attiré l'attention pour le moment, il était hors de question d'agir encore une fois en solo: il ne ferait rien tant que d'autre Rebelles ne se bougerait pas un peu, Max Hollow l'avait épargné mais il doutait d'une telle clémence de la part du Vampyr... Quartio: L'Impératryce venait de se réveiller de nouveau et selon les rumeurs, elle avait des tendances sadiques, il n'avait donc aucune envie de se faire capturer puis livré à ses "bons soins" en tentant stupidement d'assassiner son mari...

pendant un instant, la tristesse et la solitude lui pesa à nouveau sur les épaules tel une chape de plomb, il repensa à son destin: se battre, dans le passé, dans le présent, dans le futur, sans maison, sans amour, sans espoir, et sans savoir sa destinée... Il repoussa le chagrin qui lui venait, car il avait senti que sa deuxième personnalité commençait à s'éveiller, et il n'en avait pas vraiment besoin pour le moment! Il poussa un profond soupir:

"Aaaaaah... Que puis-je donc faire...?"

Ce qui lui fallait, c'était une personne avec qui discuter, mais Max Hollow avait quitté la scène et l'esprit n'était plus visible nul part, il n'avait aucune envie de se mêler aux courtisans pour qui les uniques sujets de discussion sont: "le sexe, la bouffe et le fric" ni aux courtisanes qui ne valait pas mieux: "et mes bijoux... et ma robe... et mon maquillage... et mon mari... et ma famille..." (beurk!) Ce qu'il lui fallait, c'était quelqu'un semblable à lui, quelqu'un qui puisse le comprendre, mais le seul problème, c'était qu'il n'y avait personne... Il releva brusquement la tête: mais si il y avait quelqu'un! Quelqu'un qui ne vivait comme lui que par et pour les combats et les batailles! Qui se réjouissait des clameurs des vainqueurs et des cris des vaincus! Qui s'enivrait des hurlements d'agonies, des fontaines de sang, des chocs des armes, de la fureur âcre du combat et de la vitalité qui animait tous les êtres en cet instant! Il se mit à arpenter la salle du regard rapidement, murmurant entre ses dents:

"Bon sang... Mais elle est où cette fichue Guerre?!"

[Cééé bon, la Guerre, tu peux poster maintenant! j'mexcuse por le retard mais au moment où j'allais poster mon post y'a tout kia beugué, donc j'ai dû tout réecrire (l'horreur...)!]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMar 13 Nov - 8:55

Et me**e. Pourquoi toutes les belles ondes qu'elle s'em...bêtait à balancer sur tous ces guerriers étaient-elles toutes rejetées? Ca l'énervait. Ca l'énervait au plus haut point. Comment pouvait-on imaginer plus grand enervement? Si elle s'était écoutée, elle aurait tout cassé. Mais l'Entité l'aurait réprimandé. Sa p'tite famille aussi. En particulier sa chèèère soeur jumelle. Pourquoi ce lascar en rouge qui voulait faire copain-copine avec sa grande soeur la Mort n'avait-il que ce mot aux lèvres? La Paix, la paix, La paix, la Paix... ça dépendait des majuscules. Quoi qu'il en soit, on aurait dit que c'était le seul mot disponible dans son vocabulaire- qui devrait normalement être étendu, pour un conseiller!-
Mmh... Et maintenant qu'il ne se passait plus rien, que pouvait-elle bien faire? Elle alla se poser contre la fenêtre. Sa soeur était partie. Elles se reveraient, evidemment. Mais elle était quand même, pour l'instant, partie. Et La Guerre se sentait un peu seule au milieu de tous ces humains qui ne pensaient qu'à se baffrer. Ou à regarder de belles personnes du sexe opposé. Ou parler vêtement. Ou famille. On aurait dit la fête suivant des fillancailles. Tout le monde il est gentil, tout le monde il est content. Et qui c'est qui est intelligent dans le tas? Toutes ces personnes plus imbéciles les unes que les autres, qui avaient prit les évenements de la soirée comme ils venaient, comme un gentil petit spectacle aux effets spéciaux soignés. Comme une charmante petite pièce de théatre dont la fin reste incertaine. Comme une petite convention où on aurait payé des acteurs pour divertir. À croire que le ciboulot de la plupart des invités était desespérément vide. Qui, franchement, pourrait rester joyeux, après avoir vu l'Impératryce manquer de partir, la reine des rebelles manquer de prendre le pouvoir, un Max Hollow manquer de mourir, et La Mort manquer de tuer tout le monde parce qu'elle était légerment, très légerement en colère? Et bien à priori, tous les convives présent à ce joli, mignon petit bal. C'était à vomir.

La Guerre posa son front blanc contre la vitre fraîche. Pourquoi ne se passait-il rien? C'était déprimant. Elle s'assit e se remémora quelques batailles qu'elle avit déclanchées par amusement. Combien de fois avait-elle fait débuter une guerre par caprice? Tant de fois que les guerres existaient. Car l'Entité lui avait fait le plus grand des cadeaux: le libre-arbitre. Elle déclenchait une guerre quand elle le voulait, où elle le voulait. Elle décidait de son ampleur, de son impact, de son résultat. Et bizarrement, elle n'en faisait jamais trop. Pourquoi? Car il n'y en avait jamais assez. Tous les hommes rêvent de se battre un jour. Personne n'y echappe. Elle se rappella d'une phrase que lui avait un jour chuchoté l'entité, écrite par un savant homme de l'autre monde, nommé Michel Audiard: "A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître." Elle était tellement d'accord avec cela. Les personnes à qui elle avait accordé de vivre un peu plus longtemps pendant une guerre, c'est parce qu'elle voulait les connaître. Ou alors parce qu'elle les connaissait. C'était quelque chose de bien faible et puéril, mais c'était ça, le libre arbitre. Elle en disposait comme elle le désirait. Mais... était-elle juste? Faisait-elle ce qu'il fallait? Elle observa les corps qu'on emportait encore de la petite bataille. Sous une civière pendant, ballant, un bras d'esclave. Un bras d'enfant. Etait-elle aussi juste qu'elle le pensait? Puis elle secoua la tête fièrement. Si elle avait le pouvoir sur les êtres, elle l'utiliserait. Elle n'avait pas à avoir de remords. Elle était la Guerre. Elle se rappella son frissonement de plaisir qui l'avait parcourue lors de la bataille. Oui, que cela avait été délicieux.

Elle alla au buffet et prit nonchalament une coupe de vin blanc. Pourquoi blanc? Car elle trouvait son goût très fin. Et oui, même si on était une divinité sadique, maochiste, folle, névrosée, belliqueuse, susceptible, irrascible, prétentieuse, et qu'en plus on avait un corps magnifique, ça n'empêchait pas d'avoir un peu de bon goût, une fois de temps en temps. Elle bu donc avec délectation le liquide jaune pâle, qui coulait, chaud, dans sa gorge. La Guerre tenait extrêmement bien l'alcool. Normal, me diriez-vous, puisque l'alcool n'a aucun moyen d'aller dans son sang, vu qu'elle n'en a pas. La Guerre n'a pas un corps "normal", à proprement parler. C'est une couche de substitution, c'est ainsi qu'elle apparaît à ceux qui la voie. Mais entre divinités, elles se voyaient comme elles étaient vraiment, Guerre, Paix, Mort, Sommeil, Famine, et toute la petite famille. Elles étaient des êtres, des Entités mineures, indéfinissables, des choses qui étaient mais qui n'existaient pas réellement. Des choses à qui les hommes avaient, par leur propre péché, donné corps. Si toute ces choses existaient, c'était pour permettre un équilibre. Là où il y avait le Bien, il y avait le Mal. Après, cela dépendait de chacun de juger ce qui était bien, ce qui était mal. Cela dépendait de toute chose de choisir si la Paix, la Mort, et tous les autres étaient là juste pour faire joli, ou pour faire régner leur spécialité. Et c'est ainsi qu'elles furent icônomisées, imagées, inventées. Et elles choisissaient alors l'apparence qui leur plaisait le plus. La Guerre avait eu maintes apparences, données par les hommes. Elle avait été masculin, féminin, asexué. Elle était parfois imagée comme une déesse puissante et protectrice. D'autres fois comme un dieu belliqueux et sanglant. Elle était pire. Car la Guerre n'est pas juste, comme pourraient le penser les adorateurs d'une de ses images, nommée Athéna. La Guerre frappe aveuglement, avec plaisir, elle ne se soucie pas de savoir qui va gagner. Elle désire seulement voir les vaincus pleurer à genoux devant les vainqueurs. Toutes les pitiés, tous les massacres insensibles, elle n'en compte pas le nombre. Elle veut juste voir l'ampleur des petites touches qu'elle frappe parfois. Elle veut juste se rendre compte de son pouvoir. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui peut être représenté comme bénéfique et bon. C'est pourquoi les cheveux noirs et croulants, la peau pâle, les lèvres rouges et les immenses yeux sombres cernés de noir, dans lesquels brillaient toujours une envie de violence insatiable, était l'apparence de la Guerre. Si on avait pu prendre un grand nombre de vices et les combiner ensemble, on aurait obtenu La Guerre. Et c'était une des choses qui plaisaient d'ailleurs le plus à la déesse, dans l'ensemble de son entité. Son incroyable et terrible péché. Le fait qu'elle était ce que personne au monde n'aimerait être, ou totalement être. Certaines personnes, comme les Empereurs du crépuscule, se rapprochaient de ce qu'elle était. Mais ne l'égalaient jamais. On ne pouvait être comme La Guerre, comme La Guerre ne pouvait être comme les hommes. Bien que techniquement, elle pouvait, si elle le désirait, éprouver des sentiments. La plupart du temps mauvais.

La Guerre poussa un profond soupir. Elle s'ennuyait passablement. Elle vit alors arriver, discrètement, l'Empereur Méphystophéles à son trône. Ah, son "meilleur ami". Il n'y avait personne d'autre qui pouvait le plus se rapprocher de son statut. Il était une autre forme de Guerre. Elle était la Guerre impétueuse, qui frappe au hasard, pour son bon plaisir. Il était la guerre calculatrice, précise et tranchante, qui ne frappait qu'en un point, et pour ses interêts uniques. De toutes les "poupées tyrans" que la Guerre avait pu s'amuser à faire joujou avec, Méphystophélès était la meilleure invention. Quelque chose qui ne vit que pour vaincre ses ennemis. Il était froid, implacable, et surtout, vampyr. La plus belle invention des sorcière après le shabbat. Le plus froid des objets après le cristal gelé. Le plus sanglant après Elle, La Guerre. Bref, un bien bel objet dont il fallait se servir sans modération. Mais ce soir-là, elle n'avait pas envie d'insuffler à Méphysto une terrible vangeance pour les élements passés de la soirée. Elle n'avait pas envie non plus de lui envoyer imperceptiblement une peau de banane pour qu'il s'étale par terre et ordonne de tuer tout le monde en grognant des infamies. Elle avait juste envie de parler un peu.
Stop. Pause. Parler? Oulah, ce vin n'était pas bon pour sa santé. Elle reposa la coupe à moitié pleine. Ou à moitié vide, ça dépend du point de vue. Elle se mit alors à chantonner une petite chansonnette qu'elle aimait beaucoup.


"Un, deux, trois...nous irons au bois."

Le bois, c'est fort simple, elle y était déjà. De toute manière, le parquet sur lequel les danseurs évoluaient était parfait.

"Quatre, cinq, six...Cueillir des cerises."

Ah, ces mortels, ces êtres, tous petits, tous inferieurs, tous riquiqui, aussi faciles à déguster que des cerises, se tenant seuls, par paire, en grappe...

"Sept, huit, neuf...Dans mon panier neuf..."

Elle regarda ses bras blancs. Que sa robe était belle, ce soir! Elle fit disparaître alors sa lance qui était restée près du siège vide de Hollow. Elle pourrait attirer la convoitise.

"Dix, onze, douze...Elles seront toutes rouges!"

Il était délicieux de songer aux effusions de sang que pouvait provoquer un claquement de doigt, un souffle près d'une oreille, une malancontreuse bousculade. La Guerre était passée maître incontestée en déclenchement de petits conflits destinés à partir en grosse cacahuète.

Bon Dieu, mais que pouvait-elle bien faire? Chanter c'est bien, imaginer des plans tordus pour voir les gens s'entre-tuer c'est mieux, converser seule à propos de Méphystophélès c'est super, mais qu'allait-elle faire à la fin, nom de nom??
L'autre Hollow était parti elle ne savait où, et il ne serait donc plus à même de balancer à sa soeur qu'il la plaignait, pauvre immortelle toute puissante. D'ailleurs la soeur en question s'était barrée avec tous les effets spéciaux qui convenaient. Titanya était redevenue elle-même, un peu pentelante, faisant beaucoup moins la fière qu'en début de soirée. La fille rousse qui était sûrement à la solde d'Hollow était sortie, en balançant une phrase que La Guerre avait savouré: les actions, pas la parlote. Quant à l'Esprit qui s'était rammené, elle avait rejoins la fille rousse. Toute manière, La Guerre aimait pas les Esprits. Ils étaient décidément beaucoup trop pacifiques. Impossible de leur faire faire un geste de violence à ceux-là. Et en plus ils étaient pas bavard. Bref, le pire quant à ce que s'attendait La Guerre en tant que compagnon de bavardage. Mais oui! Parler!! Elle devait trouver quelqu'un à qui elle pourrait parler un peu, sans se prendre la tête. Donc quelqu'un qui l'aimerait assez pour pouvoir subir ses délicieuse élucubrations à propos de telle guerre, telle bataille, tel massacre.

Et soudain, elle sut. Le machin humain qui avait fait apparaître son épée d'un tatouage, là. Comment qu'il s'appellait déjà? Bah, il avait pas donné son nom. Mais comme La Guerre sait tout, elle savait que c'était Sheynn. Car elle aime beaucoup s'informer des puissants guerrier, et elle avait entendu parler d'un rebeelle qui faisait apparaître une épée provenant d'un tatouage. Et à priori, c'était exactement ce qu'avait fait le bonhomme. Parfait. Elle se mit donc à arpenter la salle à sa recherche. Elle le trouva finalement quelques mètres devant elle, parcourant la pièce à grandes enjambées. Tiens, il cherchait aussi quelqu'un. Qui donc pouvait-il bien chercher avec tant d'empressement? Elle se rapprocha doucement, et l'entendit alors marmonner dans sa barbe. Enfin, c'est une expression, vu qu'une barbe, il en était dépourvu.


"Bon sang... Mais elle est où cette fichue Guerre?!"

Elle se rapprocha encore, et posa une main sur son épaule. Il était dos contre elle. Il était tout chaud, tout vivant, tout à ses combats. Voilà quelqu'un digne de lui parler. Elle se pencha à son oreille, ses longs cheveux croulant sur le buste de l'humain.


"Oh, je suis cherchée on dirait...Que me vaut votre demande de conversation, jeune homme?"

[bon, désolée pour la taille de la fin du message, c'est pas intentionnel, ça doit être un tit bug :/]
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Sheynn
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeJeu 15 Nov - 14:44

"Oh, je suis cherchée on dirait...Que me vaut votre demande de conversation, jeune homme?"

Sheynn cessa de respirer pendant un moment, pas par crainte ou par peur mais de stupéfaction. Nul ne pouvait entrer dans le périmètre du Guerrier Rouge sans qu'il le sente ou le sache, pour que quelqu'un réussisse à l'approcher sans qu'il détecte sa présence, il fallait vraiment que cette personne soit très entraînée. Que quelqu'un réussisse à s'approcher à moins de 20 mètres de lui, c'était quelqu'un de doué. Que quelqu'un réussisse à s'approcher à moins de 15 mètres de lui, c'était une personne habitué à la discrétion. Que quelqu'un réussisse à s'approcher à moins de 10 mètres de lui, c'était un assassin ou un espion. Que quelqu'un réussisse à s'approcher à moins de 5 mètres de lui, c'était un super professionnel. Mais que quelqu'un réussisse à venir à dix centimètres de lui sans qu'il ne remarque rien, alors c'était carrément surnaturel, divin ! Et à sa connaissance, il n'y avait qu'une seule Divinité dans cette pièce en ce moment... En se retournant lentement, sans se départir de son sourire, il regarda calmement la superbe jeune femme qui lui faisait face puis, tranquillement, comme si il ne s'agissait que d'une conversation mondaine, il lui dit:

"Stupéfiant, vraiment incroyable, et croyez-moi, je n'exagère pas mes mots. La dernière fois que quelque chose à réussi à s'approcher aussi prêt de moi (si on excepte le gâteau envoyé par ce Max, puisqu'il a utilisé des moyens magiques), c'est il y a dix ans, lorsque la foudre m'est tombé dessus... J'avais eu la mauvaise idée de m'entraîner sur une plaine déserte à des kilomètres à la ronde, puis, l'orage a éclaté et j'ai levé mon épée un peu trop haut... Mais heureusement, les brûlures ont disparu trois jours après et je me pouvais me redéplacer normalement une semaine plus tard... Mais je parle et j'oublie même le commencement! Mon nom est Sheynn Zellgadis, mais on me connaît mieux sous le nom de Guerrier Rouge, et vous, j'imagine que vous devez être la responsable d'une bonne partie de l'agitation de cette soirée, celle que l'on connaît communément sous le nom de La Guerre, n'est-ce pas?"

Ce n'était pas une question, simplement un constat des faits. Sheynn observa son étrange interlocutrice, pour qu'elle accepte de discuter avec lui, alors qu'elle détestait la parlote, il n'y avait que trois raisons possibles: primo, la Guerre devait être complètement saoul pour qu'elle oublie son rôle. Secundo, elle devait vraiment n'avoir rien à faire pour tailler la discussion avec un parfait inconnu. Tertio, elle devait être schizophrène et avoir plusieurs personnalités, en ce moment, ce devait être celle capable de tenir une discussion sans couper la gorge de l'interlocuteur au premier mot de travers... Mais laquelle des raisons était-ce? Il n'en savait rien, pour autant qu'il sache, il y avait aussi une probabilité que les trois raisons soient bonnes... Elle était vraiment magnifique, avec ses longs cheveux noirs tombant en cascade, ses fascinants yeux limpides, son corps sublime et admirablement proportionné et son sourire certes carnassier, mais si envoûtant... Rien que pour se disputer la Guerre, tous les jeunes hommes en quête de femmes dans tous le pays aurait très certainement déclenché une gigantesque guerre... Mais la Guerre n'était à personne, indépendante libre, elle voyageait où bon lui semblait et provoquait à sa guise les combats et les querelles... D'ailleurs, en parlant de dispute et de querelles, il semblait que la présence de la Guerre même réchauffait l'air: deux courtisans avaient commencé à se bousculer, sûrement pour disputer une danse à une jeune fille et trois courtisanes avaient commencé à se disputer, sûrement au sujet de leurs maquillages, se lançant à la tête tous les noms d'oiseaux de leurs vocabulaires. La Dévoreuse d’Âmes elle-même semblait prêt à faire un nouveau carnage… Sheynn savait que de par sa nature même, la Guerre était impulsive et imprévisible, il ferait donc mieux de réfléchir attentivement à ses paroles et à ses actes. Il nota également qu’elle ne tenait pas sa lance, devait-il se sentir rassuré ou l’inverse ? Il commençait à se dire que finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée de converser ainsi avec une telle divinité. Néanmoins, si il l’envoyait balader, il était sûr qu’elle ne le prendrait pas très bien… Il avait libéré un dragon, à lui de l’affronter…

"Disons que si j’avais envie de vous parler, c’est parce que je me pose quelque questions en ce moment, d’ordre matérielles, psychologiques, temporelles, mémorielles et sentimentales… Par exemple, vous régnez sur la violence, vous créez le désordre, vous provoquez les massacres et générez les tueries, mais qu’est-ce que cela vous apporte en dehors du plaisir et de la satisfaction ? Comme pour moi, je guerroie, je combat, je tue et je me bat mais qu’est-ce que cela m’apportera en fin de compte ? Je sais que c’est la voie que j’ai choisie, ou plutôt, qu’une certaine personne m’a attribuée, et je compte bien la mener jusque au bout… Cependant, parfois, je m’interroge sur le bien-fondé de mes actions… Cela ne vous est-il jamais arrivé ? La Guerre peut-elle ressentir de la tristesse ? Peut-elle éprouver des remords et des regrets ? Peut-elle avoir honte de tous ces morts dont elle est responsables ?"

Sheynn craignit pendant un instant d’être allé trop loin, après tout, nul ne sermonne la Guerre ou ne peut lui demander de rendre compte de ses actes, mais il cherchait des réponses et il voulait les obtenir. La Guerre était imprévisible, nul ne pouvait prévoir ses humeurs, quel serait sa réaction cette-fois-ci ?

[Comme le dit le bon vieil adage: lorsqu'on prend le taureaux par les cornes, toujours le prendre par les sentiments! Kess tu vas me répondre? Bon, je sais que j'ai été long, mais j'ai plein de contrôles à réviser!]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeLun 19 Nov - 23:55

Elle prenait plaisir à voir ce mortel se crisper entre ses bras fins. Il était troublé. Il ne l'avait sûrement pas sentie venir. De toute manière il aurait été dur de sentir venir une divinité, vu que techniquement, elle n'existait pas. Qu'allait-il faire à présent? Il était vrai, elle le reconnaissait, qu'elle l'avait mis en embarras. C'est vrai, quoi, vous feriez quoi, vous, si une semi-divinité vous prenait dans vos bras, en sachant que la divinité en question est susceptible, et qu'un seul faux-pas peut vous coûter votre tête? Il y avait plusieurs choix qui s'offraient à lui. Soit il l'ignorait royalement, soit il se braquait et l'attaquait, soit il commençait à discuter. Ce fut la troisième qui gagna. Il se retourna, La Guerre garda les bras autour de lui. Il souriait. Ce ne fut qu'à ce moment que La Guerre se rendit compte de la beauté de l'individu qu'elle venait d'accoster. Fin et musclé, il était plus grand qu'elle, et avait un magnifique visage, légèrement androgyne. Ses cheveux étaient fins et en bataille, roux foncé. Rouges, même. Magnifiques, ces cheveux. Son regard descendit, et elle aperçut ses yeux. Verts, moqueurs, sceptiques dans la circonstance (on rappelle à l'auditoire que la Guerre tient toujours Sheynn dans ses bras), ils étaient mi-pétillants, mi-éteints. Ils étaient énigmatiques, ces yeux, à la couleur si spéciale. La Guerre n'avait jamais vu ce vert auparavant. Il faut dire qu'elle préfere le rouge. Mais pour ce qui était du rouge, il y avait ses cheveux, et son manteau, son grand manteau qui le dissimulait entièrement. Si La Guerre n'avait pas tenu l'humain dans ses bras, elle n'aurait pas sû qu'il était si svelte, tout en étant fort comme un guerrier béni par l'Entité. Ses mains se balladèrent sur le dos du jeune homme, imperceptiblement. Elle sentit une force émanant de là. Elle laissa ses mains, qui étaient très bien là où elles étaient, et écouta ce que le jeune homme avait à lui dire. En effet, elle ne connaissait pas l'âge réel de notre ami.

"Stupéfiant, vraiment incroyable, et croyez-moi, je n'exagère pas mes mots. La dernière fois que quelque chose à réussi à s'approcher aussi prêt de moi (si on excepte le gâteau envoyé par ce Max, puisqu'il a utilisé des moyens magiques), c'est il y a dix ans, lorsque la foudre m'est tombé dessus... J'avais eu la mauvaise idée de m'entraîner sur une plaine déserte à des kilomètres à la ronde, puis, l'orage a éclaté et j'ai levé mon épée un peu trop haut... Mais heureusement, les brûlures ont disparu trois jours après et je me pouvais me redéplacer normalement une semaine plus tard... Mais je parle et j'oublie même le commencement! Mon nom est Sheynn Zellgadis, mais on me connaît mieux sous le nom de Guerrier Rouge, et vous, j'imagine que vous devez être la responsable d'une bonne partie de l'agitation de cette soirée, celle que l'on connaît communément sous le nom de La Guerre, n'est-ce pas?"

Elle sourit, d'un sourire plus doux que celui auquel on se serait attendu. C'était un sourire presque sincère, un de ces sourires qu'elle n'offrait que très rarement, à de très rares personnes. L'une de ces personnes était La Mort. Alors, si ces sourires étaient si rares, pourquoi en avait-elle offert un à cet humain qu'elle venait de rencontrer? Elle ne le savait pas, mais il était très interessant. Et il avait l'air puissant. S'il était gentil, elle lui offrirait peut-être, plus tard, un combat. Un combat où elle l'épargnerait, cela va de soi. On ne peut pas, franchement, tuer un guerrier qui a tant de victimes à son actif. Ce serait un trop beau gachis. Elle se lova encore un peu plus dans les bras du guerrier, qui lui avait dorénavant dit son nom: Sheynn. Un bien joli nom, tout cela. Elle espérait qu'il ne la lacherait pas trop tôt. Il tenait bien chaud.


"Oui, communément appellée La Guerre, certains me connaissent aussi sous le doux nom d'Ényo, d'autres ne m'appellent pas, il me maudissent. Vous devez plutôt être de ceux qui ignoraient mon prénom. Ényo. Retenez-le bien. Peu de gens seraient capables de le connaître. Enchantée. Comme vous le dîtes si bien, je suis responsable de l'agistation. Mais c'est mon rôle. Et même si je n'avait pas été là physiquement, les choses se seraient passées ainsi. Ne me demandez pas pourquoi. Vous vous nommez donc Sheynn? Oui, c'est bien ce qu'il me semblait. Vous savez, en tant que maîtresse des guerriers, je me dois de connaître les plus puissants d'entre eux, et vous êtes sur ma liste. Je suis bien contente de vous rencontrer. Au moins j'ai quelqu'un qui me comprend à qui parler. Et pour ce qui est de vous approcher, et bien on peut dire que je suis allée "vite". Mon corps n'est pas réel. Il n'a pas de substance. Même ici, quand vous me voyez juste contre vous, je doute que vous ressentiez une réelle présence. Peut-être un peu de chaleur, mais pas une présence."

Elle agita vivement ses cheveux croulants sur ses épaules et le torse de Sheynn. Il la dévisageait, pensif, comme pour bien réaliser que ce n'était pas une créature vivante, mais bien une divinité qu'il avait devant lui. Elle sourit. Son pouvoir s'échauffa, et des petits conflits, sans grande importance, éclata un peu partout dans la pièce. Elle sourit, et manqua de se pelotenner dans les bras de Sheyn, comme un chat satisfait. Mais elle y renonça vivement. De quel droit pouvait-elle ainsi flancher? Elle ne se blottirait contre lui que quand elle l'aurait décidé. Elle était déjà assez près. Même trop. Elle se rendit soudain compte, en pleine clarté, qu'elle le serrait un peu plus, engourdie par la chaleur étrange que dégageait son dos, une chaleur magique. Elle déssera son etreinte, et recula à deux pas de lui. Il y a des mesures à ne pas dépasser. Puis il recommença à parler, et cette fois, il n'y alla pas avevc des pincettes.

"Disons que si j’avais envie de vous parler, c’est parce que je me pose quelque questions en ce moment, d’ordre matérielles, psychologiques, temporelles, mémorielles et sentimentales… Par exemple, vous régnez sur la violence, vous créez le désordre, vous provoquez les massacres et générez les tueries, mais qu’est-ce que cela vous apporte en dehors du plaisir et de la satisfaction ? Comme pour moi, je guerroie, je combat, je tue et je me bat mais qu’est-ce que cela m’apportera en fin de compte ? Je sais que c’est la voie que j’ai choisie, ou plutôt, qu’une certaine personne m’a attribuée, et je compte bien la mener jusque au bout… Cependant, parfois, je m’interroge sur le bien-fondé de mes actions… Cela ne vous est-il jamais arrivé ? La Guerre peut-elle ressentir de la tristesse ? Peut-elle éprouver des remords et des regrets ? Peut-elle avoir honte de tous ces morts dont elle est responsables ?"

"En dehors du plaisir et de la satisfacion, dîtes vous? De la tristesse? Des regrets? De la honte? Est-ce que vous vous rendez compte de la personne à qui vous parlez? Est-ce que vous vous rendez compte, que, quel soit le plaisir que semer la zizanie peut me procurer, c'est mon devoir de la créer? Je n'ai pas eu le choix de naître, ni celui de me forger un caractère. Je sui née la Guerre, mais je ne le regrette pas, détrompez-vous, si c'était ce que vous vouliez me faire dire. L'Entité m'a créee pour que je puisse semer la discorde chez les humains. La Guerre, le Sommeil, la Famine, La Mort... nous avons été créées pour que vous, créatures, fruit de l'Entité, puissiez mourir! Pour que la vie ne vous soit pas surchargée car personne ne peut partir, qu votre vie ne soit pas trop longue pour que vous puissiez la vivre pleinement! Nous ne servons qu'à réguler ce que vous n'avez pas pu réguler, votre propre vie! Et vous me dîtes, vous, que je devrais avoir du remords sur ce que je fais, alors que c'est mon travail? Je vous trouve bien présomptueux. Vous imaginiez donc que j'étais un être sans cervelle, qui ne semait les combats que pour avoir le bohneur de voir du sang? Certes, cette alternative est possible, mais j'ai commencé à faire cela car je le devais. Vous avez pu, dès votre jeune âge, vous forger, apprendre de vous même, et votre caractère a suivi. J'ai toujours été, depuis ma création, telle que je suis. Et croyez-moi, je ne regrete rien. Sachez que ma jumelle la Paix maintient l'équilibre. Même si nous nous détestons, nous nous comprenons. Nous avons des tâches opposées, mais similaires. Maintenir un équilibre. S'il n'y avait pas de Guerre, il n'y aurait pas de Paix non plus. Nous ne pouvons pas exister sans l'autre. Et de oute manière, vous n'avez pas à me critiquer!!"


Sans s'en rendre compte, elle avait blêmi, dans la mesure du possible, sa peau étant tellement blanche, elle avait répondu du tac au tac, débordante de fureur face à cet impertinent, qui ne comprenait même pas ce que c'était, être une divinité, et sa lance s'était lentement matérialisée dans ses mains. Elle l'avait lentement levée vers Sheynn, qui restait là, crispé, avec son petit sourire, et ça la mettait dans une fureur encore plus grande. Puis, elle contracta ses muscles, et la lance partit tout droit vers le visge du guerrier. Il attendit sûrement le coup, mais il se passa tout autre chose. La Guerre s'était à nouveau approché de lui, et, à la place du métal froid et tranchant, sa main caressait doucement le visage délicat de Sheynn. Les yeux de la Guerre étaient toujours aussi durs. Elle avait soif de sang. Elle voulait connaître cet homme.

"Mais... vous me comprenez, n'est-ce pas?"


[Vraiment, vraiment désolée pour le retard >< j'avais, moi aussi, beaucoup de boulot ><
Pour ce qui est de la réponse, qu'est-ce que tu vas faire, là dessus, hein?? n_n *il va encore trouve une idée de génie, je sens*]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeJeu 22 Nov - 2:45

"Mais... vous me comprenez, n'est-ce pas?"

Bon, au moins Sheynn avait la réponse à sa question: elle n'appréciait pas qu'on la remette en cause, alors pourquoi n'était-il pas content? Peut-être parce que son espérance de vie allait probablement connaître une brusque chute en cas de faux-pas... Intérieurement, il se maudit:

*Bravo Sheynn, décidément, tu te surpasse ce soir: d'abord la Mort, puis la Guerre, tu tiens vraiment à te mettre toute la famille à dos ou quoi? Ce sera qui la prochaine? La Famine? Tu t'es promis tout à l'heure de surveiller tes actes et tes paroles en présence de divinités et dix minutes plus tard tu te mets encore dans les ennuis? Bon, il serait peut-être temps de réfléchir à ses actes et ses paroles, tu ne crois pas?*

Tout avait pourtant si bien commencé... Lorsqu'elle était venu se coller contre lui, il n'avait pas résister sachant que tout geste un peu trop brusque donnerait un aller simple pour une visite de sa soeur, la Mort. Pourtant, il n'avait pas trouvé cela désagréable, loin de là même, il avait même ressenti une étrange chaleur et une douceâtre sensation de bien-être... Il était même flatté qu'elle le reconnaisse comme étant l'un des meilleurs guerriers sur le Crépuscule. Sheynn n'était pas habitué à de telles situations, son expérience en la matière de femme était, en fait, assez limité. Généralement, lorsqu'il se trouvait avec une femme, c'était soit parce qu'elle était une adversaire de valeur digne d'être combattu, soit parce que cette femme lui témoignait de la tendresse et de l'affection sans rien demander en échange (en fait, c'était généralement des femmes qui le trouvait grièvement blessé, baignant dans son sang et/ou inconscient et qui le ramenait ensuite chez elles pour le soigner...). Dans ce cas-là, il lui arrivait de vivre une idylle courte et passionnée avec cette femme(très souvent jeune et jolie), ne durant pas plus de quelques jours (le temps qu'il guérisse). Sheynn avait du mal à exprimer ses sentiments, son beau visage qui lui valait tant d'attention de la part de ces dames n'exprimait quasiment jamais d'émotions, toujours figé dans un éternel masque de froideur. De plus, Sheynn savait que s'il se laissait entraîner par l'amour, sa quête en souffrirait inévitablement: il n'était pas question pour lui de s'amollir ou de se rouiller! C'est pourquoi, invariablement, par un beau matin, en s'éveillant, la jeune femme trouvait une lettre sur son oreiller, unique trace du passage du Guerrier Rouge. Celui-ci ne pouvait rester indéfiniment à un même endroit et c'est pourquoi, sans se retourner, sans une pensée pour la jeune fille qu'il laissait derrière lui, il repartait à la recherche de "S...", l'esprit tout occupé par cette phrase: "Trouve la Plume Blanche. Tu connaîtras alors ton destin..."

Retour au présent. Bon, il lui fallait vite trouver un moyen de se tirer de cette situation à son avantage ou alors il allait bel et bien finir par se faire embrocher. Lorsque elle avait matérialisé la lance, il sut qu'elle n'était pas contente et avait tendu ses muscles, prêt à se battre (même si il doutait sérieusement de ses chances de victoires...). Mais au lieu du contact froid et définitif de l'acier, la Guerre avait tout simplement posé sa main sur son visage et le caressa doucement, ce qui, selon le point de vue et le type de la personne, pouvait avoir plusieurs sens. En l'occurrence, Sheynn comprit que tout n'était pas encore perdu, le caractère lunatique de la divinité lui avait peut-être probablement sauvé la vie, il fallait juste trouver comment réagir... La fuite? Surtout pas, il doutait de pouvoir faire quelques pas avant de se faire harponner par une Guerre hargneuse et furieuse, une réaction peu digne et peu héroïque équivalait à une mort peu digne et peu héroïque. Se battre? En temps normal, c'était ce qu'il aurait fait, mais son adversaire sortait littéralement de l'ordinaire, et avait, disons un peu plus d'expérience que lui. Bon, s'il faisait ça, il connaîtrait au moins une mort digne et héroïque, mais aussi grandiloquente que soit la mort, chacun préférait vivre. Tant que Sheynn n'aurait pas retrouvé la Plume Blanche, Shiraha, cela ne l'intéressait pas de mourir. Parler? Bon, il avait pu constater lui-même l'effet de ses paroles, en clair, elle ne semblait pour le moment pas très disposé à la discussion. Sheynn savait qu'il n'avait pratiquement aucune chance de la raisonner donc oublions un peu la médiation. Il ne restait donc qu'une seule solution, qui n'en était pas moins hasardeuse et périlleuse en temps normal et allait devenir carrément suicidaire dans cette situation... Une sorte de quitte ou double où il mettait sa vie en jeu... Les dernières paroles d'un puissant Être Céleste qu'il avait autrefois vaincu au terme d'un combat de trois heures lui revinrent alors en mémoire:

"Lorsque l'on ne peut contourner ou fuir le danger, alors il faut s'en rapprocher. Chacun doit apprendre à accepter son destin car seul un fou ose aller contre."

L'Être Céleste était mort dignement et Sheynn lui avait lui-même creusé sa tombe, il avait accepté son destin au lieu d'essayer de le fuir et assumait les conséquences de son acte. Sheynn se demandait lui, quel allait être les conséquences de son acte... Le visage toujours impassible, avec son éternel sourire, comme s'il savait depuis le début qu'elle n'allait pas l'embrocher et que cela ne l'inquiétait guère plus que s'il regardait des poissons nager dans l'eau. Il laissa la main de la Guerre courir sur son visage, lui procurant de doux picotements puis, au moment où celle-ci quittait son visage, il leva un bras et attrapa la main au passage. Mais pas de façon brutale et brusque, il la cueillit avec le plus grand soin, comme s'il cueillait une magnifique rose dont les pétales pouvaient tomber au moindre geste. Il sentait ses doigts fins et déliés au creux de sa main et comprit qu'il ne pouvait plus reculer. Il s'approcha d'elle et lui passa une main derrière le dos, sentant le contact de ses cheveux soyeux sur sa main. Il caressa pendant quelques secondes sa chevelure puis, toujours sans se départir de son sourire, attira la Guerre contre lui. Il ressentit son corps diaphane et magnifiquement proportionné entrer en contact avec le sien, à peine amorti par le léger tissu de sa robe et eut un léger frisson en voyant d'aussi près les moindres détails de son visage. Pour quelqu'un qui disait elle-même que son corps n'était pas rée, Sheynn trouvait qu'il était bien assez réel! Il lui murmura alors doucement:

"Je vous comprend comme je suis sûr que vous me comprenez. Nous sommes l'un et l'autre soumis au destin, soumis à nôtre nature, soumis à nôtre destinée. Sans trêve ni repos... Et pourtant, n'est-il pas reposant d'oublier pour un temps tout ce qui nous entoure et de s'accorder un instant d'oubli? N'est-il pas accueillant de trouver un peu de calme et de douceur après tant de guerres et de combats?"

Toujours sans la lâcher, il l'attira vers la piste de danse, chacun s'écartant largement sur le passage de l'homme vêtu de rouge et de cette femme si sublime qui dégageait une impression de puissance presque palpable. Même, si bien évidemment les femmes ne purent s'empêcher de jeter de discrets coup d'œil au beau visage serein de Sheynn et à son corps puissant et les hommes des oeillades beaucoup moins discrètes sur le visage de la Guerre et à tous les détails de son corps que sa robe laissait entrevoir. Puis arrivé devant la piste de danse, où les couples les plus proches les considérèrent d'un oeil plutôt inquiet, prêt à s'éloigner si ils venaient, Sheynn baissa encore d'un cran le ton de sa voix, de sorte que nul sauf la Guerre ne puisse l'entendre:

"Contrairement à beaucoup de gens, qui trouvent que la guerre n'est que barbarie, violence et répugnance, moi, je trouve que la guerre et le combat est une chose noble et splendide où chacun peut enfin se libérer de ses chaînes et se montrer tel qu'il est réellement. Mais désormais, je découvre que la Guerre est en réalité une femme resplendissante et magnifique, ou plutôt devrais-je dire Enyo...?"

Sachant qu'il était peut-être en train de signer son arrêt de mort à cet instant précis, il lui demanda calmement:

"M'accorderez-vous cette danse?"

[Bon, je sais que ça commence à sentir l'eau de rose mais j'avais pas vraiment d'autre choix^^. Please, si possible, ne me tape dessus pas trop fort...]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeSam 24 Nov - 0:19

Il semblait troublé. Son si beau visage, si froid, s'était figé devant la divinité, pendant qu'elle parlait. Puis, quand elle avait abbatu sa lance, puis l'avait caressé de la main, c'est à peine s'il avait cillé. Beau, fort, courageux. C'était vraiment un guerrier qui avait tous les atouts pour lui. Il devait sûrement en profiter. Mais, à ce que pensait la Guerre, il ne devait jamais avoir connu de longues idylles. Des passages, des rencontres, des aides. Mais jamais un véritable amour durable. La langue rouge de la divinité passa sur ses lèvres. Il était tout comme elle, aucune attache. La différence majeure était qu'elle était une divinité, et que passer une vie avec un mortel était quelque peu frustrant. Elle faisait donc son possible pour ne pas prendre d'attache. De toute manière, avec son caractère, elle ne supportait jamais longtemps ses amants, et vice-versa. Le problème étant qu'elle finissait toujours par tuer son ou sa partenaire. Excitant, n'est-il pas? C'est vrai, il est toujours très agréable de se dire que notre esperance de vie est considérablement raccourcie si La Guerre vous trouve à son goût. Celle-ci secoua ses cheveux d'un air distrait. Elle pensait à quelque chose. Si jamais elle arrivait à prendre ce beau mortel, et qu'après, dans un accès de colère, elle le tuait, que se passerait-il? La Mort irait chercher son âme, pour l'ammener dans l'au-delà. Mais elle ne se souciait pas de sa grande soeur. Celle-ci n'avait rien à faire avec les âmes qu'elle emportait. Mais ce qui l'inquiétait, c'était l'entrée au Paradis. En effet, c'était La Paix qui accueillait les âmes des défunts au Paradis. Et parfois, elle n'hésitait pas à en prendre une ou deux sous son coude, quand elle était à son goût. La Guerre fut dégoûtée. Bien, il ne fallait surtout pas le tuer. Car c'était, de toute manière, un trop bon guerrier pour être tué. Comebien d'hommes, de vrais humains, avait-elle vu, qui ne soient, ne serait-ce qu'à sa cheville? Elle ne savait pas, ne le saurai sûrement pas, mais à en juger, sûrement très peu. Mais il était l'exception qui confirmait la règle. Il fallait donc laisser l'exception en vie pour qu'elle puisse engendrer d'autres exceptions. Il n'y avait plus qu'une chose à faire. Se maîtriser. Maître mot.

Enfin, se maîtriser... C'est un bien beau mot, mais malancontreusement, à quelques pas d'elle, comme par hasard, un lycan se mit à mordre tout ce qui passait à côté de lui. Tiens bah ça faisait une belle jambe. Dans tous les sens du terme, puisqu'une soricère était en train de hurler de douleur en observant, dépitée, le moignon sanglant qu'elle avait à la place du fémur. La Guerre aurait voulu aller l'achever, mais cela n'était pas très décent. De toute manière, un loup-garou à côté se chargea d'abréger les souffrances de la sorcière, puis il fut tout juste attrapé avec le lycan, et ils furent exécutés. Froidement, proprement executés. La Guerre était folle de joie. Finalement, elle se maîtrisait plutôt bien. C'aurait pu être pire. Ils auraitent pu achever la sorcière lentement, la grignotant de partout. Les gardes auraient pu lacérer les lycan et loup-garou avant de les tuer vraiment. Les gardes auraient pu se suicider devant un tel carnage. Mais non. Les trois cadavres furent promptement emmenés, et le sol fut lessivé par trois esclaves qui apparurent comme par magie d'un coin sombre de la pièce. La Guerre aimait bien les esclaves. Ils étaient très utiles, et parfois fort jolis. Elle n'avait pas l'occasion d'avoir d'esclave chez elle, puisqu'elle était toujours en vadrouille. Et de toute manière, elle n'avait besoin de subvenir à aucun de ses besoins, puisqu'elle était une divinité. Elle pouvait manger, dormir ou avaoir du plaisir si elle le désirait, mais elle n'en était, techniquement parlant, pas obligée. Mais, officieusement parlant, la Guerre adorait faire des grasses matinées en rêvant de quelques conflits qui finissaient toujours par se réaliser, manger les mets les plus fins, et trouver les créatures les plus rares et belles pour profiter d'elles. Curieusement, elle aurait du se sentir ainsi face à Sheynn, qui semblait, lui aussi, perdu dans ses pensées. Mais, elle ne ressentait aucune aversion ni sadisme conter lui. Ca devait être la première fois que cela lui arrivait. Vraiment étrange. Si jamais ils venaient à approfondir leur relation, lle ne savait absolument pas comment se comporter. Puisqu'elle ne s'était jamais comportée ainsi devant aucun être mineur. Et c'était cela qui la choquait le plus. Cet homme était tellement ressemblant à...elle-même. Comme s'il était une extension d'elle, en masculin. Tout ce qu'il y a de belliqueux. Sauf qu'elle doutait qu'il ai autant de sadisme et de masochisme réunis qu'elle. Le contraire aurait été, pour ce coup, vraiment impossible. Qui, franchement, peut penser faire plus de mal que La Guerre?

Elle se rendit alors compte qu'elle lui caressait toujours la joue. Elle eut un infime froncement de sourcil. Sa joue était douce et veloutée, mais en même temps seche, emaciée. Mais pas trop. C'était un visage creusé, ni pas la fin ni la vieillesse, mais seulement un visage assez osseux sans pour autant désagréable au toucher. Vraiment, très étrange visage. Et ces yeux, mon dieu ces yeux! Ces yeux verts, semblables à aucun autre. C'étai à peine si elle pouvait soutenir ce regard. Elle se demanda alors ce qu'elle faisait avec cet individu, qui la bloquait, qui lui otait toute envie de meurtre contre lui. Bizarrement, une seule et unique personne réussissait, chaque jour, cet exploit: La Mort elle-même. Logique, si on pense au fait que La Mort était la seule personne que La Guerre ne respecte réellement. Puis elle se ressaisit, et enleva sa main qui parcourait la joue de Sheynn. Mais, il la lui saisit, comme on attraperait la main d'un enfant au passage, ou un oiseau effrayé. Il l'avait attrapée promptement, avec une vivacité stupéfiante. Qui est-ce qui parlait de rapidité tout à l'heure? Mais ce n'était pas une rapidité violente et calculatrice, cétait très...doux. Et cela n'était pas déplaisant. Elle faillit grimacer. Elle, apprécier quelque chose de doux?Puis, il la prit, de sa propre initiative, tout contre elle, et caressa ses cheveux. Sa main était chaude. Ses cheveux à elle, était doux comme la soie, et froids comme la glace. Son corps était tout contre elle, enveloppé dans son grand manteau rouge. Elle se demanda comment il serait s'il l'enlevait. Puis elle se reconcentra sur la main qui lui caressait les cheveux. Là aussi, le geste était très doux. Et pas désagréable du tout. À priori, avec lui, rien n'était vraiment désagréable, même un geste, si doux soit-il. Puis, sa bouche fine s'ouvrit, sa voix froide, mais calme, retentit, chuchotée.


"Je vous comprend comme je suis sûr que vous me comprenez. Nous sommes l'un et l'autre soumis au destin, soumis à notre nature, soumis à notre destinée. Sans trêve ni repos... Et pourtant, n'est-il pas reposant d'oublier pour un temps tout ce qui nous entoure et de s'accorder un instant d'oubli? N'est-il pas accueillant de trouver un peu de calme et de douceur après tant de guerres et de combats?"

Bien malgré elle, la Guerre acquieça. Au fond d'elle, son caractère lui hurlait de le gifler, de lui répondre dédaigneusement qu'il avait tord, que l'amour c'était bon pour les faibles, que le calme c'était sa détestée soeur La Paix qui l'ammenait. Mais... L'oubli, pour une soirée, ou un tout petit laps de temps, qu'elle passerait avec lui, serait-ce si grave? Si elle se laissait, rien qu'un tout petit peu, envahir par un peu de douceur? Au fond, il avait raison. Même un guerrier comme lui faisait preuve de sagesse, et s'arrêtait parfois. Mais La Guerre, elle, ne devait jamais s'arrêter. Elle ETAIT comme cela, elle n'y pouvait rien, elle était apparue ainsi. Et ne disparaitrait pas. Mais... Pourquoi tout le monde sauf elle aurait droit à un tout, tout petit répis? Le combat qui se mena en elle stoppa alors. Elle se décrispa, et se laissa guider à travers la foule interloquée de voir un couple si resplendissant. Mais, une once de son véritable caractère ressortit quand elle vit, goguenarde, les nombreuses oeuillades que lui infligeaient des individus mâles. Comme réponse, elle s'autorisa l'insolence. Sa robe était déjà courte. Et bien, elle la releva un peu du côté gauche, laissant apercevoir le porte-jarettelle. Elle vit, riante, les yeux des messieurs s'exorbiter, les dames se crisper, et Sheynn amusé à ses côtés. Mais elle remonta encore un peu, laissant voir l'étui sombre d'un puissant poignard. Les invités qui la regardaient semblèrent alors très impatients de vacquer à leurs occupations. Elle s'accorda un sourire, et écouta d'une oreille attentive Sheynn, dont la parole n'était plus que murmure.

"Contrairement à beaucoup de gens, qui trouvent que la guerre n'est que barbarie, violence et répugnance, moi, je trouve que la guerre et le combat est une chose noble et splendide où chacun peut enfin se libérer de ses chaînes et se montrer tel qu'il est réellement. Mais désormais, je découvre que la Guerre est en réalité une femme resplendissante et magnifique, ou plutôt devrais-je dire Enyo...?
M'accorderez-vous cette danse?"


Elle ne jugea pas utile de répondre. Ses yeux sombres et soulignés de khôl parlaient pour elle. Elle était reconnaissante à ce mortel qui semblait tant la comprendre. Jamais encore on ne lui avait dit cela. Jamais encore elle n'avait reçu de tels compliments sur son travail, et même, sur sa personne. À la question de Sheynn, elle acquiesa d'un air entendu, et se laissa guider par la valse qui venait de commencer. Il dansait bien. Elle aussi. Elle avait obtenu, grâce à son statut de divinité, toute les grâces qu'une femme peut avoir. Savoir bouger, et danser en faisait partie. Elle s'efforça de ne penser à rien, et noya ses pensées dans le regard vert de l'humain. Puis, doucement, la musique s'arrêta, prête à recommencer bientôt. Elle profita alors du moment où les danseurs saluaient leur partenaire, pour se lever sur la pointe des pieds, et écarter les mèches rebelles de Sheynn. Puis, délicatement, elle posa ses lèvres rouges sur les siennes.


[mouahaha. J'ai pas pu m'en empêcher XDDD. Maintenant prends garde à tes paroles, parce qu'avec le combat interieur qu'elle mène au fond d'elle, soit elle est à toi -pour un laps de temps indeterminé- soit tu t'en tireras avec une belle blessure xD (bah vui, j'ai dit plus haut qu'elle veut pas te tuer) mais non seulement la blessure mais en plus PAS ses remerciements u_u. Allez, je te fais confiance, toi et tes coups de théatre n_n]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeDim 25 Nov - 4:07

Il aurait dû se douter que les événements allaient prendre une telle tournure. Il aurait dû prévoir cela et réagir en conséquence. En temps normal, jamais il ne se serait laissé surprendre...

Mais qu'est-ce que la situation avait de normal? Il était extrêmement rare que Sheynn s'invite ainsi à ce genre de réceptions. Il était un homme d'action, plus habitué à manier l'épée qu'à présenter ses hommages aux dames. Pour lui, bal était synonyme de danses, robes et costumes, discussions mondaines, gloussements stupides et forcés de la part des gens et autre niaiseries. Si jamais il n'avait pas su que Shiraha avait prévu de faire son apparition durant le bal, jamais il ne serait venu! Résultat: il ne l'avait vu que le temps de quelques battements de sourcils, avait eu une longue discussion avec Max Hollow, une personne dans le camp des loyalistes et se trouvait maintenant coincé à danser avec la Guerre en personne! D'ailleurs, au sujet de la Guerre, il était clair que sa présence perturbait fortement le Guerrier Rouge: normalement, celui-ci gardait la tête froide, les sens en alerte et le corps prêt à bondir au moindre signe anormal, mais il avait l'impression de s'amollir un peu durant cette soirée, comme la plupart des gens ici présents d'ailleurs... Mais avec la Guerre, c'était différent: un peu comme si sa présence était reposante et réconfortante mais aussi dangereuse et perturbante! Ce qui convenait d'ailleurs parfaitement à Sheynn, car il n'avait pas souvent l'occasion de se détendre et de se laisser un peu aller mais il était aussi nécessaire qu'il reste vigilant et en alerte, un bon compromis, quoi...

Alors comment cela avait-il pu arriver? Il y avait cinq minutes, Sheynn était satisfait et soulagé à la fois de savoir qu'elle laissait en vie (elle avait fait redisparaître sa lance) et aussi un peu heureux de voir qu'elle acceptait de danser avec lui, ainsi, il lui sembalit que la Guerre n'était pas une divinité qui prenait les gens de haut mais qui, malgré son statut et son rang, acceptait de se mélanger avec eux (histoire de déclencher une bonne guerre). Si elle acceptait volontiers de cotoyer le commun des mortels, alors peut-être saurait-elle la localisation de Heavendream et peut-être accepterait-elle de lui indiquer où se trouvait le Petit Royaume... Tant d'incertitudes... Normalement, dans son état normal, Sheynn aurait dû réfléchir à la prochaine action, savoir quelle serait la marche à suivre, prévoir une suite à son plan et un plan B! Mais là... Rien! Sur un coup de tête, il l'avait invité à danser, et au lieu de se demander ce qu'il allait faire après, il s'était tout bonnement laissé porté par la danse, (un peu comme un mec qui va dévaliser une banque et qui sait qu'il doit trouver un plan de secours et un moyen de faire sortir le butin et lui-même de la banque mais qui oublie complètement et qui reste à déambuler au milieu de tout l'argent jusqu'à ce que la police vienne le cueillir...) ironiquement, il s'était laissé prendre à ses propres paroles: elles avaient pour but de calmer la Guerre et de créer un lien de complicité entre eux et voilà qu'il se mettait à prendre du bon temps lui aussi! Mais comment un tel relâchement avait-il été possible? Bon, il était inutile de ressasser le passé, mieux valait plutôt trouver une solution pour le futur, alors, que s'était-il passé réellement?

Pour le moment, il semblait que la situation était redevenu normal (si tant soit peu que la normalité puisse exister sur ce monde...), elle avait même un certain caractère agréable, car qui pouvait se vanter d'avoir une si jolie cavalière dans cette salle? A part le crétin emplumé qui dansait avec Titanya, presque personne! C'est ainsi que Sheynn se retrouva à virevolter sur la piste de danse au milieu de tous ces couples qu'il méprisait un instant plus tôt. Pour une fois, tous ces soucis lui étaient sortis de la tête et sa tristesse et sa solitude s'étaient complètement faits oubliées, seul comptait le plaisir de tenir ce corps gracile en envoûtant près de son corps et de pouvoir sentir sa main contre la sienne. La Guerre était visiblement une excellente danseuse, chose que Sheynn n'aurait jamais soupçonné, tellement l'idée d'associer la divinité et cet art lui semblait irréaliste, mais réflexions faites, il se dit qu'il était normale que les Divinités soient capable d'accomplir un grand nombre de choses et d'avoir des talents cachés, vu qu'elles étaient au-dessus des mortels... Sheynn aussi savait très bien danser mais son apprentissage en la matière n'était pas vraiment ce que l'on pourrait qualifier de traditionnel: il avait remarqué que certains pas et mouvements de danses pouvaient, associés à d'autres mouvements et avec un bon travail de coordination, lui être d'un grand secours en combat... Surprise: il acquit tous les mouvements sans l'aide d'une quelconque personne et avec une extrême rapidité (moins de deux semaines) et remarqua alors quelque chose d'assez étrange, quel que soit le type de danse, tango, valse, samba etc... il les connaissait déjà toutes et savait toutes les danser! La seule hypothèse était que dans sa vie antérieure, il savait danser et que si ses souvenirs étaient partis, son corps n'avait pas oublié et inconsciemment, répétait les mêmes gestes déjà appris (un peu comme ceux qui refont du vélo trente ans après avoir quitté la selle...), une interrogation de plus à une liste qui en comportait déjà un nombre incalculables...

Retour au présent. Au moment où mourut les dernières notes de la valse et que les musiciens s'apprêtaient déjà à entamer un autre morceau, les partenaires se séparèrent prêt à commencer une nouvelle danse. La Guerre, elle, n'avait pas suivi le mouvement, et au lieu de se reculer, elle resta prêt de Sheynn, souriant doucement et le regardant droit dans les yeux. Ce fut d'ailleurs sans doute la raison pour laquelle il ne remarqua pas qu'elle ne s'était pas éloignée de lui, perdu dans ces grands yeux sombres délicatement cernés de khôl et se régalant de son sourire sensuel. Pour lui, en dehors de cela, il n'existait rien d'autre, à peine s'il écoutait la musique ou avait conscience des gens autour de lui, il avait laissé son corps prendre le relais pour la danse, sa pensée et son regard uniquement tournés vers le visage de la Guerre. C'est pour ça qu'il n'avait pas trouvé bizarre que son sourire se soit fait plus carnassier, qu'il n'ait pas trouvé étrange qu'elle se mette sur la pointe des pieds ou dérangeant que son visage se rapproche du sien. C'est seulement lorsque les lèvres rouge vermeil de la Guerre entra en contact avec les siens qu'il se réveilla ou plutôt, qu'il cessa d'être plongé dans cette douce euphorie. Première vision qu'il eut alors: le visage et le corps de la Guerre collés contre son propre visage et son propre corps, faisant une chose explicite que nul n'aurait pu mal interpréter, pour ceux qui n'auraient pas compris, elle l'embrassait! Première pensée à cet-instant là:

*????????? Mais...? Qu'est-ce que...? Je...? C'est pas v...???????????*

Comme vous pouvez le constater, les capacités cognitives du Guerrier Rouge semblaient en avoir pris un coup. Parce qu'en temps normal, calme et froid, ç'aurait été:

*Réfléchir calmement. Analyser rapidement. Agir en conséquence.*

Comme frappé par la foudre, il resta pendant deux secondes en état de choc, ce qui était, pour lui, un temps relativement important, bien sûr, les lèvres de la Guerre, qui semblaient être très très expérimentées, ne l'aidèrent pas vraiment à se concentrer... Heureusement, Sheynn était un homme qui savait facilement s'adapter à une situation et agir en conséquence, de plus, le Pendentif d'éternité l'aidait à se contrôler, émoustillant les sensations pour un plus grand contrôle de soi. Là où quelqu'un de normal se serait contenté de resté paralysé, Sheynn, lui, réfléchit rapidement:

"Bon, je sais pas comment j'ai réussi à me mettre dans une situation pareille mais faudrait vraiment que je reprenne un peu le contrôle, là! Pour le moment, elle est train de m'embrasser, ce qui n'est à priori, pas vraiment dérangeant, mais la question est: comment dois-je réagir? Dois-je répondre à son baiser, sachant que cela créera inévitablement des complications et une situation encore plus difficile à gérer ou dois-je la repousser et m'en tenir à une attitude stricte ce qui, évidemment, ne sera pas sans risque...? Mmmmh... étant donné que pour le moment la situation n'a rien de dangereux ni de désavantageux pour moi, je crois que je ferais mieux de continuer comme ceci, si je la repousse, j'ai bien peur que je vais réveiller quelques pulsions naturelles chez la Guerre... M'étonnerait qu'elle soit le genre de femme à se laisser repousser... De plus, si je me lie encore plus, elle pourra sûrement m'être d'une grande aide et, pourquoi pas, m'aider à localiser Heavendream!"

Après quelques secondes, la Guerre se retira, une expression indéchiffrable sur le visage, mais Sheynn eut l'impression d'apercevoir une once d'hésitation dans son mouvement... Prenant les choses en main, il passa une main derrière son cou, sentant sous ses doigts la peau douce et veloutée, sans aucun défaut, puis de l'autre, lui caressa doucement l'épaule, remontant lentement vers le cou, puis la joue et enfin toucha du bout des doigts sa bouche... Il l'attira contre lui, sans qu'il sache si c'était lui ou elle qui venait puis ce fut son visage qui s'approcha du sien, il la vit fermer les yeux une seconde avant le contact puis, presque inconsciemment, ferma aussi les siens. Contrairement au premier baiser, où il avait ressenti davantage de surprise et de confusion que de plaisir, cette-fois-ci il oublia tout sauf le baiser, la proximité de ce corps, emporté par un torrent d'émotions, sans qu'il sache pourquoi, il ressentait en cet instant bien plus de plaisir qu'avec toutes les autres filles qu'il avait croisé, et dire que ce n'était qu'un simple baiser...

Après un temps indéfinissable, il s'arracha des lèvres de la Guerre et rouvrit les yeux. Ils se regardèrent pendant un instant les yeux dans les yeux, chacun perdu dans la contemplation de l'autre. Puis Sheynn reprit brusquement contact avec la réalité et vit que tous le cercle de danseurs et une partie des courtisans les regardaient. Certains avec envie, d'autre avec fascination ou intérêt, quelques uns avec amusement, beaucoup avec jalousie mais tous avec un profond silence respectueux, tellement profon d'ailleurs qu'on aurait entendu le bruit d'une plume tombant par terre. Sheynn avait souvent l'habitude qu'on le regarde mais il n'était jamais gêné. Cette fois-ci, par contre, il se sentit légèrement mal à l'aise, se reprenant vite, il foudroya tous les spectateurs de son regard le plus glacial et autoritaire:

"Vous n'avez rien d'autre à faire?"

Un vent de peur sembla balayer la foule et presque immédiatement, les musiciens reprirent leur musique, les couples la danse, les esclaves se remirent à courir dans tous les sens et toutes la masse des courtisans se détourna vite d'eux, évitant soigneusement de les regarder clairement. Bien sûr, Sheynn n'était pas dupe, il était conscient des fréquents regards fugitifs vers lui et la Guerre et des discussions plus qu'animés qui les entouraient... Il attira la Guerre hors de la piste de danse, conscient qu'il aurait du mal à recommencer à danser, tous le monde s'écarta largement sur leur passage, tandis que les murmures se poursuivaient sur leur passage. Sheynn, un peu énervé par toute cette attention, se tourna vers la Guerre et lui sourit:

"Eh bien, j'ai bien peur que nous ayons encore provoqué de l'agitation ce soir, Enyo... personnellement, toute cette foule et toute cette étiquette finit par m'agacer un peu... Ne pensez-vous pas que nous devrions trouver un endroit plus tranquille, loin de tous ces regards pleins d'envies et de médisances?"

[Bon, j'te laisse choisir la suite des événements, cette fois^^! Peut-être qu'on devrait mettre un peu plus d'action...]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMer 28 Nov - 0:25

[wéééé!! de l'action, de la romance, des co*s ('des imbeciles', pensez pas à d'autres mots, petits pervers n_n...comment ça, c'est moi qui y pense??), des intelligents, de la vie, de la mort!! venez assister au tout dernier film de Dyna, "Au Crépuscule, une soirée au bal!!! *SBAFFFFFFFFFFFFFFFFFF* mince, le sbaffinateur est allé faire un tour côté RP...]

La Guerre ne parlait pas, elle ordonnait. Elle ne pensait pas, elle agissait. La présente situation s'accordait parfaitement à cette "devise", si on peut la nommer comme telle. Elle n'avait pas parlé, tout au long de la soirée. Et ses paroles étaient plus des ordres, intimant de se taire, de comprendre, de tuer, etc. Elle n'avais pas vraiment pensé non plus. Elle n'avait fait qu'agir instinctivement. Ce baiser, elle savait qu'il devait être. Elle savait que ce devait être fait, que personne d'autre n'en aurait un ce soir-là, venant d'elle. Aussi, on pouvait se demander pourquoi elle avait choisis un mortel, qui plus est un humain. Bien. Déjà, il était un guerrier. Un guerrier puissant, qui en plus n'utilisait pas vraiment de magie. En plus, il avait l'air très intelligent, impulsif à ses heures, calculateur le reste du temps. Super. Et en plus, il était beau. Tellement beau. Son visage fin, son corps musclé, ses traits androgynes... Et là, tout d'un coup, on se disait qu'elle avait eu raison de l'embrasser, même s'il était mortel, même s'il était humain. Car La Guerre agissait avec une impulsion qu'elle décidait elle seule, et que personne ne pouvait se permettre de la contredire. Ceux qui l'avaient un jour conseillé, juste conseillé, d'arrêter ce qu'elle faisait, ces gens sont actuellement en train de manger les pissenlits pas la racine. Il était interdit de la contredire, de lui dire que ce qu'elle faisait était mal. Curieusement, quand on y pensait, c'était exactement ce qu'avait fait Sheynn. Il lavait contredite. Il avait tenté de la remettre à sa place, le nez devant ses crimes. Et elle ne l'avait pas tué. Elle en avait eu l'impulsion, mais n'avait pas, comme à son habitude, suivi ses instincts. Ou plutôt, elle avait exactement suivi ses instincts. À la secondes près, ceux-ci lui avaient lancé un signal, comme celui d'un animal sauvage, ils lui avaient lancé de ne pas tuer Sheynn. Sans raison. Parce que tout simplement, ce devait être. La Guerre ne se remettait jamais en question. Elle ne s'en posait jamais. Elle en posait parfois, rarement, aux gens, mais rien de plus. Son entité chaotique lui faisait installer un certain ordre. Et cet ordre n'obéissait à aucune loi, mais uniquement à son instinct. La boucle était bouclée.

Mais pour le moment, ce qui était bouclé, c'était sa bouche dans celle de Sheynn. Les émotions qui l'envahirent l'amusèrent. Etonnement. Frustation. Presque colère. Impuissance. Puis, finalement, relâchement. C'était tellement simple. Qui pourraît ne pas être étonné de se faire ainsi embrasser par une divinité? Mais, Sheynn avait eu la meilleure réction. Il s'était finalement laissé faire, pragmatique, mais en même temps, obéissant à un instinct de survie, qui était de ne pas la froisser. Elle sentait le combat qui s'opérait en lui. Une tempête d'émotions. Mais elle sentit une canalistaion à cette tempête. Elle tendit doucement son esprit aux alentours, et trouva. Quelque chose, accroché à son cou, filtrait les émotions, et lui permettait de ne pas perdre complètement la tête dans son actuelle situation, qui était tout de même assez inattendue. Elle s'enfonça alors en elle-même, et se mit à inspecter ses propres émotions, tout en maitrisant encore son corps qui embrassait l'autre corps. Elle sentait de l'excitation. Normale. Elle était comme une enfant heureuse d'acquérir un nouveau jouet. Non. C'était plus profond que cela. Elle était comme une adolescente emoustillée de sortir pour la première fois avec un garçon. Non. C'était encore autre chose. Elle n'arrivait pas à déchiffrer ce qui se passait en elle. Cela la genait. On aurait dit que c'était la joie de redécouvrir un amant. Quelqu'un qu'elle aurait déjà cotoyé. Cela l'énerva au plus haut point. C'était techniquement, impossible. Ou alors, il était la réincarnation d'un guerrier qu'elle aurait déjà approché. Cela, c'était fort possible. Mais cela la troubla tant qu'elle mit fin au baiser.

La plus grosse surprise fut de se sentir à nouveau attirée contre lui, collée cette fois-ci, de sentir ces mains sur sa peau pâle, des mains douces, avec des mmouvements précotionneux, comme s'il craignait de la blesser. L'autre main s'approcha, et la parcouru, son cou, ses joues, ses lèvres. Puis il se pencha vers elle. Elle ferma les yeux, ne pouvant, franchement, refuser ce cadeau qu'il lui faisait. Elle accepta ces lèvres qui, cette fois, venaient d'elles-même, telles des oiseaux farouches se poser sur les siennes.
Cela parut lui durer longtemps, si longtemps. Les yeux clos, elle sentait virevolter autour d'elle les émotions, et pas seulement les siennes. Elle plaqua ses mains sur le dos de Sheynn, et ressentit alors quelque chose d'indéfinissable. Le dos, si chaud, lançait une puissance énorme. C'était surprenant. Elle avait déjà senti cette puissance quand elle l'avait enlacé la première fois, mais pas avec tant d'ampleur. Peut-être était-ce amplifié par les émotions qui submergeaient Sheynn à ce moment là. Avec maîtrise, la maîtrise d'une connaisseuse, elle passa ses mains devant, checha l'ouverture du manteau, puis souleva légèrement la chemise dont il était en dessous vêtu. Ses membres blanc parcoururent la peau du dos de Sheynn, et elle sentait la puissance croître. Elle détermina les contours de la puissance, et se la reconstitua dans sa tête. Elle vit littéralement de tatouage. Si elle n'embrassait pas fougueusement le guerrier, elle aurait éclaté de rire. Pas étonnant qiue ce guerrier soit si puissant, rompu aux combats qu'il était, et en plus possesseur d'une arme légendaire. La Dévoreuse d'Âmes ne lui était pas inconnue. Elle en avait eu vent de nombreuses fois, entrevu pas mal de ses possesseurs, puis l'avait perdue de vue. À priori, l'épée était tombée en on ne peut meilleures mains.

Puis finalement, le baiser prit fin. Les curieux étaient assemblés aux alentours. Les femmes tremblaient de rage devant cette femme ayant pour cavalier un homme si beau, et les piaillages allaient de paire. On aurait dit des oiselles se disputant un morceau de pain déjà prit. Quant aux hommes, la haine qu'ils nourissaient contre Sheynn d'avoir au bras une telle cavalière, et en plus l'embrasser, était presque palpable. La Guerre sourit interieurement. S'ils savaient. Et bien, ils allaient savoir. Tous ces ignorants en fanfreluches, qui léchaient les pieds des empereurs pour peu qu'ils en tirent des bénéfices, cela la dégoutait. C'était à se demander à quoi servait réellement la cour des monarques, à part écouter commérages sur commérages, nouvelles robes ou nouvelles maîtresses. Il y avait des gens, comme ça, tous plus détestables les uns que les autres, que la Guerre ne pouvait pas voir en peinture. Elle sourit. Un chateau serait beaucoup plus calme si les occupants étaient peints sur des toiles, par des maîtres du pinceau. Au moins, cela ferait beaucoup moins de bruit. Et Dieu sait qu'ils en faisaient fort, du bruit. C'était limite si les hommes allaien sortir les mains de leurs poches à fanfreluches pour tenter d'étrangler Sheynn, qui, comme personne, ironiquement, ne l'avait remarqué, était venu, bien evidemment, sans armes. Elle se sentit alors attirée par Sheynn en dehors de la piste de danse, et celui ci, sourire aux lèvres, lui souffla:


"Eh bien, j'ai bien peur que nous ayons encore provoqué de l'agitation ce soir, Enyo... personnellement, toute cette foule et toute cette étiquette finit par m'agacer un peu... Ne pensez-vous pas que nous devrions trouver un endroit plus tranquille, loin de tous ces regards pleins d'envies et de médisances?"

Tranquille...Non, après ce moment, elle n'avait pas envie de tranquilité. Ou du moins, pas tout de suite. Elle sortit le poignard de sous son porte-jaretelle, peu soucieuse de faire découvrir tout le haut de sa cuisse à Sheynn. De toute manière, cela ne la dérangeait pas du tout qu'il voit le reste. Elle enleva délicatement la lame en argent du fourreau, et prit Sheynn par la main. Ils sortirent, et là, de nombreux lycans et loup-garous étaient en train de digérer. C'était des habitants mineurs, qui n'avaient pas spécialement de grade, et qui étaient venus juste pour s'empiffrer, et gouter une ou deux courtisanes, dans tous les sens du terme, d'ailleurs. Elle poussa un sifflement bien distinct, qui avait la particularité de rendre fous les homme-loups qui avaient un esprit faible? Une trentaine d'entre eux tentèrent tant bien que mal de se boucher les oreilles, et se précipitèrent dans la forêt. La Guerre sourit. Pour elle, le bal était terminé. Il n'y aurait plus grand chose de nouveau pour trancher le calme. Elle fit briller la lame de son poignard à la lune, et se tourna vers Sheynn.

"Ce soir, je ne me battrai qu'au poignard. Montre-moi ta puissance."

Elle voulait, bien evidemment, savoir comment se battait Sheynn, mais aussi partir définitivement de ce bal pour aller chercher de l'action autre part, mais en plus se défouler. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas joué de la dague. La lance est plus précise, mais le poignard plus sadique. À choisir, elle préferait largement ce dernier. Elle regarda Sheynn avec défi, et s'élança dans le bois sombre environnant le jardin.
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeJeu 29 Nov - 22:08

"Ce soir, je ne me battrais qu'au poignard. Montre-moi ta puissance!"

Amusant... Ainsi, il semblait que le moment était venu d'arrêter les tendres caresses pour faire couler la sang. La véritable nature de la Guerre avait-elle repris le dessus ou n'était-ce encore qu'une facette de son caractère lunatique? La Guerre poussa un long sifflement et une trentaine de loups-garous gémirent de douleur, le sifflement devait propager des ondes insoutenables pour eux puis, d'un commun accord, bondirent dans les bois pour pouvoir y échapper. La Guerre, satisfaite, se tourna ensuite vers Sheynn, un fin sourire aux lèvres, puis sortit un poignard en argent de la gaine attaché à sa cuisse. Le métal argent était très efficace contre les hybrides, ce qui laissait à penser qu'elle désirait l'utiliser contre les loups-garous, mais pourquoi lui avoir demandé de «montrer sa puissance»? Avant qu'il ait eu le temps de lui demander des précisions, elle bondit dans les bois qui jouxtaient le Castel, pâle ombre mouvante et fugitive rapidement engloutie par les ténèbres de la forêt. Sheynn soupira rapidement, il venait de comprendre ce que la Guerre voulait: elle lui proposait un affrontement entre eux deux avec comme aire de bataille la forêt. Mais comme il semblait qu'elle aimait pimenter les choses, elle avait introduit deux facteurs disruptifs: l'obscurité, qui les empêcheraient de bien voir, or dans un lieu tel qu'une forêt, avec de nombreux obstacles et reliefs, cela allait beaucoup gêner les combats, par cause du manque de visibilité. Ensuite, les loups-garous, les pauvres bêtes devaient avoir été rendus folles de douleurs par le sifflement de la Guerre et la folie les ayant probablement ramenés à leurs instincts primaires, ils allaient agir plutôt en loups que en humains. Donc en résumé, cela donnait ceci: il allait devoir se battre contre un adversaire immortel et imbattable dans un environnement hostile et inconnu, plongé dans l'obscurité et avec des loups-garous fous-furieux et complètement imprévisible, pas vraiment l'idéal...
Il eut un léger sourire:


"Avec une divinité comme la Guerre, cela aurait pu être pire..."

Une chose était certaine en tout cas: il n'allait pas se défiler! Il n'avait jamais refusé un défi de sa vie et ceux qui avaient eu l'impudence de refuser l'un des siens avaient connu une mort rapide et violente. Chaque fois qu'il avait une occasion de prouver sa force, il ne la ratait pas, alors pourquoi cette-fois ci? Décidé, le regard impassible, il s'élança à son tour dans les bois abandonnant derrière lui les lumières rassurantes et protectrices du Castel pour se plonger dans un territoire inconnu où le danger pouvait survenir à tout moment de n'importe quel endroit, malgré tout, le Guerrier Rouge était très excité et enthousiasmé:

"Ce n'est qu'un simple jeu, et comme tous les jeux, du moment qu'on a compris toutes les règles et saisi toutes les subtilités, on ne peut que gagner!"

Il progressait rapidement, sans s'essouffler, cela devait faire une minute qu'il s'était enfoncé dans les bois et il n'avait encore rencontré personne. Dans un tel environnement, la prudence est de rigueur, la lumière et le bruit ne fait qu'attirer les adversaires. Pour gagner, il était nécessaire de progresser silencieusement et ne jamais tomber dans une embuscade, il n'avait pas dégainé la «Dévoreuse d'Âmes», sa longueur faisait qu'elle était susceptible de se coincer ou de cogner facilement contre les arbres, en plus de gêner ses mouvements, c'est pourquoi il la gardait, pour le moment, sous sa forme de tatouage... Lorsque l'on ne peut se fier à la vue, car il ne voyait pas à plus de cinq mètres devant lui, il était nécessaire de se reposer sur les autres sens, malheureusement, l'odorat humain n'est guère développé, donc tout se jouait sur l'ouïe... Heureusement, la forêt était étonnamment silencieuse, absente de tout crissements d'insectes ou de pépiements d'oiseau, ce silence avait quelque chose d'un peu surnaturel et Sheynn se demanda si la Guerre ne l'avait pas crée... Il perçut soudain un bruit très léger, comme si des griffes effleuraient le sol, sans aucun doute, des loups-garous, le bruit n'était pas très fort, ils ne devaient être que deux ou trois... Il ralentit le rythme de sa course pour marcher plus doucement, au travers des feuilles d'un buisson, il aperçut deux loups-garous qui tournaient la tête en tous sens, comme s'il flairait quelque chose. Sheynn eut un léger sourire qui fit apparaître ses canines: la soif de sang de la «Dévoreuse d'Âmes» s'était éveillé, se propageant à son maître...

Les deux loups-garous se retournèrent brusquement lorsque Sheynn jaillit des fourrés pour se précipiter sur eux, en une fraction de seconde, la «Dévoreuse d'Âmes» reprit son apparence matérielle dans la main du Guerrier Rouge et s'abattit dans un arc écarlate sur eux. L'un des loups-garous leva une de ses mains devant lui dans une réaction instinctive de défense, inutile: la lame trancha sa main puis sa tête aussi facilement que s'il avait donné un coup dans un voile de soie. L'autre loups-garous eut la présence d'esprit de se baisser juste à temps mais au lieu d'attaquer, il essaya de s'enfuir, Sheynn le rattrapa facilement et avant que les deux moitiés de son corps ne retombe sur le sol, le Guerrier Rouge était déjà reparti. L'épée, satisfaite, avait provisoirement regagné sa plce sur le bras mais sa soif de sang n'avait fait que s'accroître avec ce bref échafourré, la lame voulait du sang, et en grand quantité, Sheynn était tout disposé à lui en donner... Une trentaine de mètres plus loin, ce furent trois loups-garous qui tombèrent sous sa lame, mais avant de mourir, l'un d'entre poussa un long hurlement, suffisamment fort pour se faire entendre à dix kilomètres à la ronde. Sheynn le fit brutalement taire en lui plantant son épée dans la gorge, puis, tandis que le loup-garou s'effondrait sur le sol, Sheynn réfléchit à toute vitesse au conséquence de cette action: il n'était pas stupide, le jeu allait devenir plus difficile à partir de maintenant. Avant, les loups-garous qui s'étaient enfuis dans la forêt ne savaient pas que la Guerre et lui allaient se lancer à leur poursuite, ils ignoraient qu'ils allaient devoir se battre, mais désormais, alertés par ce hurlement, ils allaient tous redoubler de vigilance et se tiendrait prêt à toute agression désormais, ce qui allait rendre les choses bien plus difficile... Il valait mieux ne pas rester sur place, inutile de dire qu'ils allaient être plus sûrement attirés par ce hurlement que par des mouches sur une fiente bien fraîches et lorsqu'ils verraient les cadavres des leurs, alors le jeu allait devenir plus dangereux...

Tandis qu'il continuait de courir, sans rencontrer personne, il entendit un autre hurlement de loup, comme si on égorgeait une bête, apparemment certains des loups-garous semblaient être tombés sur la Guerre... et avaient dû sérieusement le regretter! Sachant que le but du «jeu» était de se battre contre la Guerre et non de tuer les loups-garous, il obliqua sa course vers le bruit d'où était parti le cri, sachant que cela n'était guère éloigné... Il arriva sur les lieux en moins d'une minute, mais la Guerre semblait déjà être reparti, sûrement toute joyeuse d'avoir pu se battre. Par contre, les quatre loups-garous qui contemplaient fixement les corps éviscérés de cinq d'entre eux ne semblaient pas du tout joyeux ou disposés à la rigolade, l'un d'entre eux tourna la tête et aperçut le Guerrier Rouge, visiblement, ils semblaient être très énervés et ne cherchèrent pas plus longtemps le coupable. Avec des hurlements sauvages, ils se jetèrent tous ensembles sur lui... La fureur donne plus de force, mais elle laisse moins le temps de réfléchir, les larges coups désordonnés que donnaient les loups-garous ne happaient que le vide, s'ils avaient réfléchi pendant quelques instants, il auraient sûrement trouvé une tactique plus efficace que «foncer comme des dingues et taper comme des malades», mais obnubilés par leur désir de vengeance, ils se gênaient entre eux dans leur désir de tuer Sheynn. L'un des avantages lorsque l'on a l'avantage du nombre, c'est de pouvoir encercler la cible et attaquer sur plusieurs fronts, ne laissant à leur adversaire que le temps de parer les coups et pas de réfléchir. Par contre, les loups-garous, qui n'étaient visiblement pas des génies tactiques, se bousculaient pour atteindre le Guerrier Rouge au lieu de se déployer autour de lui. Dans ce cas-là, c'était encore plus simple que de se battre contre un seul adversaire vu que serré les uns contre les autres, ils avaient moins de place pour esquiver, sans compter les arbres qui gênaient leurs mouvements. Il abattit le premier d'un seul revers de son épée, le deuxième oublia de reculer, préférant avancer sans penser à se protéger, il lui fit simplement sauter la tête des épaules. Le troisième bondit sur lui, prenant appui sur un arbre, il se baissa et les griffes du loups-garous ne happèrent que le vide, puis il se redressa rapidement et avant même qu'il retombe sur le sol, il lui transperça le ventre. Le dernier, fatigué par ses mouvements inefficaces et isolé, n'eut aucune chance, il poussa un cri plaintif lorsque la «Dévoreuse d'Âmes» embrocha son torse, aspirant goulûment tout le sang du loup-garou. Sheynn eut un rictus de mépris: des adversaires sans aucun entraînement, plus habitués à se vanter dans les tavernes et à déclencher des mêlées générales dans les tripots qu'à se battre sérieusement.

Reprenant sa course, il fit un compte rapide: il avait tué d'abord deux, puis trois loups-garous. La Guerre en avait tué cinq et il en avait encore vaincu quatre. Sachant qu'il y en avait au départ une trentaine, cela faisait en tout quatorze mort, donc encore seize loups-garous en vie, sans compter la Guerre elle-même. Au fur et à mesure qu'il continuait sa poursuite, il sentit grandir son appréhension à l'idée de son proche combat contre elle, il réfléchit intensément à une stratégie de victoire qui, si elle ne lui permettrait pas de vaincre la Guerre, lui permettrait au moins de s'en sortir bravement... Déjà, il savait qu'elle n'utiliserait que le poignard, arme discutable s'il est en, face à une épée longue. Pourquoi n'avait-elle pas choisi la lance? Peut-être tout simplement parce qu'elle était plus habitué au poignard, ou qu'elle se sentait plus à l'aise avec cette arme, ou peut-être parce qu'elle préférait sentir le contact avec la victime au moment de la tuer... Que des hypothèses mais une chose était sûr, avec son épée, il aurait une portée bien plus grande et tant qu'il parviendrait à la maintenir à distance, il garderait l'avantage. Par contre, si elle réussissait à passer sous sa garde, alors là, bien sûr, ce serait une autre histoire...

Devant lui se profila soudain une trouée à travers la forêt, au moment où il déboula dans la clairière, il vit la Guerre qui lui tournait le dos. Au bout de son poignard, un loup-garou achevait d'expirer, comptant rapidement les corps qui parsemait la clairière, il calcula qu'avec celui-ci, cela faisait six loups-garous morts de plus. Elle laissa glisser le cadavre à terre puis se tourna vers lui, un sourire radieux sur les lèvres. Sa belle robe était désormais maculée de sang et il la trouva encore plus belle dans cette tenue. Avançant à pas lent, il fit lentement matérialiser la «Dévoreuse d'Âmes» dans sa main, celle-ci semblait totalement enivrée par les ondes guerrières qui parsemaient les environs... Puis, sans se départir de son sourire, il se contenta de dire:

"Très impressionnant, Enyo... Vous n'êtes pas la Guerre pour rien à ce que je vois... Mais si au lieu de ses pitoyables et innocents loups-garous, nous passions à quelque chose de plus sérieux?"

Le combat était inévitable... et imminent!

[Bon, désolé d'avoir compté les morts à ta place... mais c'était plus fort que moi! Allez, attention mesdames et messieurs, voilà «le Duel du Siècle»!!! Les paris sont ouverts!!!]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeLun 10 Déc - 0:37

La Guerre n'attendit pas de voir Sheynn s'élancer avant de le faire elle-même. Elle aimait ce genred de forêt, sombre et touffue, aux arbres à feuilles caduques, dont les épais feuillages de l'été laissaient passé un rayon étouffé de la lune. Elle courait sur un sentier à peine esquissé, parsemé de nid-de-poules, racines et autres pierres, encombré des profonds sillons formés par les roues des carioles qui passaient par là, longtemps auparavant. Elle courait, telle un cerf, sans se prendre le pied aucunement, sans tomber, sans se fouler une cheville. Elle se déplaçait penchée, et ses mains flottaient derrière elle, la droite serrant fermement le poignard, le gauche se crispant et se décrispant, en proie à des spasmes enthousiastes, marquant l'impatience de la divinité quant à la suite des évenements, qui se promettait fameuse. Comment le combat allait-il se dérouler? Allait-il faire preuve d'un courage sans nom, et l'attaquer brutalement? Ou alors, allait-il être froid et réfléchi? Son style était-il avenant ou prévenant? Tant de questions se bousculaient dans l'esprit échauffé de la divinité, qui ne pensait pour l'instant à rien d'autres que le combat, le combat, et encore le combat. Elle, comment allait-elle se débrouiller avec son poignard, face à cette longue, longue épée? D'après les propriétés magiques qu'elle ressentait, cette arme devait sûrement aspirer le sang dès qu'elle ouvrait la peau. C'était astucieux. Ainsi, l'adversaire ne se souciait pas des égratinures que pouvait lui infliger Sheynn jusqu'à ce qu'il se rende compte de la quantité de sang qui lui avait déjà été soutirée, et qu'il meure d'épuisement et de manque de sang alors qu'il n'est même pas réellement blessé. C'était d'un style et d'une puissance très marqué, et elle allait prendre beaucoup de plaisir à essayer de parer cette technique. Quoique. Cette lame suceuse de sang n'était pas spécialement dangereuse pour elle, vu que son corps n'était pas réel. Mais il allait sûrement être très drôle de voir comment réagirait l'épée face à un sang fictif. Elle était impatiente. Son impatience était telle qu'elle en avait oublié les loup-garous qu'elle avait joyeusement balancé dans la nature. Les pauvres bêtes hurlaient à plein poumons, et elles commençaient à devenir folles, courant partout. Enfin, si on s'en tenait à La Guerre, à cause de son aura meurtrière. Qui, franchement, ne peterait pas un cable devant son pouvoir décuplé quand elle était contente? Les gentilles bestioles devaient être plus calme du côté de Sheynn. Au moins, il ne serait pas amoché au début de l'affrontement, mais judicieusement échauffé. Enfin, c'est ce qu'esperait la Guerre. Après, la vérité, elle ne la connaissait pas.

Elle arriva finalement dans une clairière près de là, où elle s'arrêta. Voyons, il devait y avoir une fin au jeu. Donc, le gagnant devait avoir une récompense. Elle réfléchi soigneusement aux points de divertissements des hommes. La réponse fut immédiate. Les femmes. Toute joyeuse, elle s'ouvrit le poignet de son poignard, et recommença à courir. Elle avait décidé de former avec son sang une marque, une marque en forme de coeur, tout le long de la forêt. Ils se battraient au coeur de la marque. Ensuite, le perdant devrait frapper le sol trois fois de la main, et ils seraient envoyés là où se trouvait une créature digne du perdant (justement), comme un prix de consolation. Ce que la Guerre ne nota absolument pas, c'est que les ressortissant de cette rencontre avec cette-dite créature magnifique, pourrait être une mini guerre de Troie, bis. Si La Guerre s'était souvenue de ses cours d'Histoire de l'autre monde, elle aurait noté que cette guerre avait débuté car une déesse avait promis à un homme la plus belle des femmes. Le résultat avait ét clair et simple: une énorme guerre qui avait déchiré les peuples pendant dix ans, et finalement la mise à sac de Troie, après que la plupart des hommes eurent été tués durant les nombreuses batailles, toutes non décisives. Et donc, La Guerre ne se rendit pas compte de cette éventualité. Mais qu'à cla ne tienne, elle voulait sa bataille, elle allait l'avoir.
Elle arriva dans une seconde clairère, alors qu'elle allait bientôt terminer le motif. Elle avait prit soin de ne pas croiser Sheynn, augmentant ou modérant son allure selon les avancées de l'humain dans la forêt. Soudain, elle tomba nez à nez avec cinq gros, gras, laids loup-garous, transformés, avec la bave en option. Et en plus, affamés, échauffés par l'aura de La Guerre, et rendus fous par son sifflement. Ils s précipitèrent, d'un mouvement, sur elle, visant de leurs griffes les endroits où la chair de la déesse étaient visible, comme ses jambes ou son décolleté. D'autres orientèrent leurs machoires aux effluves viciées sur son visage fin et déformé par le plaisir du danger. Elle se baissa violemment à la première vague de loup-garous, et les deux premiers se cognèrent leur gueule l'une contre l'autre. D'un grand mouvement ample et circulaire du bras, sans se relever, La Guerre les trancha chacun en deux, de bas en haut et de haut en bas. Alors qu'elle se relevait, le troisième se précipita vers elle, mais le seul accueil qu'il trouve fut la pointe de la dague sur sa gorge découverte. La Guerre n'avait pas fini d'extirper la lame qui avait traversé le cou de sa victime de part en part, que le cinquième loup-garou était sur elle. De sa force surhumaine, elle déplaça lestement le corps déjà empalé sur sa lame, pour enfoncer le peu de fer sortant du premier corps dans l'oeil du second. La lame atteint le cerveau et le tua net. Elle n'eut pas le temps d'enlever son couteau des deux corps, elle tua donc le dernier à mains nue, lui brisant d'un mouvement violent du plat des mains, les deux tempes.

Ses adversaires étaient encore secoués de spasmes nerveux qu'elle quittait déjà la clairière. Elle se rouvrit le poignet (car elle avait cicatrisé la plaie le temps du combat), et repris le signe là où elle l'avait laissé. Elle finit par le terminer, assez contente d'elle-même. Oh, oui, elle était grandiose, formidable, tout le monde l'aimait, l'adulait, saluait sa grandeur, son autorité, sa grâce, son... Enfin bref, elle se louangeait interieurement tout en se rendant au centre du signe, où elle savait que Sheynn la retrouverait forcément. Là-bas, elle trouve six charmants, mignons petits loup-garous, tout aussi affamés que les précédents. Elle rangea son poignard dans son étui, accroché sur le porte-jarettelle. Et affronta les petits malotrus à mains nu. L'un d'un s'empala sur ses ongles; ne me demandez pas comment. Le second, elle lui prit ses machoires claquantes pleines de dents (étonnant, une macoire pleine de dents...), et lui ouvrit violemment. Tellement violemment que la machoire inferieure fut arrachée, et la Guerre put aisément donner un violent coup de pied sur le palais, tellement puissant qu'il perça l'os jusqu'au cerveau. Elle se prépara à affronter le troisième, mais se rendit compte qu'il était tellement maigrichon que cela la navrait de devoir le tuer en personne. Mais comme il n'y avait personne d'autre dans le coin capable de se charger de la besogne, à part les autres loup-garous, elle en prit un deuxième par les pieds, et comme le dis l'expression, "en prit un pour taper sur l'autre" et elle tapa si bien de l'un que l'autre succomba. Elle se contenta alors d'achever celui qu'elle tenait en mains, qui vomissait déjà tripes et sang, et qui devait, sous ses contorsions explicites, avoir perdu un oeil. Il n'en restait plus que deux. À son grand bonheur, les créatures étaient grandes, fortes, hideuses, elles puaient et semblaient plus costaudes que les précédentes. Elle leva haut ses mains, et craqua les jointures de ses doigts. Les vilaines bestioles allaient passer un sale quart d'heure. Ou plutôt de sales secondes, puisque c'était environ ce qui leur restait à vivre, pauvres créatures qu'elles étaient. Elle se concentra légèrement. Elle ne bougea plus. Les créatures crurent alors qu'une brèche s'ouvrait, mais elle ouvrit tout d'un coup les yeux, et soudain, la tête de la plus grande des créatures explosa, répendant de la cervelle un peu partout, sauf sur la Guerre, qui semblait protégée. Le second loup-garou eut à peine le temps de hurler son compagnon mort si violemment qu'il recevait comme cadeau d'adieu un magnifique coup de poignard qui lui creva le coeur d'un seul coup. La Guerre releva le poignard où pendouillait encore le corps, quand elle vit Sheynn arriver.


"Très impressionnant, Enyo... Vous n'êtes pas la Guerre pour rien à ce que je vois... Mais si au lieu de ses pitoyables et innocents loups-garous, nous passions à quelque chose de plus sérieux?"

"Excellente idée, Sheynn, c'est exactement ce que je me disais d'ailleurs... Et attendez-vous à une petite surprise de mon cru en fin de combat..."


[HS: Aux lecteurs: Sheynn étant en voyage, je suis chargée de jouer son personnage le temps du combat, puisque des amis nous attendent autre part...*se fait jeter par une fenêtre*]

Et sans attendre d'autre signal, elle se précipita sur lui, poignard en avant. Il avait déjà dégainé la Dévoreuse d'Âmes, toute rouge du sang qu'elle avait bu. Il se mouvait avec l'épée, avec la précision et la fluidité digne d'un grand chef de guerre. Il n'avait aucun mal à parer des attaques simples, et ses parades étaient on ne peut plus éloquentes. Ce premier échange était simple et efficace, l'un ne cherchant pas encore à blesser l'autres, mais c'était comme un engagement par le fer, un mariage du combat: ils se reconnaissaient mutuellement parmi la taille et l'estoc. Peu de gens le savaient, mais on pouvait mieux apprendre à se connaître en s'affrontant plutôt qu'en se parlant, quand on était guerrier. Ainsi, La Guerre découvrait là un adversaire non pas échauffé et impulsif comme elle l'imaginait auparavant, mais précis, net, se galvanisant de l'adrénaline qui lui montait à la tête sans pour autant y succomber. Une magnifique alliance, la meilleure tactique du combat qui soit. En effet, quelqu'un de trop froid et concentré ne pourra pas dévier certaines attaques s'il ne ressent pas son adversaire par sa lame, et quelqu'un de trop excité par le combat ne cherchera pas à comprendre son adversaire, mais plutôt à le nuire. Bref, la façon de combattre de Sheynn était celle que La Guerre réclamait à tous les guerriers du monde, bien qu'elle soit la première à être capable d'allier les trois façons de combattre, de façon extrêment succintes et courtes dans le temps.

Puis, les choses sérieuses commencèrent. Il eut des mouvements plus larges et précis, et La Guerre dû se mouvoir plus rapidement, la petite lame de son couteau ne parvenant plus à faire bouger la direction de l'épée de Sheynn. Puis il accéléra la cadence. La Guerre le laissa faire, sachant très bien qu'il ne pouvait pas le surprendre. Elle fut par contre étonnée de ne ressentir aucune peur en lui. Il était en train de mener un combat dont il connaissait l'issue, mais il s'en repaissait quand même, en buvait chaque parcelle, et ne pensait pas aux conséquences. Amusée, la Guerre réagit trop vite pour lui, et la lame de sa dague s'enfonça comme du beurre dans l'épaule de Sheynn, qui grimaça de douleur. La blessure était sans gravité, mais la Guerre fut un peu gênée de le blesser si tôt, et retira sitôt le fer de la chair. Pour sentir à son tour le froid de l'épée sur son dos. Une partie de la Dévoreuse d'Âmes était allée se loger dans ses lombergs, et suçait tout le sang disponible. La Guerre ne cilla pas sous le coup, vu que son corps fictif n'était pas inervé, tout comme le sang que buvait l'épée était faux. Mais cela faisait tout de même bizarre de se sentir blessée. Depuis combien de temps un adversaire ne l'avait-elle pas blessée? Jamais. Jamais, en combat singulier, elle n'avait été distraite au poit d'en être blessée. Elle se le reprocha.

Elle retira vivement la lame de Sheynn de son dos. Son côté rancunier reprit un instant le dessus, et elle infligea, à une rapidité surprenante, la même blessure au guerrier en rouge. Le sang rouge fonça l'habit d'un rouge plus foncé encor.


"Un deux trois, nous irons aux bois"

Elle entonna encore une fois sa chanson préférée. Les bois, ils y étaient déjà.

"Quatre, cinq, six, cueillir des cerises"

Elle le toucha très légèrement, une infime coupure, aux deux joues, évitant savamment les moulinets précis de la Dévoreuse, et deux petites cerises de sang apparurent sur les joues pâles de Sheynn, que la Guerre s'empressa d'aller lécher, tout en parant toujours les coups de son adversaire, sans pour autant répliquer.

"Sept, huit, neuf, dans mon panier neuf"

Elle lui bloqua les bras, et se plaça derrière lui, sans pour autant lui tordre les membres. Elle eut alors un infime mouvement, et tout d'un coup, des centaines de petites coupures saignantes étaient sur le corps affaibli de Sheynn.

"Dix, onze, douze, elles seront toutes rouges!"

Elle lui soigna d'une seule pensée toutes ses blessures, mais ayant relâché sa vigilance, croyant que le combat était fini, elle le laissa, et la lame de la Dévoreuse partit, lui tranchant net la gorge. Sheynn parut alors abassourdi devant ce qu'il venait de faire. Couper la tête d'une divinité. Avait-il gagné le combat? Sa question eu une réponse: la tête coupée parla toute seule, alors que le corps seul se dirigeait vers elle, et la replaçait sur le trou béant du cou. Toute forme de blessure ou de cicatrice disparu alors aussitôt.

"Raté...J'avais déjà gagné. Techniquement, au moment où je t'ai ouvert des petites blessures, tu était mort. Mais j'ai tout soigné à la limite de ta vie. Heureusement que j'ai fait vite, sinon je n'aurais pas pu te récuperer. Bon. Comme tu as perdu, voici ta récompense...

D'un coup d'oeil, le signe en forme de coeur se mit à briller, et Sheynn, instinctivement, tapa trois fois sur le sol. La lumière se fit plus vive, et tous deux disparurent, laissant, au passage, les dix derniers loup-garous que la Guerre avait achevé trois secondes auparavant.

[Partis vers==> Rencontre, avec Max et Chrys]
[Mouahaha. C'est galvanisant d'avoir un perso invincible. Heureusement que ce soir la Guerre était magninime, et qu'elle t'aime bien, hein Sheynnou?]
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeLun 10 Déc - 3:41

bon, à vous de poster, je vous attends ^_=

Oh. Et la Guerre, je pense que même les divinités ont leurs limites, non? ^^
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeLun 10 Déc - 20:16

Non, pas de limite, sauf un dieu plus puissant. mouahaha *se fait jeter du haut d'une falaise* Mais techniquement, dans la préfiche de la Guerre, Titi avait elle-même précisé que la Guerre ne perdait jamais ses combats n_n
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMar 11 Déc - 13:55

La Guerre ne perd jamais ses combats (n'a absolument pas lu le topic, mais bon... évitez tout de même le grosbillisme (sauf Enyo évidemment ^^) : La Guerre gagne!).
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMar 11 Déc - 21:38

minute, c'est écrit que la guerre ne perd jamais ses combats? C'est pas la même chose que de les gâgner tout le temps, non? Et même si une divinité ne peu être tuée... Y'a tout de même des moyens pour les restreindre, non? (Même si Max se ferait tuer du regard... ^^)
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMar 11 Déc - 21:50

Ah nan, tu vas pas te mettre à jouer sur les mots! La Guerre gagne toujours! Sinon je m'énerve! (Même Méphy ou Tanya ne peuvent pas la vaincre, c'est dire XD)
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMar 11 Déc - 23:23

En gros si tu m'attaques délibérément et que je suiis de mauvais poil, tu crèves. Si je suis dans mes bons jours, t'as ptêtre une chance. Si tu me laisse tranquille, je vais voir ailleurs si j'y suis. Mais La Guerre n'interagit pas dans le cours du destin, elle déclenche des évenements. En gros, elle va pas s'en aller joyeusement tuer Méphy et Titi parce que sa dernière touche vient de la larguer ^^

Et je sais même pas pourquoi tu te plains, parce qu'il me semble pas que j'ai fait un grobillisme totalement énorme et démesuré.
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MessageSujet: Re: La Guerre et le guerrier   La Guerre et le guerrier Icon_minitimeMer 12 Déc - 18:22

nya, zavez tout faux, je me plains pas et je ne dis pas que Max pourrait l'arrêter, je parle juste théorie, ici ^^faut pas prendre à la lettre ^^
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