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 Histoire d'une vengeance... [Tome I]

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Mrs Jam
.oO Rebelle Oo.
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Mrs Jam


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MessageSujet: Histoire d'une vengeance... [Tome I]   Histoire d'une vengeance... [Tome I] Icon_minitimeDim 11 Nov - 23:34

C'était bientôt l'heure, et Angie frémissait d'excitation, d'angoisse, de haine et de frayeur tout à la fois. D'excitation parce que l'heure de la vendetta avait sonné et qu'avant le douzième coup, elle aurait lavé l'honneur de Jacques. Dans son esprit, le plan ne pouvait pas rater. Il avait été conçu pour cela, pendant des heures et des heures et des nuits entières d'insomnie. Pourtant, Angèle n'avait jamais haï personne... ou presque.


Elle avait quitté la salle avec souplesse et discrétion pour se faufiler dans les toilettes ; là, elle avait absorbé la potion. Bien sûr, elle s'était juré de ne plus jamais avoir affaire aux Sorcières ni à cette maudite magie qui avait créé les Vampires. Elle avait renié ses pouvoirs à tout jamais. Sous réserve cependant de pouvoir les utiliser pour se venger. Et quoi de plus humiliant que d'être annihilé avec la force même qui vous a forgé, engendré ?
Elle avait donc absorbé la potion, et en un instant la vieille femme s'était métamorphosé en une charmante créature. Connaissant plus ou moins et devinant surtout les goûts de Méphystophélès, Angèle avait choisi, comme enveloppe charnelle de substitution, une créature très en vogue connaissant les critères de modes vampires. Vêtue de sa même robe de moire noire moulante, les bretelles sensuellement descendues sur les bras - et même, sur ce nouveau corps, presque d'une façon provoquante -, elle laissait ressortir sa carnation d'un blanc de lait croisé avec de l'albâtre et une perle de la plus belle nacre. Le tout était une perfection immaculée, sans une tache de rousseur ; seul un grain de beauté un peu coquin soulignait la courbure de son cou dans le léger décolleté, à la base de l'omoplate. Des lèvres d'un rouge sanguin - bien sûr - une chevelure de nuit s'accordant dans un contraste douloureux avec son corps étudié pour approximer la Perfection, une longue rivière d'argent et de diamants reposant sur sa robe, scintillait d'une lueur froide sous les lustres éclatants. Angèle, par précaution, avait retiré ses boucles d'oreille en forme de clochette, qui l'auraient trahies, pour en enfiler de plus sobres : deux minces filets d'or en forme de serpentins, et encadrés de fines chaînes du même métal. Une bague ornée d'un grenat rouge profond complétait le tout, sur ses doigts minces, un peu longs, parfaits et aux ongles soigneusement polis, renvoyant la lumière de leur manucure parfaite.

La Beauté à l'état pur, c'était ce qu'avait visé Angie. Et il faut avoué qu'elle n'y avait pas mal réussi. N'oublions pas la ceinture d'argent retombant sur la hanche avec un relâchement peu innocent, les escarpins noirs qui complétaient la robe de soirée et rehaussaient sa tenue toute en contrastes, les jambes fines, élancées, la démarche souple et provocante, les formes qui formaient de beaux pleins au milieu de cette silhouette en déliés. Bref, la Séduction faite femme et visant un être tout particulier, qu'elle haïssait le plus au monde : Méphystophélès.

Angie se retourna plusieurs fois devant le miroir, partagée entre un léger mal-être dans ce corps qui ne lui appartenait pas, et la fierté d'avoir créé une si irrésistible apparence. Autre avantage qui ne gâchait rien, personne ne la reconnaîtrait, et surtout pas un ou une camarade qui serait venu(e) discuter avec elle avec candeur, gâchant tout le plan qu'elle avait si soigneusement mis au point.

D'angoisse aussi, parce que se trouver nez à canines avec Méphystophélès n'est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Et si vous ne faites que frôler l'infarctus, estimez-vous heureux. Angèle sentait la pompe organique qui distribuait le sang sous sa poitrine battre la chamade comme un batteur de cartes qui SAIT qu'il va tricher à la prochaine partie de pocker, et fait tout pour que personne ne s'en rende compte.


Revenant dans la salle de bal, Angie adopta une démarche chaloupée et féline, en roulant des hanches avec une provocation qui lui était peu naturelle. Mais tout cela faisait partie du rôle qu'elle jouait. Sa main était posée sur son bassin avec une élégance et une sensualité toutes calculées ; on eût dit qu'elle n'avait fait que répéter cet instant, pour que la mise en scène soit parfaite. Acte I, scène deux. Angèle s'approcha du couple impérial et exécuta une profonde révérence qui fit se relever légèrement l'ourlet de sa robe sur des mollets blancs auxquels on n'eût rien pu reprocher, excepté d'être trop beaux pour que la simple vue humaine les supportât.
Elle n'osa relever la tête tandis qu'elle s'exécutait. Méphystophélès la remarquerait-il ? Angie se mit à réciter son texte - avec un très léger manque de conviction, dont elle se repentit ensuite, espérant ne pas avoir à s'en mordre les doigts plus tard - cela pourrait compromettre tout son plan - :


"Longues vies à l'Empire et à ses éblouissants souverains qui nous font l'immense joie d'illuminer la fête de ce soir !"

De haine, elle n'avait plus besoin de le justifier ; trop longtemps les étoiles et le crêpe noir d'une nuit en deuil de Jacques tout comme elle avaient été les seuls confidents de sa douleur et de sa hâte d'en finir. Elle le tuerait. Non par plaisir, comme lui. Non par goût du sang, comme ses courtisans et ses sbires qui suivaient le moindre de ses gestes. Non par honneur. Non. Par dignité, par souffrance, par haine. Elle qui n'avait jamais détesté personne, qui avait toujours aimé le monde à bras ouverts avec un humanisme sans frontières, qui avait baisé la terre puisqu'elle ne pouvait étreindre tous ses occupants... Elle se voyait contrainte de haïr deux personnes dans sa vie, et toute la méchanceté qu'elle n'avait jamais eue se reportait sur ces deux-ci, la laissant plus farouche et plus mordante que jamais. Sanguinaire et presque terrifiante, dans sa carapace de beauté.


Puis elle s'éloigna, très droite sur ses talons hauts, le regard tentant désespérément de dévier au-delà de son champ de vision pour regarder derrière elle sans mouvoir la tête [essayez, c'est hyper dur, en plus ça fait mal aux yeux xD]. Devant la vanité de son entreprise, Angèle finit par se résoudre, espérant que Méphystophélès viendrait vers elle. Bon nombre de regards se retournèrent sur son passage en tout cas, ce qui était à la fois de bon augure (peut-être aurait-elle ne serait-ce qu'attiré un instant l'oeil du souverain tyrannique) et de mauvaise (pitié, que personne ne vienne déranger leur conversation ni ne la trahisse...)

De frayeur ; tellement qu'elle se mettait soudain à prier une divinité dont elle avait toujours refusé de croire à son existence - par excès d'orgueil ou de désir de liberté, elle avait toujours nié une quelconque puissance supérieure, bien qu'elle eût côtoyé la Mort sous la forme d'Amanda plusieurs fois déjà... à son grand désespoir. Oui, si jamais il y avait un être doté d'un pouvoir si infime soit-il, qu'il entende sa détresse, la comprenne un tant soit peu et joigne ses ressources même maigres à son entreprise... Un dieu aurait sûrement compris sa souffrance, en ayant lui-même tant souffert avec toutes les désillusions qu'avaient pu lui donner les humains et autres êtres [plus ou moins xD] pensants depuis leur création.


Soudain, Angèle sentit qu'on lui tapait doucement sur l'épaule. Elle se retourna, le coeur ayant un battement encore un peu plus fort que les autres, pour se retrouver en face d'un groupe de Lycans assez alléchés par son aspect. Déclinant poliment leur invitation à prendre l'un d'eux pour cavalier, elle s'éloigna, fit mine de toucher au buffet, reprit un de ces gâteaux végétariens dans la composition desquels, fort heureusement, n'entrait pas l'ingrédient "sang" et se força à ne pas se demander quels autres ingrédients peu ragoûtants pouvaient s'y trouver.
Soudain, elle sentit à nouveau une présence et cette fois, intuitivement, sut que c'était lui. Sans se retourner et feignant de n'avoir rien perçu, elle reporta son attention sur le buffet comme intéressée par une telle variété de plats tous plus hémoglobins les uns que les autres...


[désolée Limounette, c'était assez long xDDDD j'espère pour toi que t'aslu en diagonale, d'autant que c'est pas d'une qualité extrême... No]
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Méphystophélès
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MessageSujet: Re: Histoire d'une vengeance... [Tome I]   Histoire d'une vengeance... [Tome I] Icon_minitimeDim 9 Déc - 21:21

[pas aussi beau mais... au moins je l'ai fait xD ]

Le Bal se déroulait. Sans complication aucune. Rien. Il était arrivé tard, après une bataille qui avait fait couler le sang. Un sang qui était répandu sur les sols que les esclaves, conformément aux ordres donnés par l’Empereur, nettoyaient. Le sang récolté était emmené dans des immenses réservoirs où il était purgé, assaini. C’était ce sang qui coulait par certains robinets du Palais. C’était de ce sang que les courtisans se délecteraient dans quelques jours. Cela vous choque ? Ben voyons ! Pensez vous que l’on tue un esclave pour chaque courtisan ? Que nenni ! Certains parmi ces « lèches bottes » étaient des rebelles et les Souverains n’allaient pas se fendre pour eux. Seuls eux avaient leurs crus d’excellence qui les enivraient joyeusement. Dans l’atrocité, n’oubliez jamais la hiérarchie !

Ainsi, le vampire aux yeux de soleil couchant balayait sur la salle un regard critique, cherchant, pour le moment en vain, une distraction. Il n’était même pas effleuré par le fait que sa femme danse à s’en rendre « completely gaga ». C’est vous dire à quel point ce malheureux Empereur s’ennuyait ! Son regard fatigué par ses nombreuses activités de la journée – Méphystophélès détestait les bals car, lui, à cette heure là de la nuit, il était… fatigué … enfin surtout qu’il avait légèrement oublié la fête de Tanya… ahem… - or donc, son regard errait sur la foule.

Quand il vit une splendide créature entrer. Quand il la vit refuser l’offre d’une danse. Erreur. Le Vampire ferma les yeux. Il devait stopper ! Pourquoi tant de doutes ? Ce n’était sans doute qu’une vampiresse tartinée de maquillage qui se faisait désirer. Pourtant, elle semblait vouloir s’échapper de la foule. Comme passer inaperçue.
Déguisement.
Il le sentait et le pressentait. Déguisement. Elle était peut être très moche et ne voulait être la « tête de turc » de la soirée. Ou alors elle était âgée et voulait s’amuser et retrouver ses passions de jeunesse. Méphystophélès leva intérieurement les yeux au ciel. Quel idiot ! Etait-ce le vin qui l’enivrait à ce point ? Un sourire inconscient apparu sur son visage pâle. Un petit sourire. A peine un plissement de lèvres. Une esquisse de sourire. Attacha à rien ni personne. Son regard perçant dévisageait la jeune femme. C’était une jeune vampire aux formes attrayantes. Sa robe de moire noire moulait les courbes de sa silhouette et les bretelles de la légère tenue de soirée tombaient nonchalamment sur ses bras immaculés. Sa peau était d’un blanc laiteux, presque trop beau, ses lèvres d’un rouge profond. Elle semblait vouloir incarner Beauté, Perfection, Amour, en une seule personne. Il sourit doucement. Il savait.

C’était une rebelle. Sûrement pas sous sa vrai forme. Une femme qui avait cru toutes les vampires ainsi : pures, belles, parfaites. C’était faux. Archi faux. Et même un peu plus. Une erreur commise par tant de rebelles ! La Perfection, c’était Titanya. Juste elle. Il l’avait façonnée lui-même. Selon ses choix. Vous me direz : l’amour fait voir de traviole. C’est vrai. Le plus moche des paysans comparerait la plus moche des paysannes d’ange s’il en était amoureux. Le problème était le suivant : cette femme là, qu’il n’aimait PAS, il la trouvait belle. Trop belle. Tanya étant connue dans tout le Crépuscule, il n’était pas vraiment compliqué de savoir quels étaient les goûts de Méphystophélès et les Rebelles envoyaient souvent des leurs avec une forme splendide ressemblait TROP à Titanya. Ou ayant des qualité qui étaient propres à la vampire. C’était par ce raisonnement d’un logique très subjective que l’Empereur découvrait beaucoup de complots. Bon, OK, il lui arrivait de se tromper et tuer une créature innocente, mais vous voulez la vérité ? Lui, il ne voyait que l’excellent sang qu’il venait d’ingurgiter. Eh oui, on ne peut être monstre et généreux à là foix. Cela répond bien à ce petit proverbe que tous les enfants connaissent : « l’erreur est parfois vampire souvent humaine tout le temps rebelle »
Et l’enfant mettait souvent des heures à comprendre l’intégralité de ce message… qui cache plusieurs significations…

Le vampire, le Roi, non ! L’Empereur se leva de son illustre siège et se dirigeait, lentement -forcément, il y avait du monde !- dans la foule. Pour rejoindre cette Beauté mangeuse de gâteau végétariens – une vampire végétarienne ? la bonne blague ! Ah ces rebelles ! Tous les mêmes ! -. Pour l’emmener à l’écart. Pour la questionner. Pour la torturer. Et finir par goûter son sang en espérant qu’il ne soit pas trop périmé. Un sourire sadique se formait dans sa tête, bien que son visage n’exprimât pas son émoi.

Il avança la main. Oui, il était doux avec les femmes. Il tapota doucement la peau tendre.


« Puis-je vous parler un instant demoiselle ? »

Il feignait de la prendre pour une vampire. Il lui offrit un verre de vin… enfin de sang. Autant lui faire croire que son piège avait marché. A vrai dire, il essayait de savoir qui pourrait oser venir ici.
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