Gràinne [ Être Céleste ]

I-.Informations Préliminaires

Nom : Fenrir de Lug
Prénom : Gràinne
Surnom : Cri dans la nuit, car c'est la seule chose qui indique qu'elle a tué - avec le cadavre, évidemment.
Âge : 369 ans. Elle en semble 25.
Magie : téléportation, inspirer confiance aux gens.
Poste : Assassin pour le couple Impéryal, Courtisane
Points Faibles : les trés grosses chaleurs, l'ivoire
Espèce : être céleste
Origine : Le Castel
Clan : loyaliste

II. Informations du personnage

Description Physique : Dissimulée dans l'ombre, le visage caché par le capuchon de son manteau, elle guettait sa proie. Souple, elle bondit devant sa victime, lui tranchant la gorge, puis dévoilant son visage. Ce serait la dernière chose qu'il pourrait contempler avant que la Faucheuse ne l'accueille en son sein.
De fins cheveux noirs coupés courts encadraient son visage ovale à la machoire étroite. Le teint pâle, rosé par l'excitation du meurtre, mettaient en valeur les pupilles d'un bleu extraordinaire, vif et lumineux. Dans la pénombre, le léger maquillage noir qui les entourait ne se discernait pas.
Les sourcils étaient fins et remontaient sur les tempes naturellement, tandis que les cils courts s'étiraient autant que possible sur les côtés. Le nez long, les pommettes légèrement marquées, tout cela ne faisait qu'amplifier l'étrange beauté de ce visage qui parvenait à être doux et cruel à la fois.
En cet instant, la bouche aux lèvres bien dessinées, humides et pourpres, s'étiraient en un rictus cruel.
L'homme désormais vidé de son sang gisait dans les ombres de la ruelle tandis que la jeune femme s'éloignait silencieusement. Ses bottes de cuir souple ne faisaient pas le moindre bruit sur le sol. Rentrée dans ses appartements, elle ôta négligemment l'ample manteau de cuir qui la dissimulait, révélant une fine silhouette aux muscles longs et discrets qui jouaient sous la peau.
L'Etre Céleste mesurait environ 1m85, son poids étant négligeable du fait de son espèce. Poids plume en apparence, mais sûrement pas inoffensif. Tout en elle semblait élancé, des longs doigts fins habitués à manier l'aiguille, non pour coudre mais pour tuer, jusqu'au long buste souple comme le corps d'un serpent exercé à l'esquive et la dissimulation.
Ouvrant sa grande-robe, elle se changea rapidement, passant un corset orné de dentelle et une longue jupe de velours blanc. La couleur de la pureté pour un être aux mains sanglantes... Elle orna son long cou de plusieurs colliers fins.
Ses ailes étaient blanc crème, possédant l'aspect d'une fine dentelle ou de la plus délicate et ouvragée des toiles d'araignées, et alliaient la finesse à une grande robustesse.
S'étendant nonchalamment sur le ventre, l'Etre Céleste dévoila une cicatrice s'étalant dans son dos, le partageant de la quatrième côté à la hanche gauche. Elle tranchait, bronzée, sur la peau laiteuse. D'autres défauts apparaissaient sur la fine silhouette : des os un peu trop saillants, un nez un peu trop court et des oreilles trop petites pour être totalement harmonieuses... Mais toujours une beauté qui semblait au premier abord délicate et se révélait tout compte fait hautaine et cruelle.

Description Morale : Lunatique, Gràinne avait un caractère qui terrifiait plus d'un esclave, et ses colères étaient peut-être ce qu'il y avait de pire en elle. Insidieuse, perverse, elle prenait plaisir à voir la résistance de ses victimes diminuer, jusqu'à se retrouver avec un pantin entre les mains. Un pantin qu'elle n'aurait nul remords à briser définitvement en lui portant le coup mortel.
Elle savait pourtant se montrer douce et rêveuse, comme détachée de tout, et étrangement attentionnée parfois avec ses domestiques. Leur parlant comme si ils étaient de la même classe, les cajolant et écoutant leurs confidences avec attention, sans jamais en faire elle-même. Mais rapidement, un geste de travers, un bruit discordant, et un rictus cruel ornait à nouveau son visage.
Le sang était sa passion. Ce liquide rouge et chaud qu'elle observait se répandre. Fascinant, hypnotisant... Apaisant. Elle en avait autant besoin que si elle avait été vampire, mais d'une manière différente. Il lui fallait entendre le bruit des gouttes sur le pavé, sentir l'odeur métallique. Un besoin vital pour préserver un semblant d'équilibre mental. Elle aimait également jouer les séductrices, manipuler les hommes en jouant sur son apparence. Cela la distrayait un moment de son envie de meurtre, de sa soif de violence. Aprés s'être abreuvée de sang jusqu'à l'écoeurement, elle s'abreuvait de luxure, puis revenait au sang, en un spirale sans fin...
Bizarrement, Gràinne était incapable de dissimuation, même quand il s'agissait de tuer. Elle ne connaissait que rarement ses proies, et son visage ne reflétait qu'indifférence à l'instant de l'attaque. Aprés seulement, une lueur de joie illuminait ses traits. Qu'elle soit heureuse, vexée, d'humeur cruelle ou peinée, cela se lisait sur ses traits, donnant l'impression d'une grande sincérité. Ses paroles étaient honnêtes en toutes circonstances, quoique manquant parfois de diplomatie. Elle maniait les mots comme des armes, mais avait un peu moins de talent pour cela.
Une étrange impression émanait d'elle. Malgré sa folie, malgré son agressivité, elle semblait presqu'innocente, ignorant tout de la cruauté des êtres. Elle se jugeait comme une exception alors qu'au Castel, les couloirs bruissaient de rumeurs quand aux colères de l'Imératryce et celles plus rares de l'Empereur. Elle était naïve, comme un enfant, éperdue d'admiration pour le couple de vampires et d'une loyauté sans failles envers eux. Il lui aurait été ordonné de se tuer, elle l'aurait fait sans la moindre hésitation ni la moindre interrogation. Si l'ordre devait un jour lui être donné, elle penserait avoir commis une faute, et par-là même mériter la mort. Fin de l'histoire...

Particularités Physique et/ ou Morales : une cicatrice dans le dos, des crises d'hyperagressivité quand elle n'a pas pu tuer depuis longtemps. En général, elles débutent au bout d'un mois.

III. Biographie : Dans la nuit, une silhouette remuait, froissant ses draps. De fines gouttes de sueur ruisselaient sur son corps, tandis que des flots de souvenirs se déversaient dans son esprit. Haletante, hors d'elle, elle se redressa, serrant si fort les poings que ses ongles s'enfonçaient dans la chair fine de ses paumes.

Elle était née il y a 369 ans de cela, jour pour jour, et comme tous les ans depuis une soixantaine d'années les souvenirs revenaient. Elle avait été ignoré par ses géniteurs, élevée par leurs esclaves à qui ils ordonnaient de ne surtout pas la choyer. Et avait fini par se dire que c'était naturel...
Peu à peu, son caractère se tordit, la rendant insidieuse et manipulatrice. Rien ne lui était plus jouissif que voir les visages défaits des esclaves, leurs regards en biais pour tenter de savoir si elle était d'humeur agréable ou non. Elle était toujours aussi incapable de dissimuler son humeur, et finit par s'y résigner. Cela n'en rendait ses accés de rage que plus inquiétants, aprés tout.

Peu à peu, ses pouvoirs se révélèrent. Elle atterrissait sans savoir comment dans divers endroits, inspirer d'un coup confiance à des gens qui jusque là l'évitaient comme si elle était maudite. Cela la laissait de marbre, elle se contentait de chercher comment les maîtriser et y parvenait peu à peu. Elle devenait également de plus en plus cruelle.

Ses parents se rappelèrent un jour à elle, qui ne savait comment réagir face à eux. Le moindre geste lui attirait une remarque cinglante. Gràinne finit par craquer, un jour où ils lui faisaient apprendre le nom des armes. Sans qu'elle comprenne comment, un cimeterre se retrouva dans sa main. Sa mère, l'inconsciente, lui tournait le dos. La lame courbe et épaisse s'enfonça dans son corps d'un coup convulsif, maladroit, puis s'en retira. Le corps s'affaissa avec un bruit mat tandis que l'odeur métallique emplissait pour la première fois ces narines. Une atroce douleur déchira son dos. Se retournant, elle constata que son père l'avait frappée à l'aide d'une rapière. Prise d'une frénésie meurtrière, elle enfonça à de multiples reprises son arme dans le corps de son géniteur. L'odeur lui tournait la tête, l'enivrait...
Elle lui devint rapidement indispensable, tandis qu'elle améliorait peu à peu son art. Seule trace du premier meurtre, la cicatrice du coup de sabre qui ornait désormais son dos.

Elle prit la place de ses parents au Castel, devenant courtisane à force d'efforts, jusqu'au jour où elle parvint, pour un instant, à approcher l'Impératryce. Sans qu'elle comprenne trop comment, une phrase glissa d'elle-même d'entre ses lèvres. " Si un jour quelqu'un vous importune, je me ferais un honneur de l'éliminer..."
Depuis, elle avait tué nombre de personnes. Parfois, elle s'était amusée, les approchant et se délectant de leur expression quand ils la reconnaissaient, ne parvenant pas à croire qu'elle ait pu trahir leur confiance... Le sang, le meurtre, étaient devenus une drogue pour elle.

Se levant, Gràinne se plongea le visage dans de l'eau glacée, secouant ensuite la tête pour se calmer. Six jours déja qu'elle était sevrée de cette sensation... Elle espérait recevoir bientôt un ordre, sans quoi elle devrait aller se calmer sur la première personne assez naïve pour passer devant elle quand elle arpentait les ruelles sombres de nuit.

IV. Autres :

Inventaire : Un cimeterre d'argent, des aiguilles lourdes et creuses du même métal, une sorte de nunchaku avec des lames à chaque extrémité, un éventail à l'intérieur duquel est dissimulée une aiguille couverte d'un poison neuro-destructeur.
Style de Combat : discret, rapide et efficace. Tuer quelqu'un par derrière ne lui pose aucun problème d'éthique.
Relations : les courtisans, qu'elle fréquente parfois, ses victimes quand elle décide de les faire souffrir. Elle se mêle de temps à autre à la populace, mais peut-on appeler cela des "relations" ?

[Code Validé par Titanya]

J'adore :

- ton avatar
- ta fiche
- ton personnage.

^^
Bon jeu! *réfléchit un instant* Tu es une Guerrière Impéryale vu qu'on a déjà une Assassin. Tu es donc sous les ordres du Couple Impéryal et de Rosalie. Mais tu es quand même très haut gradée. Vala.