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 Aléris

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AuteurMessage
Aléris
.oO Rebelle Oo.
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Aléris


Féminin
Nombre de messages : 47
Age : 41
Date d'inscription : 30/10/2007

.o° Sablier °o.
Age du personnage: 17 ans (en apparence)
Espèce: Esprit
Magie: Aucun(e)

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MessageSujet: Aléris   Aléris Icon_minitimeMer 23 Avr - 1:13

Prénom : Aléris
Âge : il avait 17 ans quand il est mort
Date de naissance : 21/03/2923
Rang : Rebelle
Clan pendant l'année : Shirahiste
Clan pendant la V2 : Rebelle

Modifications (facultatives) de caractère : Triste! Aléris est devenu encore plus triste que par le passé et ne s'en cache plus, il n'a pas le choix d'ailleurs, ce sentiment l'envahi sans qu'il puisse y changer quoique ce soit. Ça va même jusqu'à le rendre encore plus mal à l'idée de tracasser ainsi son entourage alors il sourit timidement et puis s'isole. Lui, qui était toujours le premier à chercher de la compagnie, c'est maintenant aux autres de tenter de capter son attention. Machinalement, son esprit divague vers ses souvenirs. Absent! Si le sujet est superficiel pour son subconscient, Aléris rêvasse, faisant abstraction de tout le reste pour retrouver par la pensée, sa mère, sa bien-aimée, la vie heureuse qu'il souhaite ardemment et ainsi, à mainte reprises, il faut lui demander s'il a bien suivit la conversation. La seule chose qui l'intéresse, c'est de réaliser le rêve de bonheur que sa douce Terpsichore avait: un monde où les vampires ne feraient plus la loi, où on ne craindrait plus de sortir dehors… dans ces moments là, on retrouve le valeureux Esprit, celui qui se porte volontaire en toutes circonstances, qui offre son aide à qui en a besoin en oubliant presque qu'un Esprit ne peut pas faire grand-chose…

Modifications (facultatives) de physique : Alors que par le passé, il tentait toujours de cacher sa tristesse; à présent, il en est pour ainsi dire incapable. Bien que souvent avec un sourire en coin, son regard ne trompe plus personne, la tristesse semble y luire comme une enseigne aux tubes néons! Il pourrait même être en train de rire que la nostalgie de son regard resterait comme une trace indélébile: la joie la plus pure qu'il pourrait émettre resterait assombrie malgré tout par ses deux rubis qui semblent connaître toutes la misère du monde. Des yeux qui donnent, à qui les croise, une appréhension en voyant cet Esprit. Le simple fait d'être déjà mort, le rendait déjà à part mais ce regard empli de bonté mêlée à cette tristesse infinie en rend plus d'un mal à l'aise, peureux de mal l'aborder, craintifs de le déranger dans ses réflexions, … Et son silence perpétuel accentue encore plus ce coté mystérieux que son chagrin à décupler. Alors qu'avant on croyait voir un jeune homme plein de vie, à présent, c'est un être rêveur, l'esprit ailleurs et la démarche nonchalante, à se demander si lui-même sait où il se rend de se pas léger mais pourtant si las…

Ce qu'il est arrivé à votre personnage pendant cette année :
La nuit vient de tomber dans cette rue calme de la ville, petit à petit, les lumières s'éclairent aux fenêtres, on peut entendre des personnes monter les escaliers, conduisant les enfants dans leurs chambres puis soudain, de la lucarne d'une mansarde au toit prêt à crouler, une autre lumière, pâle, solitaire... vient éclairer une pièce poussiéreuse composée de cartons un peu partout, d'une vieille table un peu bancale et une chaise avec le même soucis et enfin, un matelas à même le sol qui a sûrement servit de refuge à quelques rats avant qu'un être vienne prendre possession des lieux, illégalement, sans que les humains occupant la maison ne soient au courant de la présence d'un Esprit sous leur toit. Ce soir, Aléris a l'âme en peine, comme c'est le cas depuis un an maintenant, mais ce soir, c'est l'anniversaire de sa mort, elle est partie il y a pile un an de cela, elle, Terpsichore. L'Esprit s'est alors assis sur cette chaise sans faire le moindre bruit, et a commencé à écrire. L'écriture, son seul remède contre le mal qui le ronge, contre ce poignard planté à tout jamais dans son coeur... et ainsi, de sa plus belle plume, il écrit sa peine comme pour laisser une ultime trace de son existence en ces terres.

« À toi qui me lira peut-être,
Ce soir encore, je pense à elle, cette autre Esprit que j'ai rencontré un soir par hasard sur la tombe de ma mère. Si tu avais pu voir ses yeux, son sourire, sa façon gracieuse et élégante de marcher, de danser... Terpsichore n'était pas qu'un Esprit à mes yeux, c'était un ange, une déesse, mon amour! Alors pourquoi la mort me l'a t elle enlevée il y a un an de cela? Ne pouvait elle pas me la laisser encore un peu? Juste un peu, le temps de l'embrasser une dernière fois, de sentir sa peau fraîche et délicate tout contre mon corps? Pourquoi a t il fallu que Terpsichore disparaisse alors qu'elle était si loin de moi, moi le pauvre Esprit qui ne pensait qu'à obéir au moindre de ses caprices, moi qui comme un idiot, l'a écouté pour rester dans notre nid douillet alors qu'elle partait à la mort...

Depuis ce jour, je m'en veux de ne pas l'avoir suivie, de ne pas avoir été curieux de voir à quoi ressemblait l'elfe blanc dont elle m'a si souvent dépeint le portrait... une femme, j'ai été surpris quand elle m'a ''annoncé'' que l'elfe blanc était une femme... pourquoi suis je resté ici, insouciant? Maintenant je m'en veux tellement que j'aimerai enfin disparaître pour de bon, mais je ne peux, le suicide m'est impossible étant déjà mort mais assassiner quelqu'un d'autre pour mourir enfin à tout jamais? Puis je me permettre d'ôter la vie à qui que ce soit?

Maintes fois depuis la perte de mon ange, j'ai tenté d'assassiner des gens, Oh je te rassure, pas de simples passants: une fois, c'était un lycan, la fois suivante, un vampire, puis encore un et encore un mais à chaque fois, je partais en courant, pleurant même si cela m'avait été possible car j'en était incapable. Incapable de tuer! Si je ne peux plus sentir mon coeur battre, les remords quant à eux ne se gênent pas pour se faire ressentir! Je me hais tellement depuis qu'elle est partie... où étais je quand la mort l'a enlacée? J'étais à la maison, notre refuge, cet endroit dont la vue m'est insupportable maintenant. C'est pourquoi maintenant je vis ici, dans ces combles et puis au moins, qui penserait à me trouver là? Même les propriétaires -ou locataires, je ne le sais- ignorent ma présence, et je me cache bien de la faire savoir.

Chaque jour, c'est la même chose depuis que je vis ici. L'aube me réveille au travers de cette fenêtre faillée et puis j'attends, patiemment, écoutant en silence la vie s'éveiller sous le mince planché. D'abord, c'est le mari qui part travailler, il est bûcheron je pense, un homme fort bien bâti, je l'ai croisé une fois et je l'ai reconnu juste à sa voix. Ensuite, quand le soleil s'avère assez haut, c'est au tour de l'épouse d'emmener ses enfants. Et c'est à cet instant que moi-même je pars par la lucarne -heureusement que je suis agile-, rester dans cette pièce à rien faire m'énerve bien que je ne fasse rien non plus dehors... je traîne, je prends une rue, puis une autre... étrangement, je fini toujours au cimetière, à genoux sur la tombe de ma défunte mère, c'est la seule chose ''solide'' sur laquelle je peux me recueillir et puis, comme je suis venu, je repars au bout de quelques heures et c'est ensuite la demeure de ce monstre qui se dresse devant moi. À la vue de cette bâtisse aussi sinistre que son propriétaire, je me sens revivre, la haine me gagne et je voudrait tellement... tellement, mais je ne peux. Je suis juste capable de détruire ce château de mes yeux qui reprennent leur couleur de sang pour l'occasion. Lui par contre, je pourrais le tuer, sans hésiter, à croire que le poignard que j'ai depuis un an a été façonné pour lui transpercer le coeur, qui sait, ça serait une belle disparition pour moi que de partir en emmenant ce monstre avec moi... j'en rêve.

Et puis parfois, une ancienne connaissance fini par me croiser dans les rues, surprit de me voir toujours ''en vie'' depuis tout ce temps. Alors bien sûr, je n'ai pas le choix, il insiste alors je le suis; une taverne s'avère toujours être notre point de chut et il parle, encore et encore, il n'arrête pas. Ce qu'il dit? Je n'en suis pas bien sûr, j'ai dû mal à l'écouter, c'est si futile ce qu'il raconte, son bonheur, ses peines... et les miennes, il y pense? Non, pas lui mais moi, je n'arrête pas, je revois Terpsichore partout, à défaut de connaître son rire, je l'imagine avec celui, clair, de ma mère et puis la réalité...

'' Aléris, tu m'écoutes? ''
* ne peut il pas se taire? *


Bien sûr, je ne peux pas parler alors je fais mine d'écouter, encore une fois... je m'en veux de penser mal, de vouloir qu'il me laisse enfin partir, à croire qu'ils veulent tous me raconter leur vie; m'enfin, c'est vrai qu'avant, j'écoutais, je consolais, je souriais mais maintenant... je veux être seul! Puis il parle que les rebelles se réunissent à nouveau! Une étincelle jailli dans mon regard, et je l'écoute. Je suis pitoyable à vrai dire mais c'est tout ce qu'il me reste: cette envie de bonheur enfin trouvé! Ou serait ce en fait un arrière goût de vengeance, celle de faire payer aux autres les malheurs qui ne cessent de s'abattre sur moi? Qui sait...

Tu vois, ma vie est lamentable, je m'apitoie continuellement sur mon sort, je veux en finir, j'en ai assez de survivre comme ça sans elle, laissez donc moi la retrouver, laissez moi partir, donnez moi ce courage de me jeter à corps perdu sur ce monstre de Méphistophélès pour l'achever une bonne fois pour toute…

À toi qui me lira peut-être,
Cordialement,
Aléris. »

À force de s'être penché sur ce bout de papier sous la faible lueur d'une bougie presque entièrement consumée, Aléris posa sa plume et se frotta les yeux. Sommeil, à présent, à l'heure où les vampires festoient et s'amusent, Aléris veut retrouver les bras de Morphée pour la retrouver, elle, sa bien aimée, sa douce Terpsichore... si seulement il pouvait ne plus se réveiller après s'être laissé tomber en silence sur le matelas aux ressorts qui devraient pourtant grincer...

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