Aléris [Esprit]fini

I. Informations préliminaires:

Prénom: Aléris
Surnom: l'elfe ou le lutin
Âge au décès: 17 ans
Espèce: esprit
Origine: Shadowyshadow
Clan: Rebelle

II. Informations du personnage:

Description physique:
<< L'habit ne fait pas le moine >> Telle était la phrase préférée de ce jeune homme au regard espiègle, du temps de son vivant. Il avait souvent à se défendre de la sorte quand son allure vampirique venait à croiser le chemin d'une autre personne n'ayant pas l'habitude de croiser un humain aux yeux aussi écarlates que les siens. Et même mort, à l'état d'esprit, son regard, bien qu'ayant diminué de vivacité fait toujours un peu contraste avec sa peau pâle légèrement diaphane. À vrai dire, même à l'heure actuelle, il ne fait nulle doute que ce bellâtre devait faire partie de la pure lignée de Méphistophélès dans sa précédente vie… mais ceci est une autre histoire que je vous narrerais plus loin dans la fiche. Ainsi, la première chose que l'on note est ce regard sanguin légèrement en amande quoique devenue pâle à sa mort. Mais contrairement aux vampires, rares sont les fois où une lueur malveillante y luit, que du contraire, ses iris auraient plutôt tendance a pétiller de malice ce qui atteste de son bon fond… Et si vous en doutiez encore, il ne gâchera pas l'occasion de vous montrer son petit sourire légèrement en coin dénué de tout "croc". Tout chez lui dénote d'une certaine douceur qui s'est accentuée avec sa mort. Même lorsque d'un geste d'une légèreté sans nom, il viendrait à vous taquiner d'une quelconque façon que ce soit, il est difficile de le blâmer vu que ses lèvres de la teinte de la rosé aux premiers rayons du soleil sur son visage de porcelaine lui donne l'air d'un ange; ainsi vous pourrez rire ensemble de cette petite plaisanterie, hélas, seule votre voix paraîtra à son plus grand damne, lui qui aimait tant sa voix cristalline.

C'est d'ailleurs avec cette nostalgie du temps passé qu'une ombre de tristesse voilera son regard l'espace d'un temps, le moins possible en publique pour éviter de sentir les autres s'apitoyer sur son sort. Il ne veut pas qu'on le plaigne même si son cœur et son âme sont assez torturés et meurtris, Aléris préfère montrer un jeune homme doux et heureux, soucieux du bien être des autres que de son propre sort, ainsi, si un jour vous le surprenez pensif au clair de lune, il se défendra d'un simple sourire alors que nerveusement sa main passera dans sa chevelure en bataille qui, il ne fait aucun doute, était d'un noir éclatant aux reflets d'argent et de filaments bleu électrique dans sa vie passée même si à présent, la transparence rend leur couleur moins vives voir carrément ternes comme recouvert d'un voile de poussière, voile qui semble recouvrir l'entièreté de son être de toute façon... Et si là encore, vous restez septique quant à sa joie soudaine, une de ses mains graciles viendra faire miroiter sous vos yeux son pendentif presque hypnotisant, teinté d'ambre, de jade et d'or, le faisant rouler entre ses doigts fins pour détourner votre attention le temps de vous tourner autour de son pas léger et aérien, manie digne d'un petit lutin farceur qu'il est à ses heures. Il a d'ailleurs tout de ces minces créatures avec les traits d'un élégant vampire en prime. En effet, Aléris arbore toujours des tenues aux teintes champêtres tantôt assez élaborées pour passer pour un dandy tantôt le plus simple du monde mais qui, mine de rien siéent parfaitement à son corps svelte et longiligne qui n'est ni trop grand ni trop petit mais malgré tout avec quelques centimètres de plus que la moyenne masculine européenne… pour quelqu'un de son "supposé" âge bien évidemment.

Voilà donc à quoi ressemble cet être qui a tout du vampire mais qui contrairement à eux, aime à se prélasser au soleil même si l'astre ne pourra jamais dorer sa peau, au contraire, il pourra juste rendre celle-ci un peu plus translucide qu'elle ne l'est déjà sous ses rayons chaleureux, aussi chaleureux que le sourire du jeune adolescent qui voue une certaine adoration à la nature et au soleil. Il n'est d'ailleurs pas rare de le trouver entrain de folâtrer dans un quelconque jardin ou simplement avec une fleur à la main pour en humer le délicat parfum pour ensuite orner la coiffure d'une demoiselle avec cette même fleur…

Description morale:
<< Sourire est la meilleur façon de montrer les dents au destin >> Voici là la devise qu'il se répète chaque matin: sourire pour ne pas montrer sa souffrance, sourire pour ne pas laisser couler ses larmes… En le voyant avec sa mine radieuse et enfantine, on aurait du mal à croire que ce jeune homme en apparence, a déjà plus de trois fois l'âge qu'il affiche et que depuis tout ce temps, la peine ronge son cœur et son âme. Mais Aléris est ainsi fait, jouant avec cette double personnalité qui le compose, le jour et la nuit, l'obscurité et la lumière, la mélancolie et l'innocence, s'en est même à se demander s'il s'agit bien là de la même personne.

Ainsi, il y a l'Esprit torturé qui se complait dans sa solitude et sa peine. Quand le jeune homme est seul, il n'est pas le même que celui que tout le monde connaît. Là, il pleure discrètement, il apprécie le silence que son état lui confère et il prie que son âme disparaisse enfin pour trouver le repos éternel qui ne semble jamais venir mais qu'il ne cherche pas non plus à provoquer. Quand cette facette de lui le reprend de volée, Aléris est alors emprunt de nostalgie, souvenirs d'une époque si lointaine où il pouvait rire et chanter avec la personne qui a fait un trou immense dans son cœur. Un gouffre qui ne se refermera sans doute jamais et dont il ne veut pas voir la douleur diminuer pour ainsi toujours se souvenir de la raison de son état. Mais cet état ténébreux est également sa force, cette force qui lui permet de faire partie des rebelles, de ne pas craindre la mort quand il se trouve en face de l'ennemi. Nul doute qu'à cet instant, la mélancolie est maître de son être, une mélancolie pleine de rancœur pour tous ces êtres abjectes qui rendent la vie au Crépuscule si sombre. Il les hait au plus haut point pourtant, si sa main ou sa flèche venait à les tuer, l'Esprit aurait une raison de plus d'être triste à cause de cette stupide culpabilité qu'il voudrait éradiquer de son être. Dans cette langueur qui le gagne dans ses humeurs sombres, Aléris se trouve tous les défauts, trouve des défauts à tout le monde et préfère donc sa solitude plutôt que d'être désagréable sans le vouloir…

Pourtant, il s'agit bien là d'un état passager résultant d'un contexte environnementale, se retrouver seul trop longtemps ou encore face à l'ennemi mais dans la majeur partie des cas, Aléris n'est jamais seul! Rien que par son sourire et sa douceur, il attire à lui des gens de toutes sortes, tantôt des personnes qu'il tâchera de distraire par son optimiste engendrant une certaine joie de vivre tantôt des gens qui ont besoin d'une épaule pour pleurer. Dans ces cas là, Aléris a tendance à oublier sa propre souffrance pour se focaliser sur ses amis qu'il chéri plus que tout! Dans sa tête, lui n'est rien en comparaison des êtres qui lui sont chers et c'est d'ailleurs souvent eux qui font qu'il démarre au quart de tour… Lui qui sait se montrer si sage et réconfortant quand le besoin s'en fait sentir, il suffirait de lui dire qu'un de ses amis est en difficulté pour qu'il démarre au quart de tour, fonçant dans le tas sans penser une seconde au danger ou aux conséquences, cela, ça ne vient qu'après, quand il a agit! Quoiqu'il en soit, ça n'en reste pas moins un garçon agréable à vivre et dans le fond, il sait pertinemment que ce besoin d'être entouré, de suivre le groupe, n'ayant pas un caractère de meneur, est en prévention contre sa solitude, il sait que s'il est avec quelqu'un, ne fusse qu'une personne, son état morbide ne montrera pas le bout de son nez. C'est ainsi que ses deux personnalités luttent l'une contre l'autre: s'il est heureux, il fera tout pour éviter d'être seul mais si la solitude le gagnait trop longtemps, il ferait tout pour fuir les gens, contradictoire n'est t il pas?!

Particularité physique et/ou morale:
<< La musique est la langue des émotions >> Ayant souvent l'âme en peine bien que peu de gens le savent, Aléris a un remède simple, un remède qui le suit partout et que j'aurai pu tout aussi bien évoquer dans l'inventaire. Écoutez plutôt ceci, cette douce mélodie… Si ses pas n'auront jamais aucun écho, si sa voix ne résonnera plus jamais dans des milliers d'éclats de rire, le jeune Esprit a trouvé le moyen de s'exprimer, qu'on l'entende et quand son cœur est en peine, il sort sa flûte qu'il a coincé entre sa peau et sa ceinture, au creux de ses reins, là où d'autres cachent un poignard, pour en jouer autant que son âme en a besoin, laissant flotter cette douce mélodie dans l'obscurité de la nuit ou la solitude le gagne bien souvent. Cette flûte est là, avec son pendentif, tout ce qui lui reste de sa défunte mère…

III. Biographie: (au prochain post)
IV. Autres:

Inventaire: Aléris est de ceux qui n'ont pas de grand besoins; un toit pour s'abriter, des habits pour se vêtir sans oublié son pendentif et sa flûte qui ne le quitte jamais! Seulement voilà, nous vivons au Crépuscule donc mieux vaut avoir de bonne jambes et des bolas noués à sa ceinture et qu'on peut entendre s'entrechoquer le long de sa jambe quand il pense à prendre ses armes avec lui bien sûr…

Style de combat: Vu les armes qu'ils possèdent, vous vous doutez bien que le corps à corps n'est pas son fort, loin de là même alors si cela devait arriver, il ne tentera qu'une chose, en bon petit lutin, il fera tout pour vous faire tourner en bourrique tout en esquivant vos coups mais gare à vous si vous êtes à bonne distance, certes il ne vous tuera pas, sous peine de mourir avec vous, mes ses bolas vous immobiliseront aussi sec

Relation: Aléris est du genre très sociable ainsi, avec la candeur qui semble le caractériser, mieux vaut pour ses alliés de le prévenir que telle ou telle personne ne sont pas bonnes à fréquenter, à moins que bien sûr, ces dites personnes montrent leur mauvais jours…

[Code Validé par Titanya.]

III. Biographie:

<< Comme la nuit paraît longue à la douleur qui s'éveille >>

Au loin, on pouvait entendre le tonnerre grondé, très loin, dans les terres des lycans, on devinait un orage qui, si le vent ne tournait pas, arriverait bientôt à Cryandscream dans les prochaines heures. Mais ce n'était pas ça qui faisait pressé le pas à une jeune adolescente trottinant, avec son panier au bras, sur la rue principale menant à la ville des loups garous, ce n'était pas non plus de cheminer de nuit qui lui figeait les traits mais bien la fatigue. La jeune blonde avait quitté Cryandscream tôt le matin pour faire seule le travail qu'elle faisait d'ordinaire avec sa mère, soit aller vendre ses fleurs au marché de la capitale. Et comme la distance séparant les deux villes étaient assez conséquente et qu'elle avait faite une longue journée afin de vendre tout son stock, la jeune femme était pressée de rentrer chez elle, même si revoir le visage froid de son père ne l'enchantait pas… Alix, dans sa pénible marche, se remémorait sa famille avant cet "incident", elle n'était certes pas très âgée à cette époque, tout au plus avait elle quatre ans, mais ses souvenirs étaient restés vivaces dans l'esprit de la jeune femme qui se souvenait avec nostalgie et même avec un sourire aux lèvres malgré le vent qui lui fouettait le visage, de l'époque heureuse. Avant, c'était son père qui se rendait au marché et il vendait des choses bien plus utiles que des fleurs qui se payaient souvent nettement moins bien que les articles de son père qui était jadis forgeron. Mais un jour, comme chaque matin, il avait souhaité une bonne journée à son épouse et sa petite fille et promit, comme à chaque fois, de revenir le soir venu mais quand le soleil se coucha, point d'époux, le lendemain, toujours personne… il fallu attendre le sur lendemain pour voir l'homme revenir avec une mine aigrie et le silence aux lèvres. Pendant encore trois jours l'homme se mura dans un mutisme de glace pour enfin, à l'aube du quatrième jour, hurler à sa femme qu'il fallait déménager sur le champ, que la capitale n'était plus bonne pour eux et c'est ainsi qu'ils quittèrent Nightmare pour Cryandscream, laissant comprendre à son épouse qui était loin d'être idiote, la raison de la disparition de son époux durant ces trois jours.

Alix toujours pensive, fut pourtant ôtée de ses souvenirs par un craquement derrière elle. Cela provoqua bien évidement un brusque volte face chez la belle blonde de dix-sept ans, mais avant même de pouvoir pousser le moindre cri, avant même de pouvoir refaire demi tour pour fuir qu'elle était déjà fermement serrée dans les bras d'un individu au teint de porcelaine qui rivalisait de blancheur avec la robe de la jeune fille. Celle-ci avait beau se débattre, le vampire l'étreignait de plus en plus fort afin de sentir le corps au sang bouillonnant de la belle tout contre le sien. Ainsi Alix se voyait déjà avec le cou marqué, seulement le vampire se contenta de murmurer à son oreille quelques flatteries assez mal venues et qui ne présageaient rien de bon… pour elle! Et alors que son panier gisait encore sur le bas coté de la route, l'être de la nuit entraîna sa captive un peu plus loin dans un bosquet ou peu de temps après, on put entendre un cri étouffé de l'adolescente qui subissait là un acte abominable qui garderait des traces plus flagrantes qu'elle ne l'aurait cru aux premiers abords. Contre toute attente, le vampire n'en voulait pas à sa chair fraîche et tendre comme on aurait pu le croire mais bien à sa pureté de jeune fille en fleur. Celui-ci, ivre sans nul doute, avait entrevu la jeune marchande remballant son "échoppe" de roses et de lys au travers de la persienne de sa demeure citadine et n'avait dès lors eu qu'une envie, rattraper cette dernière pour en faire la victime de ses envies luxurieuses…

<< Après la pluie vient le beau temps >>

La jeune femme ne savait pas combien de temps elle dû subir les désirs de l'individu dont elle ne se souvenait que du regard écarlate mais ce dernier s'évapora dans la nuit quand l'orage arriva ainsi qu'Alix l'avait pressenti un peu plus tôt, laissant la jeune femme en haillons au pied d'un arbre qui avait été le témoin de ce crime qui ne serait sûrement jamais puni. L'eau fraîche qui lui tombait dessus la réveilla et la lava par la même occasion de l'impureté que l'être nocturne avait laissé sur sa peau légèrement dorée mais l'adolescente se sentait toujours salie et crasseuse, peu importe la quantité d'eau salvatrice qui lui tombaient dessus en rafale! Alix avait mal dans tout son être et dans un ultime effort pour se mouvoir, elle se recroquevilla sous le chêne qui la protégeait un temps soit peu de l'orage. Tout son corps frémissait autant de froid que de nervosité, malgré que le vampire soit parti depuis un certain temps déjà, elle ne cessait de le voir et le sentir encore et encore, ne parvenant pas à l'ôter de son esprit ni de son bas ventre qu'elle compressait avec ses jambes qu'elle serrait autant que possible tout contre sa poitrine. Bien que la pluie l'avait complètement trempée, on pouvait voir des larmes couler le long de ses joues rien que de songer qu'elle venait là de perdre son innocence et qu'avait le caractère noir de son père, il serait bien capable de l'en blâmer une fois qu'elle serait parvenue à rentrer, mais à cet instant, c'était chose impossible, Alix avait bien trop mal et la pluie ne l'aiderait certainement pas dans sa progression vers sa modeste demeure situé à la sortie de sa ville. Elle resta donc sous ce chêne à ressasser encore et encore le calvaire qu'elle venait de vivre…

Et avec la pointe du jour, le soleil se montra enfin aux yeux cernés de la jeune femme qui n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Comment aurait elle pu de toute façon, rien que de refermer les yeux lui laissait entrevoir le regard sanguinaire de son agresseur! Mais la vision de ce nouveau jour lui donna la force de se relever, aussi péniblement que son état le lui permettait, s'appuyant sur le tronc rugueux du maître du bosquet pour se tenir droite à ses cotés. Alix, bien qu'épuisé, tituba jusqu'à la route où elle prit la précaution de ramasser son panier qui était imbibé d'eau mais la jeune femme n'en avait que faire, à présent, son seul soucis était de rentrer pour se changer, pour ne plus sentir sur sa peau la soie souillée et humide qui lui servait de vêtement… Elle marcha donc fébrilement sur la route pour enfin, au bout de deux heures, arriver sur le pas de sa porte où ses parents l'attendaient inquiets, tous les deux tracassés de ce qui avaient pu advenir de leur enfant unique. Et pour la première fois depuis des années, son père se montra tendre avec sa fille, la serrant dans ses bras pour être certain qu'il ne rêvait pas et qu'elle n'avait pas non plus subit le même sort que lui qui avait, des années plutôt, croisé le chemin d'une sorcière en mal d'expériences!

Mais le charme s'évapora bien vite; alors que les deux parents se soucièrent d'Alix durant de nombreux jours, étant redevenu la famille de jadis parce qu'ils la croyaient victime d'un banal accident, ils durent bien vite se rendre compte que leur enfant leur cachait quelque chose que son ventre s'arrondissant trahi au fil des mois… Dans son malheur, le vampire était en plus fécond et n'avait pas manqué de procréer avec la pauvre marchande qui se vit alors blâmée d'un crime qu'elle n'avait pas commis, s'étant même faite traitée de catin par son père qui la répudia aussi sec, créant un véritable scandale sur la place marchande de la capitale où ils se rendaient tous les trois depuis l'incident. Si seulement Alix n'avait pas eu trop chaud, si seulement elle n'avait pas écarté son châle pour se donner de l'air… Jamais son père n'aurait soupçonné ce que les deux femmes de sa maison tenaient secret depuis le début! En effet, Alix avait eu assez confiance en sa mère pour lui avouer tout son tourment hélas son père, même en ayant entendu les pleures de sa fille ne consentit à la croire et la chassa en place publique, laissant la blonde effondrée au sol parmi la foule qui ne faisait rien d'autre que la contourner, sans le moindre regard chaleureux à son encontre en cet fin d'après midi d'hiver…

<< Contre vents et marées… >>

Le vent s'était mis à souffler quand une main tenant un mouchoir se pencha devant son visage. Alix en fut même surprise mais sans doute moins encore que de voir à qui ce mouchoir appartenait, il s'agissait là d'un habitué qui venait régulièrement acheté des fleurs à la belle blonde et qui ne manquait pas de lui faire comprendre qu'il se moquait bien des plantes pourvu qu'il puisse voir le bleu azuré des yeux de la belle… mais de là à les voir embués de larmes: jamais! Il l'aida donc à se relever, quittant ainsi le pavé froid et humide pour une chaise confortable au coin du feu dans une taverne des alentours. Et là, complètement désemparée, la demoiselle raconta à son bienfaiteur le pourquoi de la présence d'un petit être dans ses entrailles en omettant bien volontairement de parler de vampire, ne voulant pas courroucer celui dont elle était au moins sûr d'une chose: il vouait une sainte horreur à ces êtres de la nuit! Ainsi il apprit la tragédie de ce viol, comment son père n'avait pas voulu la croire et en réponse, Alix reçu les mots réconfortant dont elle avait tant besoin avec en prime, ce qui brûlait les lèvres de l'individu depuis plusieurs mois déjà; il lui avoua tous ses sentiments, son envie qu'elle soit son épouse et sans vouloir la brusquer, il lui proposa de prendre son temps pour répondre mais qu'elle pouvait héberger chez lui le temps qu'il faudrait pour rétablir sa situation qui venait de s'effondrer une heure plus tôt…

Touchée et émue, Alix accepta la proposition de logis et pour suivre les conseils de Sir Ruthven, tous deux passèrent par la demeure familiale de l'adolescente afin de prendre quelques effets personnels que le père ne refusa pas, s'entretenant avec l'homme tandis que les deux femmes, à l'étage, pleuraient de ne plus pouvoir se voir à cause de cette fâcheuse histoire. Ce qu'Alix ignorait, c'est que son bienfaiteur n'en avait pas perdu le nord et alors qu'il était seul avec le père, il demanda celle-ci en mariage ce qui ne perturba pas le vieil homme outre mesure, acceptant le jeune homme en tant que gendre vu que de toute façon, il ne comptait plus revoir sa fille de si tôt. Et c'est dans cet atmosphère de glace que la jeune fille fit ses adieux à sa famille ainsi qu'à la ville qui la vit grandir pour se rendre, comble de la stupéfaction, dans la ville des Lycans, jamais elle n'aurait cru que celui qui semblait si doux soit de la pire espèce, après les vampires cela va sans dire… Et une fois la porte refermée derrière elle, Alix compris son malheur en découvrant dans ce charmeur un coté jaloux et possessif poussé à l'extrême, empêchant la demoiselle de sortir sans sa compagnie et lui refusant tout dialogue avec la gente masculine sous peine de se faire sévèrement réprimandée! Le seul garçon a qui Alix pu parlé fut, plusieurs mois plus tard, l'enfant qu'elle engendra qu'elle nomma comme le grand-père de ce dernier: Aléris!

Hélas pour le petit bambin, son père biologique n'avait pas fait les choses à moitié et quand la petite tête brune vit le jour, rien n'était plus flagrant que la teinte de sa peau et la couleur de ses yeux! Il avait tout du vampire qui le conçu avec la finesse de sa mère. Et ainsi, sans même avoir besoin d'explication, le Lycan comprit qu'il s'agissait là d'un être de la lignée vampirique à qui il vouait une telle haine… Il ne se priva donc pas de faire ressentir cette animosité envers l'enfant qui grandit donc avec la crainte de cet homme qu'il se devait pourtant de nommé "père". Pire que s'il avait été un esclave, l'enfant devait s'abaisser aux volontés de ce monstre qui lui servait de tuteur allant jusqu'à recevoir des coups de bâtons si l'idée lui venait de ne pas obéir. Pourtant, Aléris ne bronchait pas; il s'avait que si quelqu'un souffrait véritablement dans cette maison, c'était sa mère qu'il chérissait tant… La pauvre femme se tuait à la tâche pour faire plaisir à celui qu'elle avait malgré tout épousé… sous la force… et pire que les corvées de la maison, elle devait aussi faire "honneur" à son rôle d'épouse dévouée. Plusieurs fois l'enfant retrouvait sa mère pour l'écouter jouer de la flûte après qu'elle ai subit les désirs de son époux et avec cette douce mélodie, le petit garçon en oubliait également la dur journée qu'il avait eu. L'un était là pour soutenir l'autre dans cette vie misérable qu'était la leur. Le seul réconfort qu'ils avaient était de voir le début de semaine poindre pour voir le Lycan partir pour la capitale et n'en revenir que le lendemain dans la journée. À ce moment là seulement, tous deux pouvaient respirer, pouvait jouir d'un peu de répit… C'est dans ces moments là que la mère et le fils pouvaient s'adonner à leur plus grande passion commune, se rendant dans le petit jardin derrière leur maison pour y faire pousser de jolies fleurs dont, entre autres, la lys qui était leur favorite.

III. Biographie (suite et fin)

<< Elle n'aimait pas la vie, il n'aimait pas la mort, elle vivait pour lui, il est mort par elle >>

Mais ces moments de quiétude étaient tellement rare, trop en comparaison de leur vie infernale dans la maison de Sir Ruthven. Alix aurait tant aimé pouvoir serré et embrassé son fils qu'elle chérissait malgré les conditions de sa création mais en présence de son époux, le seul à bénéficier de quelconque tendresse n'était autre que le Lycan en personne! Et si le jeune Aléris se laissait aller à, ne fusse qu'une minuscule marque d'attention envers sa mère, celui-ci subissait un violent coup de pied de son tuteur qui voyait, au fil des années, son fils adoptif devenir un rival… c'est dire comme la psychose et la jalousie de cet être le submergeait! Hélas, son aveuglement était tel qu'il ne se rendait pas compte de ce que même les voisins avaient découvert: Alix était de plus en plus affaiblie et déprimée, il était évident que la seule force qui lui restait, était l'amour pour son fils qu'elle protégeait du mieux qu'elle pouvait, subissant de violentes colères de son époux afin qu'Aléris ne soit pas blessé. Et ce qui devait arrivé arriva, à force de toujours lutter intérieurement, la belle blonde au teint flétri tomba malade, ne pouvant plus quitter le lit, ne pouvant plus défendre son enfant… même aller dans le jardin comme chaque lundi devint chose impossible alors, en contre partie, Aléris faisait tout seul, subissait la rage de son tuteur qui n'avait dès lors plus de limite et chaque lundi, il pouvait enfin voir sa mère qu'il ne voyait plus de la semaine pour lui apporter des fleurs du jardin et lui donner des nouvelles, toujours avec le sourire; même quand son visage était violacé de coups, Aléris souriait à sa mère en lui disant que ce n'était rien… pire! Parfois il lui disait qu'il l'avait bien cherché vu qu'il commençait, avec l'adolescence, à tenir tête à son "père"

Seulement, à vrai dire, ce qui lui faisait le plus de mal n'étaient pas les coups du Lycan qui se faisaient toujours de plus en plus brutaux, ni même le surplus de travail depuis que sa mère était malade; ce qui faisait mal à Aléris était de voir sa mère si belle malgré la maladie, se laisser mourir, souhaitant la mort plutôt que de continuer une telle vie de martyr où son époux, souvent ivre à son retour de la capitale, en oubliait le mal de son épouse pour encore assouvir ces instincts. Même là, Aléris ne pouvait rien y faire alors, dans la nuit de ces cauchemars, il prenait la flûte de sa mère et, à la lumière du croissant de lune, il jouait un air apaisant pour soutenir la femme qui lui avait donné le jour. Maintenant qu'il était grand, Aléris avait pris la place du protecteur même si de protection, il ne pouvant en apporter quasi aucune si ce n'est se battre avec son père pour lui faire entendre raison… hélas, quand le mal était déjà fait. Et chaque début de semaine, Alix ne pouvait que constater de nouveau coup sur la peau de son fils et se mettait alors à pleurer tant elle se sentait fautive. Et c'est lors d'un de ces matins là qu'un nouveau drame survint, comme s'il n'y en avait pas eu assez jusque là. Pour on ne sait quelle raison, Sir Ruthven avait oublié quelque chose chez lui, un objet visiblement important vu qu'il fit demi tour après une heure de route pour s'en retourner prendre cette chose. Mais en arrivant: pas d'Aléris dans la salle principale… curieux, il alla dans le jardin, mais toujours pas de jeune homme et là, le doute: sa chambre! Le Lycan monta quatre à quatre les marches et trouva son épouse enlaçant son fils qui caressait la longue chevelure blonde tout en berçant la souffrante. "S'en est trop, vous n'allez pas continuer à me tourner en ridicule encore longtemps" Il hurla cette phrase dans un accès de colère en arrachant l'adolescent des bras de sa mère toujours en pleure "D'ici trois jours, je serai enfin débarrassé" Sûr qu'il parlait d'Aléris mais débarrassé comment? La mère et le fils se regardèrent surpris et aussi inquiet de ne pas comprendre de quoi parlait Sir Ruthven qui ajouta encore "je vous laisse profiter de ses trois jours mais après, tu seras mienne exclusivement!"

Trois jours, ils ne leurs restaient que trois jours pour être ensemble… oui mais après? Quand le Lycan eu quitté la pièce en laissant la mère et le fils ébahis, ces deux ci se regardèrent véritablement inquiet, à tel point que Aléris se rassit sur le lit, prit les mains de sa mère pour le lui demander… elle le connaissait depuis tellement longtemps, mais Alix du reconnaître qu'elle n'en avait pas la moindre idée, pas à cet instant précis en tout cas. Tout le jour, ils restèrent ensemble, tentant de comprendre, de savoir ce qui arriverait dans trois jours mais rien. Il faut dire qu'ils cherchaient sur une mauvaise voix et ce ne fut qu'à la nuit tombé qu'Alix changea de visage, devenant aussi blanche que son fils! La nuit, la lune… dans trois jours, ça serait la pleine lune! Elle le savait, elle était terrorisée à cette idée mais quand Aléris lui demanda la raison de sa terreur, Alix secoua juste la tête en le suppliant de partir, de ne pas attendre la fin de ce troisième jour pour fuir la maison et la région. Mais c'était sans compter l'amour inconditionnel d'Aléris pour sa mère et plus elle le suppliait de partir, plus il refusait, prétextant que sa place était auprès d'elle quoiqu'il arrive. Le lendemain, quand le jeune homme vint revoir sa mère, celle-ci n'avait pas changé d'opinion, il devait partir car son époux était capable du pire et en espérant qu'il lui obéisse, elle lui offrit le pendentif qu'elle avait elle-même reçu de sa mère qui la tenait de sa mère et ainsi de suite… mais la seule chose qu'Aléris consenti à faire fut de lui promettre d'avoir une longue vie! Qui aurait pu dire que cette promesse serait amplement respectée… Quoiqu'il en soit, quand bien même elle tentait de lui faire entendre raison et qu'il parte, Aléris refusait toujours, obstination de son vrai père sans nul doute! Et sachant qu'il n'entendrait pas raison, Alix décida de le faire partir par ses propres moyens.

Au petit matin du troisième jour, alors que le soleil n'était pas encore levé, Alix se traîna dans les couloirs et les escaliers menant à la chambre mansardée de son fils. La femme pleurait, elle ne parvenait à rien faire d'autre que pleurer et marmonner des pardons interminables. Et il y avait de quoi… Quand elle arriva au chevet de son fils, elle s'assit à ses cotés pour le regarder dormir: comme il était beau dans son sommeil, peut-être rêvait il de jours heureux avec elle? Du moins, c'est ce qu'elle s'imagina ce qui la fit sourire et rêvasser à son tour tout en caressant délicatement la chevelure en pagaille de son fils, aussi doucement que cela puisse être possible pour ne pas le réveiller mais quand ce dernier commença à remuer, étant sur le point d'ouvrir les yeux, Alix revint de ses songes pour commettre ce qu'elle était venue faire… "Pardon mon fils, à choisir, je préfère que tu meurs de ma main"… à nouveau les larmes coulèrent sur ses joues pâles et avec le peu de force qu'il lui restait, elle poignarda son fils en pleine poitrine avant de s'effondrer sur sa dépouille ensanglantée…

<< Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme >>

Un cri d'effroi l'ôta de ses rêves, de ses cauchemars pour être précis car il avait rêvé que sa mère mettait fin à sa vie. Il se releva alors brusquement de son lit et voulu courir jusqu'à la porte de sa chambre mais quelque chose le fit tomber, une masse longiligne recouverte d'un drap gisait au sol et dans sa chute, Aléris découvrit ce qui s'avéra être une main: une main?! Cette pensée épouvantable jailli dans son esprit alors que le son de la surprise effrayante ne parvint pas à filtrer de sa bouche béante. Apeuré, Aléris tint sa gorge d'une main, se demanda pourquoi son cri ne se fit pas entendre et de l'autre main, tremblante, il découvrit l'être au sol… s'il n'avait pas déjà été au sol, il serait sans nul doute tombé à cet instant en reconnaissant son propre visage et en tirant un peu plus, sa poitrine ensanglantée comme dans son rêve… ainsi c'était vrai. Dans sa terreur, Aléris se traîna à vive allure en arrière, se faisant stoppé par la porte de sa chambre, que venait il de se passer ici? Et ce cri? D'un seul coup, le jeune homme se sentait perdu dans une maison qu'il ne connaissait que trop bien, il croyait même étouffer tant le choc fut grand mais même sa respiration saccadée n'émettait le moindre son, toujours ce silence quand soudain, au autre cri, une exclamation d'horreur proféré par un inconnu se trouvant sûrement dans la salle principale. En l'entendant, Aléris s'était redressé d'un bon et posa ses mains sur la porte qu'il ne se résignait pas à ouvrir, il avait bien trop peur alors il préféra la fixer comme si celle-ci allait devenir invisible rien que pour lui et nouvelle surprise…

Alors qu'il se concentrait sur la porte, un flou apparu sur la porte, d'abord autour de ses mains puis de façon de plus en plus étendue, lui permettant d'y voir. Vous vous doutez bien qu'il recula une nouvelle fois, il failli même en retomber sur lui-même, enfin, sur son corps mort. Déjà que dans sa tête, c'était assez tordu comme ça, imaginez quand les éléments semblent en rajouter… Il regarda donc ses mains pour y chercher un quelconque changement mais toujours rien de véritablement anormal hormis que sa peau avait un drôle d'aspect qui lui donnait l'impression d'être encore plus fragile, comme si le simple fait de souffler dessus le laisserait se dissiper aux quatre vents. Il s'assit alors sur son lit et en posant sa tête entre ses mains, il tenta d'y voir plus clair quand des cris se firent à nouveau entendre à l'étage d'en bas: "on vous arrête"… oui mais on arrête qui? Maintenant Aléris ne pouvait resté d'avantage dans sa chambre et décida donc d'aller aux nouvelles même si une fois au rez de chaussée, il resta caché derrière une porte pour écouter ce qui se disait, ainsi il appris la tragédie de la nuit précédente ainsi que le meurtre du matin…

"Ne faite pas l'innocent monsieur Ruthven, nous savons que vous avez poussé votre épouse à en arriver là, vous la persécutiez, elle était prisonnière dans ces murs, toute la ville le sait comme tout le monde connaissait votre intention de dévorer son fils… c'est pour ça qu'elle l'a tué, pour qu'il aie une fin plus digne que la sienne! Car c'est bien comme ça que vous contiez le tuer n'est ce pas, en le déchiquetant et le dévorant comme du simple bétail?! Mais comme elle vous avait devancé, c'est elle qui a subit votre colère et vous n'avez juste laissé que son scalpe et une de ses mains qui baignait dans tout le sang qui a giclé… mais assassiner son épouse est un crime monsieur, un crime punissable de la peine de mort!"

Aléris ne pu en entendre d'avantage, lui qui avait l'imagination fertile pouvait aisément imaginer l'aspect du salon à cet instant et cette pensée le rendit malade, tellement malade qu'il couru vers la porte de derrière qu'il traversa sans vraiment s'en rendre compte, ce n'est qu'après avoir vomi tout ce qu'il avait sur l'estomac, en tentant de reprendre son souffle qu'il se rendit compte que derrière lui, la porte était toujours fermée! Il fronça les sourcils et s'approcha de celle-ci et comme pour celle de sa chambre, il posa ses mains dessus, laissant le flou transparent en prendre possession, laissant le bout de ses doigts passé, puis ses mains, ses avant bras avant de les ôter énergiquement en entendant une voix derrière lui, une voix de vieille femme au timbre pourtant familier…

<< Histoire sans fin… >>

"C'est bien ce qu'il me semblait… tu es devenu un Esprit mon enfant" Aléris se colla dos à la porte en dévisageant cette femme, cherchant où il avait déjà pu la voir et après quelques longues secondes de réflexion, alors que la petite dame en appui sur sa canne lui souriait, la réponse vint: la marchande de fleurs, celle qu'il allait voir en secret et que sa mère semblait si bien connaître. Chaque lundi, sa mère et lui se rendait à l'échoppe de cette femme qui s'occupait toujours si bien d'eux, toujours à les recevoir comme des princes mais pourquoi était elle là maintenant? En s'approchant, la vieille femme répondit à cette question qui se lisait sur le visage du jeune homme. "Je suis ta grand-mère et dans le secret, je me souciais de vous" Aléris connaissait la raison de l'absence de grands-parents dans sa vie mais découvrir ainsi, après un si grand tourment, que sa grand-mère se tenait là devant lui… ça faisait beaucoup et il craqua dans les bras de celle-ci, pleurant tout son saoul alors qu'elle lui expliquait toute l'histoire de leur vie et pourquoi elle était persuadée qu'il deviendrait un Esprit au lieu de mourir, chose que même Alix semblait ignorer.

"Il semblerait que le sang qui coule dans tes veines t'aie beaucoup aidé sans compter que ta mère et moi-même priions souvent pour toi, pour que tu aie une longue vie libre qui plus est… être un Esprit semble être ta liberté mon enfant mais ça sera dur, la liberté à un prix et l'empereur nous la faire chèrement payé, cet homme est infâme, ce vampire devrait je dire et ton beau père ne vaut guère mieux que lui… alors qu'il se disait opposé aux vampires, il travaillaient en fait pour eux, je ne serais même pas étonné de le voir libéré voir gracié pour son crime… mon dieu, dans quel monde vivons nous?! Mais ne reste pas ici mon petit, ne reste pas dans cette ville, les gens qui vivent ici ne sont pas des anges, va a Pureland, je suis sûr que là est ta place, tu y seras heureux à jamais, laisse la noirceur et le malheur aux autres, aux loyalistes et aux rebelles, tu as droit au bonheur à présent… "

Mais Aléris ne l'entendit pas de cette oreille, en écoutant sa grand-mère, il prit conscience de cette guerre qui rongeait le pays, guerre qu'il ne faisait qu'entendre vu qu'il avait bien trop à faire dans sa "prison" mais maintenant qu'il était libre… et si? Et s'il y prenait part, il avait l'éternité maintenant pour apporter le bonheur au pays et du peu d'histoire qu'il avait entendu, l'elfe blanc était quelqu'un de bien, un héros comme disait sa défunte mère alors… et si être un Esprit était en fait le premier pas pour devenir un rebelle?! Néanmoins, il consenti à vivre quelques temps à Pureland, le temps de faire son deuil et que les habitants de sa ville l'oublient voir même, que la vie les quitte. Et c'est donc là-bas qu'il apprit la maniement de l'arc et des bolas, non pas pour lutter mais pour la chasse car il fallait bien se nourrir et au fur et à mesure qu'il voyait la vie si paisible de cette région en comparaison du reste, son envie de faire partie des rebelles ne cessa de s'accroître, à ses yeux, tout le monde devrait avoir l'opportunité de vivre heureux comme les gens de cette contrée et pour cela, il fallait renversé le pouvoir de cet infâme vampire et de tous les êtres tels que son beau père voir de son père biologique qui n'avait pas été mieux en violent sa mère…et c'est ainsi qu'au bout d'une génération, il avait acquit l'art de l'arc et des bolas mais également une motivation sans nom pour éradiquer le mal du pays. Et ainsi, une fois qu'il fut certain que plus personne ne le reconnaîtrait en terres impériales, il quitta le paradis sur terre pour partir en quête de cette grande dame du nom d'elfe blanc ou de quiconque pouvant le mener à cette personne merveilleuse vivant dans ces terres légendaires du royaume caché.

Tant pis pour le vomi XD La flemme d'attendre ^^
Très belle et tragique histoire au passage ^^

VALIDE

» Aléris
» La Paix ( fini )
» Musique douce dans la nuit [FINI]
» Parce qu'il n'y a pas d'heure pour se promener [SUJET FINI ]