Soeurette...[PV la Mort + l'Ordre et le Chaos][V2-02 S3]

La Paix gravit une colline, s'arrêta entre deux tombes et mit sa main en visière. Le soleil était bas, en face d'elle. Donc, elle était vers l'Ouest. Alors, le Sud. Elle pivota vers la gauche, et aperçut sa soeur. Sous sa forme de squelette. Petite. Le coeur de la semi-divinité, si elle en avait un, se serra. Soeurette...

Elle prit son temps pour redescendre, essayant de ne pas tomber. Des ronces, des racines, bref, des trucs jonchaient le sol, et contrairement à sa jumelle, la Paix n'était pas maso. Une fois arrivée en bas, elle observa sa grande soeur. La Mort. En Grève. Depuis un an.

Et dans un drôle d'état... La Paix s'approcha, et enlaça ses épaules squeletiques de sa soeur, fermant les yeux, essayant de l'apaiser. Elle posa sa tête contre celle de son ainée. Elle voudrait faire quelque chose de plus. Mais quoi ?

Cachée dans sa tanière, pendant l'année qui s'était écoulée, la Paix s'était posée plein de questions. En gros, elle avait fait son adolescence. Façon de parler, évidemment, une semi-divinité ne fait pas d'adolescence. Si ?

Bref. Beaucoup de questions, donc. Pratiquement toutes inutiles.

*Pourquoi ai-je été crée ? Quel est mon but, puisque je ne peux apaiser toutes les personnes vivant sur cette Terre ? Pourquoi ma jumelle me hait-elle tant ? Pourquoi tant de guerres ? Si je n'existais pas, si ma famille n'existait pas, que se passerait-il ? Que feraient les hommes, les vampyres, les...Tous, que feraint-ils ? Pourquoi Shiraha a t-elle épousé son ennemi, l'Empereur ? Pourquoi les rideaux du Castel sont-ils rouges ? Est-ce que Titanya aime les poires ? Pourquoi ...*

...Voilà. Autrement dit, elle s'occupa en rendant les choses plus compliquées que ce qu'elle étaient en réalité. Mais cette période de calme, de paix, lui fit du bien. Au moins, maintenant, elle était à nouveau dans son élément. L'Empyre n'avait plus de secrets pour elle. Enfin, elle n'était plus perdue, quoi.

Bon, revenons au sujet initial. Ah, oui, la Mort.

-Tu vas râler, si je te demande comment tu vas ?

Frieda aimait ses frères et soeurs. Tous, sans exception. De la Famine à la Paresse, en passant par la Guerre. Mais elle avait une petite, une toute petite préférence pour la Mort. Le lien qu'elle avait avec la Guerre lui faisait adorer sa jumelle, mais était différent de l'amour qu'elle portait à la Mort.

Oui, de l'amour. Enfin, elle pensait. Chacun a une version différente de l'amour, non ? Eh bien, le sentiment que la Paix éprouvait pour sa famille, c'était, à son avis, de l'amour. Et elle en était contente. Un peu d'affection, de tendresse, ça pouvait pas faire de mal. Au fait, que ressentaient exactement ses frères et soeurs pour elle ? Pourquoi ?

Ah, encore des questions. Décidement, elle n'en sortait plus. Pourquoi ceci, pourquoi cela. Ah là là, elle aimerait bien pouvoir passer en mode automatique, comme sa soeur. Oh, peut-être le pouvait elle. En fait, elle ne savait pas. L'avait jamais essayé. Faudrait qu'elle le fasse, un jour. Oui mais qu'est-ce que ça allait donner ?

...Oh, et puis zut.

Doucement, elle recula et s'accroupit près du petit corps. Vraiment... Mais qu'est ce qui s'était passé, pour qu'elle soit dans cet état là ? Pas un décès, quand même, ce serait un comble. Ou alors, de quelqu'un qu'elle connaissait. Ou... Non, vraiment, la Paix ne comprenait pas. Mais elle ne voulait pas brusquer sa soeur, et la laissa répondre.

[Edit Titi : C'est couuuuuuuuurt!!! Fais tes prochains posts plus longs!!!]

[ Edit : Oui, Madame, bien madame é_è Désolée madame >_< XD je rectifie ça.]

[ Evidemment que je suis d'accord ! Je me disais que j'allais sacrément m'em...bêter si personne ne venait me voir dans mon cimetière ^^. ]

Elle aurait presque préféré qu'il décline rapidement, se glisse entre deux bâtiments, deux arbres, deux collines, deux tours pour être englouti dans les amples plis de sa voisine qui le suivait, sa robe parée de joyaux. Elle avait toujours aimé la nuit, la nuit petit fragment de mort qui apporte son lot d'angoisses aux enfants, mais angoisses qui passent et mort factice, mort juste le temps d'un rêve avant que l'aube ne pointe son nez. Comme un avant-goût acide d'éternité. La nuit tranquille où elle pouvait s'envelopper dans les ténèbres comme dans les bras d'une mère et penser, perchée tel un rapace sur les fines brindilles de la cime d'un arbre, penser à tout et à rien en inspirant le parfum du silence et en faisant vibrer entre ses os d'illusion le chant du rossignol.
Mais ce n'est pas pour rien qu'on surnommait l'Empire "Le Crépuscule", et le crépuscule, conséquent, s'éternisait en peignant sur la toile du ciel toutes les nuances sanglantes qui lui passaient par l'esprit, s'égayant ici et là de touches d'or ou de mauve, mais si peu, et le soleil agonisant suspendu en son centre comme un joyau malade, rougeoyant comme les stigmates de la peste...
Et de toutes façons, elle avait peur de la nuit.

Oui, elle avait peur du noir et de ses ombres que personne ne connaît, des hululements du vent qui sont des murmures d'agonies, des soupirs moites de cauchemars qui s'étendent en voiles de brume parmi les tombes... les arbres étaient des formes grincheuses aux bras tordus, aux ongles sales, les bouquets de fleur exhalaient un parfum amer de décomposition qui se mêlait à celle de la moisissure au coin de la pierre tombale où elle était prostrée. Elle qui ne connaissait que le vide, depuis presque un an, elle découvrait la peur chaque fois que les rayons chauds qu'elle ne pouvait sentir disparaissaient. Elle maudissait le jour. Elle craignait la nuit.
Comme elle maudissait sa non-existence mais craignait quand même, terriblement, désespérément et avec une honte indicible, de disparaître dans le Néant.
Mais hélas, ce n'était même pas une peur flamboyante comme son aversion envers Chrysanthème, qu'elle avait, par une alimentation patiente et tactique, transformé en haine. Ce n'était pas non plus cette flamme chaude de l'affection qui lui permettait parfois d'échapper à la douleur, lorsqu'elle pensait à ses frères et soeurs, repensait à Angie ou à Max, à Priam, et puis à Amanda...
Aversion et affection, haine et amour lui permettaient de se sauver du Néant. Mais la peur n'était qu'une angoisse vague et tourmentante , de celles qui se glissent sous la peau pour vous oppresser au creux du sommeil. Rien qu'une vague nausée qui ne fait jamais jaillir la bile amère mais pèse sur l'estomac comme un eau vaseuse.
Elle n'aimait pas avoir peur. Ce n'était pas dans sa nature de semi-divinité. Avoir peur lui faisait...peur.

Un pas, léger, des ronces griffant au passage des vêtements fins. Quelqu'un descendait la colline pour se diriger vers elle.
La Mort ne bougea pas, recroquevillée en position de fœtus contre la grande pierre tombale à côté de laquelle elle avait élu domicile. Elle était silencieuse. C'était un de ses moments où la douleur changeait de nature, devenait une fièvre rampante qui la rongeait jusqu'à la moelle des os. Lentement elle dodelinait de la tête, les yeux voilés, avant, arrière, avant, arrière...
Le contact d'un front frais posé contre son petit crâne lui fit échapper un soupir de soulagement, tandis que deux mains douces se posaient sur les épaules étroites.
" Tu vas râler, si je te demande comment tu vas ? "
Sans répondre, la Mort exhala un deuxième soupir, chercha la main de la Paix, et, incapable de rassembler assez de forces pour la serrer, y laissa simplement reposer sa propre petite main osseuse. Ce pouvoir apaisant qu'avait sa jeune sœur n'était pas réservé aux mortels ou presque-pas-mortels ( tels les Vampires ), il fonctionnait également sur les membres de leur famille de maudits. Parfois, elle tempérait les accès de rage de sa jumelle ou du Chaos. Parfois. Parfois aussi, elle permettait au Sommeil de remédier à une crise d'insomnie. Nul besoin de préciser que c'était encore beaucoup plus rare ( les crises d'insomnie du Sommeil ). De l'ordre d'une fois tous les dix mille ans.
Et maintenant, elle pouvait soulager un peu son aînée.
" Non." souffla-t-elle.
Elle n'avait pas la force de râler. Pourtant, avant, c'était son activité favorite. Râler. Ronchonner. Persifler. Embêter. Se moquer. Oui, ses passe-temps favoris pour échapper à l'angoisse de ses questions existentielles. Parfois aussi, elle s'offrait un bon petit massacre bien sanglant, dans le style bourrin de la Guerre.
Mais parfois seulement.

Le soleil disparu.

La Mort se mit à trembler de tout son corps fait uniquement d'os, ce qui produisit un doux tintement. Elle sentait la peur venir...
Pourtant, grâce à la présence de la Paix peut-être, ce ne fut pas aussi terrible que d'habitude. Après quelques minutes plongées dans l'obscurité, la Mort se sentait plus forte, plus forte qu'elle ne s'était sentie depuis longtemps déjà.
Elle écarta sa petite sœur avec douceur, et plaça ses membres raides ( normal, c'était que des os ) en position de tailleur. Puis elle redressa le menton et planta avec lassitude ses orbites vides dans les grands yeux gris perle de la Paix.
" Pas trop bien." répondit-elle enfin d'une voix rauque et presque inaudible.
De nouveau un soupir. La Mort cueillit un brin d'herbe et se mit maladroitement à le déchirer en petit morceau, tentant avec application de faire fonctionner correctement ses doigts blancs. Autant dire que ce n'était pas gagné.
" Et toi ?"

Ce qu'il restait du brin d'herbe échappa aux doigts malhabiles de la Mort et fut emportée par un souffle de vent. Elle venait de faire l'expérience d'un bref mais rafraîchissant, et si simple sentiment : la surprise.
" Le Chaos t'a roulé une... ?!"
Puis sa voix, qui s'était élevée de quelques décibels sur le coup de l'émotion, retomba alors que la Mort reprenait le contrôle d'elle-même.

Fait étrange pour une aînée, elle était beaucoup moins expérimentée, beaucoup plus coincée que ses frères et sœurs sur le sujet du désir charnel. Et encore, "moins expérimentée" était un sacré euphémisme. Pour ne pas vous dire que, existant depuis l'Aube, elle n'avait jamais fait l'expérience du péché de la chair.
Une fois, elle avait volé un baiser à un jeune homme aux cheveux de feu. Mais cela remontait à si longtemps...elle était encore si jeune...pas plus de quelques centaines d'années...
Et une autre fois, elle avait...oui, mais çà...c'était une autre histoire...
En résumé, la Mort possédait un attribut diablement rare de par l'Empyr : elle était vierge. Encore faut-il savoir si on peut parler de virginité par rapport à une Divinité étant plus un concept universel qu'autre chose. Probablement pas.

Laissant échapper un râle qui sonna comme le pâle essai d'un rire, elle fit remarquer :
" Il a de qui tenir. La Guerre doit être très fière."
Elle avait ignoré délibérément l'allusion politique. Elle ne voulait pas savoir. Et même si Méphystophélès se mariait avec...avec...cette Chrysanthème, elle n'en avait rien à faire, et même si l'Empyr s'agrandissait, c'était sans importance, et même si tous ces malades de Vampires assoiffés de sang tentaient de devenir des dieux, elle s'en moquait ro-ya-le-ment. Si elle s'était repliée comme un escargot dans sa coquille ( ou un squelette dans son cimetière ), c'était bien pour ne plus jamais entendre parler de politique et surtout pas des agissements vicieux du couple Impéryal.
La flambée de colère lui fit du bien, et elle redressa un peu les épaules. Puis s'attaqua au second brin d'herbe, plus long de quelque centimètres, après avoir remercié sa cadette d'un hochement de tête pour le cadeau végétal.

"Tu veux parler de quelque chose en particulier ?"
Les mots se bousculaient dans sa tête et dans sa bouche, oui, elle voulait parler, de plein de choses, de tout, et en même temps tout la dégoûtait si profondément, elle tentait si désespérément de s'occuper d'elle-même, rien que d'elle-même...sans y arriver. Chaque heure, chaque minute, chaque seconde, les lamentations des morts-vivants ( les "Esprits" et "Fantômes" dont les corps étaient inutilisables et qui erraient un peu partout ) résonnaient dans sa boîte crânienne, parfois plus, parfois moins fort. Un peu comme une radio mal réglée, bien que, c'est vrai, la radio ne soit pas encore inventée.
Ces lamentations qui concernaient parfois, à son déplaisir, la politique, mais le plus souvent leur propre petite personne, ce qui n'était pas beaucoup mieux...elle s'appliquait à les ignorer. De toutes façons, ces mortels n'était jamais contents.
Elle travaillait, ils la haïssaient.
Elle se mettait en grève, ils la haïssaient aussi.
Que fallait-il qu'elle fasse, à la fin ?
Elle n'avait jamais été assez naïve pour croire que se mettre en grève serait simple. Ni agréable. Mais elle avait quand même supposé que cela constituerait une amélioration notable. Si ce n'était pour elle, du moins pour les autres... mais non. Et pourtant, pas question de faire machine arrière. La Mort était peut-être complexe et dépressive, mais elle n'était pas faible de caractère. Elle méprisait ceux qui n'avaient pas assez de volonté, ceux qu'il fallait protéger et consoler. Parce que vous croyez qu'il en faut combien, de volonté, pour passer plusieurs milliers d'années à faucher des vies sans péter les plombs ? Et bien elle, jusqu'à sa mise en grève, elle ne s'était jamais plainte, n'avait jamais pleuré, pas comme cette fichue Chrysan...calme. Ne pas dériver du sujet.
En tout cas, les mortels pouvaient bien se lamenter tout leur saoul, elle refusait de faucher ne serait-ce qu'une vie de plus. En grève elle était, en grève elle resterait.

" Je ne sais pas..."
Parce qu'il y avait bien trop de choses dont elle voulait parler en particulier, elle choisissait un échappatoire. Banal, mais efficace.

Comme par peur de trop la presser, la Paix enchaîna rapidement :
" Désolée, je ne sais pas trop quoi faire pour toi. J'aimerais, mais..."
Mais ? Mais ?
Mais silence, et découragement dans les yeux gris. Tristesse... la vie était dure, la vie est compliquée, hein sœurette, surtout quand on était une divinité...

Perchés sur un arbre, une chorale d'oiseaux de malheur enflait peu à peu, lançant ses croassements funèbres dans la nuit. Peut-être la présence de leur Divinité attribuée, même en grève, les attirait-il ?
La Mort se recroquevilla sur elle-même, sentant la panique monter. En sus de la nuit, elle avait aussi peur des corbeaux. En fait, elle avait peur de tout ce qu'elle avait aimé avant, de tout ce qui avait été ses attributs et ses consolations. Comme un profond, insurmontable dégoût d'elle-même.

Heureusement, la Paix, altruiste, leur envoya une dose d'ondes apaisantes suffisantes pour les réduire à l'état de peluches arriérées. Ce ne fut certes pas suffisant pour les faire taire ( apparemment ces volatiles noirs avaient le cerveau particulièrement dur et devait avoir un ancêtre noix dans leur arbre généalogique ), mais le bruit fut réduit de manière appréciable. La Mort jeta un regard plein de reconnaissance à la Paix.

Puis, ses épaules s'affaissèrent de nouveau, et elle retourna au déchiquettement méthodique de son brin d'herbe.
" Frieda..."
Un frisson passa dans l'air. Les Divinités ne s'appelaient pas souvent par leurs prénoms. C'était si intime, si proche de leur nature que cela se glissait sous la peau comme une lame invisible, scintillait dans les yeux comme un feu incongru...
Certains s'amusaient de cette sensation, comme la Guerre, qui se faisait appeler Enyo à tout bout de champ. D'autres, comme la Paix, étaient plus discrets. Frieda...pour les très intimes. Hypnos et Paséthée étaient bien trop peu actifs ou réveillés pour se préoccuper de ces genres de choses. Eaque...cela restait à déterminer.

La Mort n'avait pas de nom. C'était la seule de la famille à ne pas avoir de nom.
Parmi les Divinités, c'était la Guerre qui baptisait. En venant au monde, elle avait commencé par se baptiser elle, puis sa jumelle, et s'était chargée de tous ceux qui avaient suivi, même si certains l'avaient oublié et croyaient avoir choisi leur nom. Illusion ! La Guerre trouvait leur prénom et les baptisait. Même si cela pouvait prendre un peu de temps. Mais jamais plus d'un millier d'années.
Sauf sa grande sœur, qui, née avant ou tout simplement maudite, n'avait pu être baptisée. Vous me direz que son jumeau, Le Sommeil, a eu le même problème. Oui mais lui, il s'est endormi aussitôt après être né, et lorsque la Guerre l'a réveillé d'un coup de pied ( avertissement : n'essayez jamais sauf si vous êtes une Divinité ) pour lui signaler qu'il s'appelait Hypnos et qu'il dormait sur sa lance, il n'avait pas encore d'identité. Il a marmonné d'accord, a lâché la lance et s'est rendormi.
La Guerre n'a jamais réussi à baptiser la Mort. On lui attribue parfois le nom de "Thanatos". De nombreux dieux mythologiques sont sensés avoir fait son job. Mais elle n'a pas de nom.

" Frieda..."
Deuxième fois qu'elle prononçait le prénom en moins de dix ans. La Mort était vraiment très préoccupée.
" ...qu'est-ce qui cloche chez moi ?"
Etait-ce un sanglot, au fond de sa gorge ?
Peut-être, peut-être pas...
Mais dans tous les cas, pleurer lui était impossible.

[ J'espère que mon explication sur les noms convient à toutes les Divinités. Et que la Guerre est d'accord pour jouer la donneuse de noms.
On devrait faire un topic chez les admins pour mettre en commun tout ce qui concerne les Divinités, histoire de ne pas se contredire...
Hou, il est assez long, ce post * fière * ]

[ Nondidju de nondidju d'ordinateur avec ses bugs à la c** !! Y m'a encore supprimé tout mon post !! Désolée, je le referai... Pas ce soir, mais bientôt, promis. ]

[ Maaaaais ! Moi qui étais tellement contente de voir que tu m'avais répondu !

OUUUIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN.... * inondation*

Sbaffinichou, console-moi.*SBAFFF*
** SBAAAAAAAAAAAFF **
Non, pas comme çà. Je sais que l'intention est bonne mais il te reste à apprendre comment être gentil.
** sbiff ? **
Oui, voilà. Sbaffinichou, tu es le seul qui m'aime...
* là le Sbaffinateur se met à ronronner et on les laisse tous les deux à leur intimité...*
*SBAFFF*
** SBAFF ! ** arf il est impitoyable u___u même pas possible de déconner... ]
*SBAFFF*
** s'auto-martohte parce qu'elle floode : *
** BOUM ! **
** SBAFF ! **
Non çà ira, je sais le faire toute seule n__n.*SBAFFF*

Deux petits trucs...

-Primo, j'attends toujours! *SBAAAFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF*

-Deuxio. Pour voir les "attaques furtives" du sbaffou *hin hin, vangeance, je dévoile ton secret!" c'est Ctrl+A.

*L'auteur éprouve des difficultés techniques dû à une quantité incontrôlée de baffes reçues.*

-Pourquoi c'était pas des lettres de fans? *RESBAFF*

Ok... pigé... J'ai risqué ma vie pour vous donner ces infomation... utilisez les à bon escient!
*Meurt sous une pluie de sbaffes*

Primo : C'pas ma fauteuh, mwa j'ai posté !

Deuxio : Merci pour le tuyau, mais Sbaffinichou ne me ferait jamais de crasses comme ces attaques furtives... ** SBAFFFFF ** Héhéhé j'ai rien dit... ^^' mais c'est pas grave je l'aime quand même, mon petit chéri ( pssst en fait j'ai été intoxiquée, je le propage sur tous les fofos où je vais...çà craint hein ? )
* fais un bisou au Sbaffinateur qui ronronne *
Cooomment çà, syndrome de Stockholm...euh...woui, en quelque sorte XD.

MaxEdit: Ouaip, moi aussi j'Ai tendance à le laisser envahir tous mes fofos... Mais pas grave, je sbaffe avec passion!

Oh, en passant *Se cogne la tête répétitivement conre le [PV Mort + Paix]* Laissez moi rentrerrrrreuhhh! Pas juste! On laisse pas son ptit frère dehors dans le froid!! maieuhhh!!]

La Paix haussa les sourcils en entendant son prénom. Deux fois. Elle l'aimait bien, ce prénom. La Guerre ne lui avait pas vraiment demandé son avis avant de la nommer, mais elle s'en fichait. Simplement, elle n'était pas habituée à l'entendre. La Guerre ne lui parlait pas, donc personne ne l'appelait par son prénom, généralement. Etrange...

Un petit vent les fit frissonner. Il était tard. Bien sûr, le Temps n'avait aucune emprises sur elles, immortelles. Mais la Paix aimait la nuit. Calme. Douceur. Parcontre, elle n'aimait pas ce qui se réveillait, lorsque le soleil se cachait sous la terre. Toutes ces créatures nocturnes qui se faufilaient dans votre dos pour surgire, comme ça, come un diablotin d'une boîte. Surtout, elle détestait les rats. Malheureusement pour elle, le cimetière en abritait plusieurs.

Tout autour d'elles, les rongeurs grattaient, couinaient. Le concert de la nuit. Effrayant, mais signe de vie. Un chat, louvoyant entre les dalles, fit fuir les répugnants animaux. Il s'approcha des deux soeurs, et s'installa entre les deux en ronronnant. La Paix sourit. Un ami de longue date. Sa colombe, elle, ne l'aimait pas du tout. D'ailleurs, où était-elle, celle-là ? Frieda l'aperçut perchée sur une tombe. Bien, elle ne ferait pas de bruit en voyant le chat. Chat qui miaula pour rappeler sa présence. La Paix sourit et le caressa. Puis elle revint à sa soeur.

- Je ne crois pas que quelque chose cloche chez toi, soeurette. Et je ne dis pas ça parce que je suis ta soeur. Nous sommes loin d'être parfaits. On dit que l'erreur est humaine, mais elle est présnte partout. Peut-être que ceux qui nous ont crées ont fait une erreur en te nommant Gardienne de la Mort. Peut-être que ton caractère ne convient pas à ta tache, ou le contraire.

Nouveau sourire, destiné à sa soeur, dont elle effleura la joue. Le chat frotta sa joue contre le petit squelette. Frieda lui gratta une oreille.

- Ce que je veux dire, c'est que ça devait arriver. Tu es telle qu'Ils ( le Corps et Cie ) t'ont faite. Sans défauts.

Très loin, un loup hurla. La lune éclairait maintenant toute la région, les nuages dissipés. Frieda se demanda ce que faisait sa petite Famille. Le Sommeil devait être en train de pioncer, sa Paresse pas loin. La Guerre devait trucider du monde. Le Chaos état pitet avec elle. Ou alors il jouait encore la statue au Castel. Ca avait bien fait rire la Paix, lorsqu'elle avait appris que son neveu/petit frère était maintenant une décoration pour les Souverains.

Vrai que la Guerre pouvait être fière de lui. La Paix se demandait ce qu'elle pensait de sa création. Si sa jumelle voulait bien lui parler, il faudrait qu'elle lui demande. Avant de se faire embrocher.

- Tu as vu qui, ces temps-ci ?

[ A y est, postéé !! ]

Max, cette fois sous la forme du Chaos, se matérialisa face à ses soeurs, en plein coeur du cimetière. Sans perdre de temps, il s'accroupit devant sa soeur 'Je déprime roulée en boule dans mon coin' et sourit, levant un visage de 'gamin qui va faire une TRÈS TRÈS grosse connerie sans pouvoir s'en empêcher, tellement il se meurt de voir la réaction de sa soeur/tante aînée.

-Tiens, tiens... Mais qui voilà... Ça me rappelle... Quelqu'un... Un tas d'os que j'aurais croisé dans une autre vie... Mais qui pouvait-ce bien être... Et si mes souvenirs sont clairs... Et ils ne le sont probablement pas... Elle m'avait pointé mon unique faiblesse que j'ai maintenant corrigée... Tout pour te plaire, évidemment. Triste chose que d'avouer que j'étais amoureux de la Mort même, eh? Ou du moins que l'ancien moi l'était...

Il sourit, un sourire presque triomphant, tout en lui tenant ce discours qui était à mi-chemin entre la confession, la raillerie et le 'regarde comme j'ai grandis, ma tante!'. Haussant les épaules, il rajouta:

-Mais le passé est le passé... Laisse-moi donc me présenter...

Sans hésiter trente seconde, il embrassa le crâne qui faisait pour le moment office de tête à sa soeur, en plein sur les dents, manque de lèvres, et malgré le... problème physiologique qui s'imposait, on put comprendre facilement le sens du geste. Après avoir redéfini 'un baiser de sang', il venait de redéfinir 'embrasser la mort en face'. Ou quelque chose du genre... Littéralement, comme toujours. Le figuré n'était pas une chose très très courante chez notre cher ami le Chaos. D'ailleurs, il était surprenant qu'il ait embrassé un squelette, vu qu'il était loin d'être nécrophile, mais bon, la Mort restait la Mort, quelque soit son apparence. Et le Chaos ne reculait devant aucun défi, quel qu'il soit. Il se recula quelque peu:

-Bonjour soeurette... Je suis Max, alias le Chaos. Et je t'aiiiimmmeuhhhh!

Il n'hésita pas trendre secondes et l'embrassa de nouveau, puis, passant un doigt sur les os des pommettes du crâne, dans un mouvement qui n'était pas sans rappeler celui que ferais un amoureux séchant les larmes de celle qu'il aimait.

-Alors sèche-moi vite ces grosses larmes, ok?

Puis à la Paix, presque négligemment:

-J'tai manqué? Je suis ici pour respecter la promesse faite il y a un an... Tu sais, celle de t'apporter des nouvelles fraîches quand il y en avait d'importance capitale?

[mon entrée en scène, comme toujours, est courte, mais z'en faites pas, je rallongerai dans les prochains posts. Enfin, sale petit provocateur, espérons qu'il obtiendra une réaction...]