Activation de la pièce d'échecs: Viall

Max Hollow, l'Exécuteur et un des hommes les plus importants de l'empire, se fraya un chemin à travers la foule pour aller parler à une simple inconnue. Il était probable qu'il attire tous les regards en faisant une chose pareille, mais il n'avait pas vraiement le choix. Il ne pouvait pas faire comme avec Adarion et simplement laisser un message sur papier. Elle était sa seconde, son support, sa chaîne de sécurité. Il n'en aurait probablement pas besoin, mais on ne sait jamais. Donc, il allait devoir s'assurer qu'elle saurait quoi faire.

Il s'approcha de la jeune femme, souriant d'un beau sourire chaud, tout le contraire de son sourire carnassier habituel. Si L'impératrice était la reine chauve-souris, alors lui il était un lac placide qui pouvait prendre la forme que le vent lui imposait. Un lac placide à la surface duquel milles guerres avaient étés menées, et dont nul ne savait ce qui se cachait sous la surface. Max lui-même l'ayant oublié, suites aux siècles passés dans sa condition de mercenaire froid. Mais cette jeune fille, tellement semblable à qui il était, et pourtant si jeune pour avoir vécu de telles choses... Elle avait le don de fissurer, ne serais-ce que légèrement la carapace de cet homme. Oh, il restait tout le temps sur ces gardes, ne faisait pas plus confiance, se refusait de se laisser manipuler au maximum de ses capacités et restait toujours aussi machiavélique. Mais, comme avec la femme qui était responsable de cette cicatrice à son oeil gauche, Viall avait le don d'être une goutte d'eau qui, tombant dans le lac, avait créé une série de petites vaguelettes, plutôt que de s'enfoncer et de couler sans rien changer. Il n'était pas capable de rester à 100% placide. Et même 99.99% comporte une place pour 0.01% de marge d'erreur. Ce qui, de l'avis du Max Hollow professionnel, était inadmissible.

Arrivant à la hauteur de la jeune femme, il laissa tomber son sourire. Laissant son côté froid reprendre le dessus. Elle aurait vu le sourire, la conaissant, et c'était bien plus que suffisant. C'était probablement même trop. Et c'était quelque chose que L'Exécuteur, dans son orgueil professionnel se refusait à accepter.

Il passa à côté la jeune femme sans faire mine de la remarquer, attrappa quelques morceaux de nourriture sans vraiement y prêter attention, tant il était perturbé par sa stupidité. De toute façon il ne mangerait pas ce qu'il y avait dans l'assiette. Il se servait juste du buffet pour justifier sa présence et pour avoir une excuse pour approcher la jeune demoiselle. Il se tourna, revenant vers la jeune femme.

-Hmmm... Excellent le buffet. Quand je pense qu'ils ont même de l'être célèste, mon plat préféré...

Puis, à Viall:

-Je suis Hollow. L'Exécuteur. Conseiller et Mercenaire. Heureux de faire votre conaissance, jeune demoiselle. Puis-je avoir l'humilité de demander le nom d'un charmante créature telle que vous?

La mettre mal à l'aise était la dernière des envies de Max, mais s'il n'agissait pas en prédateur alors qu'il était l'un des personnages clés de cette danse mortelle qui se jouait dans la salle. Il avait vu ses espions s'occuper de quelques intrus armés, mais il avait aussi perdu un homme lorsqu'un Lycan avait décidé de se faire une petite bouffe bien vivante (Il avait dû l'évacuer d'urgence). Bouffe qui passa innapperçue au milieu des esclaves, des femmes et des autres créatures qui avaient tendance à "disparaître". Et ce n'était pas par ce que tout ce beau monde était armé... Max avait cependant réussi à éviter les morts, la téléportation aidant à évacuer les gens d'urgence... Malheureusement, il ne pouvait le faire qu'une fois les gens inconscients ou consentants. Les cliniques des docteurs auraient beacoup de travail ce soir...

Il vit également un esprit aller saluer la reine. Ne conaissant pas les coutumes, ou simplement par défiance? Il penchait plutôt pour la première solution. Surtout vu la façon dont elle avait baissé les yeux en reculant du podium impéryal. Il vit tout de même un petit détail intéressant sur la jeune femme. Une partie de son crorps semblait moins translucide, lorsque la lumière la frappait à un certain angle. Comme si un objet rond et opaque était dissimulé en elle. Mais bon, il avait d'autres chats à fouetter et ce n'était pas une arme. On aurait plutôt dit un petit bouclier, ou quelque chose dans le genre. Peut-être un "Targe", ou un "Escucheon". Pas grave, les gens avaient le droit de se défendre. Seules les armes étaient interdites.

Il se tourna vers son "amie" et employée et lui fit un signe discret des yeux. Lui demandant si elle avait également vu le petit détail.

[Édition complétée]

Viall était impressionée. Elle n'avait vu l'Imperatryce qu'une fois, mais cela avait suffi. Elle l'avait trouvée magnifique. Et encore, c'était en dessous de la vérité. Ses mains blanches l'avaient hypnotisée. Ce mélange de noir et de vermeil, si parfait. Titanya était l'image même de la beauté.

La jeune fille chassa vite ses pensées. Elle n'était pas là pour s'amuser.

Mais elle commençait à s'ennuyer. La soirée se déroulait normalement, un peu trop, justement. L'arrivée de l'Empereur changerait surement ça. En attendant, Viall patientait calmement.

Alors qu'elle se récitait quelques haikus en russe, son employeur apparut. Habillé en rouge, parfaitement coiffé. Pas mal. Après ce petit regard, elle revint à son observationm monotone. S'il voulait lui parler, autant le laisser faire.

-Je suis Hollow. L'Exécuteur. Conseiller et Mercenaire. Heureux de faire votre conaissance, jeune demoiselle. Puis-je avoir l'humilité de demander le nom d'un charmante créature telle que vous?

Viall se tourna vers lui, faisant involontairement voleter quelques unes de ses mèches au passage.

Enchantée, M. Hollow. Je suis Veronyca, fille de feu le baron de Munchausen.

Elle fit la révérence, toujours dans son rôle. Ce faisant, elle vit l'esprit devant le trône, et apperçu quelque chose plutôt...étrange. Effectivement, elle, vu son apparence, cachait quelque chose. Mais la forme indiquait un objet inoffencif. Se redressant, Viall pu voir le coups d'oeil de Max, auquel elle répondit par l'affirmatif en penchant légèrement la tête sur le côté.

Puis elle battit des cils, une fois, puisqu'elle n'avait vu qu'une personne suspecte. Cette personne, l'homme, cachait une petite dague. Il se trouvait sous un buffet, inconscient, attendant sagement.

Viall tapa du pied. Ce que les chaussures pouvaient être encombrantes ! Dès qu'elle en aurait le permission, elle irait dans les jardins et pourrait enfin retirer ses ballerines. Si elle les avait mises, c'était juste pour le bal. Mais si elle avait eu le choix, elle s'en serait bien gardée.

[ Je cherchais un nom de baron, et comme j'ai vu le film " Les aventures du baron de Munchausen" il n'y a pas si longtemps, j'ai pas pu resister... ]

Viall tourna sur elle même doucement pour faire face à l'esprit. Elle pencha la tête, puis repoussa ses mèches rebelles. Un agneau ? L'esprit avait choisit...un agneau ? pour la décrire ? Elle eut envie de rire.

Bien le bonjour, esprit. Comme vient de le dire M. Hollow, mon nom est Veronyca. Quel est le votre, si vous en avez un ?
Un jeu, M.Hollow, quelle bonne idée ! Bien, je relève le défi.

Elle tapota le bas de sa robe, chassant des poussières imaginaires.

Je crois effectivement avoir vu quelqu'un... Mais je n'en suis pas sûre, après tout, c'est la fête, les apparences sont trompeuses...

Viall eut très envie, tout à coup, de se trouver loin d'ici. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle fronca les sourcils sans le vouloir. Quelque chose ne tournait pas rond. Cette jeune fille, qui venait d'arriver... elle s'était postée près du buffet, comme elle-même auparavant.

Elle semblait attendre quelqu'un.

Attendre, ou guetter.

Viall fit bouger ses doigts. Si elle voulait tuer quelqu'un, ce quelqu'un n'était soit, pas là, soit déjà là mais innaccessible.

Elle laisa retomber sa main. Bah, si cette inconnue bougeait, elle était sûre d'être là pour la voir faire.

Elle reporta son attention sur l'esprit. Elle la trouvait plutôt jolie, et fine. Mais elle pouvait cacher quelque chose. Avec un peu de chance, malgré ses phrases étranges, elle était intelligente, et savait discuter de choses interessantes.

Viall croisa les bras, amusée.

La soirée l'ennuyait, mais elle venait de se trouver une occupation. Si la fête continuait dans ce sens là, elle finirait peut-être par l'aprecier. L'Empereur n'était toujours pas là, et il n'y avait pas de trace de la Reine Blanche.

Avec l'arrivée du premier, les choses changeraient. Si la deuxième venaient...Ce serait encore mieux.

[ Post pourri, panne d'imagination...]

[Bon, moi je vais y aller... J'apperçois une vieille conaîssance qui vient d'Arriver... et c'Est probablement la personne avec qui j'ai le plus hâte de parler. Je vais arrêter de vous mettre mal à l'aise et vous laisser discuter entre filles sans vous faire Ch**r. (Je crois que terpsie avait envie de parler a Viall sans que je sois la lol XD)]

Certain que Viall avait compris le message en ce qui avait trait au fait de continuer la surveillance, il apperçut une figure qui se tenait devant l'impératrice, et la figure de vielle femme qui regarda ensuite le courtisan, il reconnut instantanément la seule personne dans toute la salle qui ait le pouvoir absolut. La personne qui contrôlait les pièces d'échecs contre lesquelles il avait passé toute sa vie à jouer. Jouer pour survivre contre la mort. Se retournant vers les deux demoiselles, il déclara gentilment:

-Auriez-vous la bonté de m'excuser un instant, j'apperçois une vieille conaîssance que je me dois d'aller saluer. Il y a longtemps que nous nous conaîssons, mais nous n'avions jamais eu l'occasion de nous rencontrer auparavent.

Max avait remarqué le manège de la mort. Il rit intérieurement devant sa manière de se débarasser du courtisan. Elle aussi utilisait les apparences à son avantage. Elle était plus intelligente que la bête faucheuse de l'esprit populaire. Plus que Titanya, qui bien que puissante et ayant échappé aux griffes du temps et donc de la mort (de vieillesse), il y avat toujours la possibilité qu'elle meurt. Mais dans le cas de la mort, qui était le concept même de mourrir, il n'y avais pas de fin. Juste un passage à autre chose.

Il y avait peu de choses qui excitaient les gens comme Max Hollow, mais la Mort, la vraie Mort, était une de ces choses. Il était lui-même probablement le seul être vivant capable de dire qu'il la comprenait vraiement. Ou du moins qu'il comprenait vraiement son travail. Le travail de la Mort. Le travail qu'il avait fait depuis plusieurs sciècles, sans être immortel pour autant. Il avait tué, massacré, fauché, réduit des peuples en esclavage, en avait libéré d'autres, avait défendu, assassiné, commis des génocides, défendu des cités et conquit autant. Si on considérait la tour de crânes sur laquelle il avait du marcher pour survivre et s'élever dans ce monde, il était probablement directement responsable de plus de morts que l'empereur sur une même période de temps. Après tout, l'empereur, lui, avait eu un millénaire pour accomplir son dessein. Max n'en n'avait eu qu'à peu près la moitié.

Cependant, plus qu'eux deux réunis, il y avait la mort. La vraie gagnante dans toute cette triste affaire. La seule gagnante que nul n'avait le pouvoir d'arrêter. Seulement le pouvoir d'éloigner temporairement. Mais Max n'était pas ainsi. Il l'avait tant côtoyé que de fuir, pour lui, était stupide. Il marcha, bien droit, vers la mort qui était à l'autre bout de la salle.

>>Allé parler à la mort dans: Conversation d'outre tombe.

Max Hollow. Veronyca. Ces deux noms résonnèrent dans la tête de Terpsichore, comme si il avait fallu qu'elle les rencontre. Et mainteant, ils étaient devant eux. L'Être Celeste lui avait demandé de l'appeller par différents noms supposant tout aussi bien la mort. L'Esprit sourit. Non, malgré tout ce qu'il aurait pu dire, il ressemblait bel et bien à un loup. Un loup sauvage et solitaire, qui ne tue que pour son interêt. Instinctif pour l'animal, professionel pour l'être céleste. Mais y a-t-il vraiment une différence?
Quand au masque, Terpsichore préféra garder son avis, qui restait inchangé, mais elle garda cela pour elle. Elle nota qu'il vallait mieux pour elle de ne plus faire ce genre d'allusion au cours de la soirée. Terpsichore, dans son ancienne vie, n'avait pas été dotée d'une immense intelligence, mais elle était toujours très subtile dans ses propos et ses déductions. Et mieux, elle avait appris à interpréter les paroles des gens en se servant de son empathie. Ainsi, sa première impression sur une personne était le plus souvent la bonne. Max Hollow était autant professionel et cruel qu'elle fut danseuse.A contrario, Veronyca était autant une gentille petite fille modèle qu'elle était nonne. Il y a des choses qui se sentent, et qui ne se contredisent pas. C'était comme choisir si une fleur sentait bon ou non la première fois qu'on la respirait. Parfois, l'odeur étai confuse, donc on creusait, on cherchait à connaître.

Puis Max reprit la parole. Interessant. Il essayait de la flatter. Terpsichore était bien consciente que ces paroles de politesse auraient suffi à charmer quelques jeunes filles. Mais elle avait bien trop vécu pour se laisser avoir, et se contenta de sourire doucement. Interieurement, elle riait. Max, si ELLE l'avait voulu, aurait effectivement pu prendre sa main. Elle nota cette ignorance. Elle pourrait être utile.
Puis il se mit à parler d'un jeu. Le sourire de l'Esprit s'aggrandit encore un peu plus. Comme c'était étrange, elle aussi avait pensé à un jeu. Peut-être pas le même. Mais encore un jeu qui se solderait par le sang. Son sourire disparut à la question de si elle avait vu des personnes avec des armes. Elle posa les yeux sur un groupe de courtisans, qu'elle savait pertinemment du côté vampire, qui semblaient avoir caché quelque poignard dans leur redingote. Veillant à ce que ses interlocuteurs aient suivi son regard, elle observa Yuna. Il était évident qu'elle était une rebelle. Elle avait elle aussi noté ce que Max venait de dire. Mais elle désigna les aliments. Le teint de Yuna était légèrement verdâtre. Elle pouvait la faire passer pour malade. Mais elle garda un ton neutre et sceptique, pour ne pas faire crier victoire trop vite à ses interlocuteurs. Malgré tout elle se doutait bien que malgré tout son tact, ils ne tarderaient pas à savoir son camp...

La jeune Véronica lui demanda alors son nom. Terpsichore eut un blanc. Comment imager un nom? Elle réfléchit, puis la réponse lui vint, toute claire, dans son esprit.

*Le nom est la Danse des temps anciens, ceux des Dieux et des Hoplites*

En esperant qu'ils sachent ce qu'étaient les hoplites. Mais c'était tout de même assez clair. Enfin elle l'ésperait. Et il fallait aussi compter sur la culture de ses interlocuteurs pour savoir que la Muse de la danse se nommait Terpsichore. Elle compta sur cela. Mais bon, au pire elle leur écrirait son nom. En trois mille ans, elle avait eu le temps d'apprendre la langue et l'écriture du royaume. Il n'y avait pas que le grec dans sa tête, que diable!!
Elle vit Veronyca jeter un coup d'oeil à la supposée-rebelle. En esperant qu'elle ne perde pas sa couverture trop vite. Terpsichore faillit marquer un soulagement, mais se retint au dernier moment, car la jeune fille la regardait. Elle ne douta pas une seconde que elle et Max avaient localisé son bouclier, mais elle préféra ne pas en faire éloge. De toute manière elle devrait bien l'utiliser à un moment ou un autre. En espérant que ce moment ne soit pas dans l'immédiat. Pour le moment, elle avait besoin de converser.

Terpsichore aperçut alors l'Imperatryce s'agiter. Sûrement un insecte. Elle entendit alors entrer une étrange petite fille, qui déclarait que sa mère devait tuer l'amante de son mari avant de venir au bal. Il sui sembla ensuite voir le double de La "Grande chauve-souris" se présenter à elle, pour finalement devenir une vieille femme. Elle sourit. Elle conaissait cette mascarade. La Mort était de partie. Elle n'avat jamais réellement rencontré la semi-déesse, mais elle avait connu la mort. Elle savait donc que celle-ci était changeante, et avait une pointe de moquerie. Ce théatre s'accordait parfaitement à la Mort. Max déclara alors ssur un ton pressé qu'il devait partir... Terpsichore lui accorda un doux sourire: celui qui était omnubilé par le sang et les meurtres devait, plus que tout autre, avoir envie de rencontrer la grande "gagnante" de sa catégorie. L'Esprit se poussa pour laisser passer l'Executeur. Mais avant, imperceptiblement, elle enleva un fil de la chemise de l'Être céleste. S'il s'en rendait compte, et donc qu'il comprenait qu'elle pouvait effectivement tenir des objets ou devenir transparente à volonté, ce serait fort amusant. Mais pas tout de suite. Encore attendre un petit peu. Elle regarda l'Être tout de rouge habillé s'enfoncer dans la foule, et eu un sourire satisfait: elle allait pouvoir parler avec cette jeune humaine.

Elle se tourna vers Veronica, en regardant d'un air dégouté les mets posé sur la table. La jeune fille comprendrait aisément son recul devant de telles atrocités sanglantes. Puis, elle lui demanda:

*L'arbrisseau a-t-il vu de nombreux printemps passer?* [quel âge as-tu?]
*L'Eternelle a vu plus que le temps, elle a vu l'espace.* [ J'ai vu plus que le temps *donc je suis trèèès vieille*, j'ai même changé de monde*
*Noir et blanc sont durs à discerner.* [ Penses-tu être réellement du bon côté des choses?]
*Le sang a l'odeur puissante*[regarde autour de toi, tout est souillé dans ce royaume]

Elle inspira. Il ne fallait pas que la jeune fille se cabre. Elle avait eut-être commencé un peu fort. Elle se mordilla la lèvre, sans s'en rendre compte.

Et M"rde. Il ne pourrait plus parler à la mort comme il le voulait... Max était en rogne... Mais bravo à celui qui aurait pû le dire.

Il y en avait un qui était passé au travers des mailles du filet... Un Assassin. Il cria instantanément d'une voix forte et authoritaire qui mit fin instantanément à la panique. C'est vrai que le cri avait été accompagné d'un petit coup de pouce télékinétique qui eu l'effet d'une écharpe de plomb qui mit tout le monde à terre, mais bon, il avait arrêté tout le monde avant qu'ils ne bougent trop. Ensuite se furent les grosses fenêtres doublées de fer qui se refermèrent, puis finalement ce fut au tour des portes. La pièce était hermétiquement scellée pour le court moment où il conduirait son investigation. Moment qui risquait d'être plus long que court, à la réflexion...

-Que personne ne bouge. Je vais vous lâcher mais le premier qui bouge sera éliminé comme s'il était coupable. Si vous voulez vivre, personne ne bouge!

Il avait encore une chance d'attrapper l'intrus, celui-ci a réussi son coup, mais peu-être l'attraperait-il, celui ou celle, ou "ce" qui était coupable.

Max s'approcha du cadavre, examinant l'angle dans lequel il s'était plongé dans le corps de la victime pour déterminer d'où le couteau avait été lancé, utilisant la profondeur à laquelle le couteau avait coupé la victime. Ayant réflexivement trourné la tête en entendant le cri et ne voyant personne de visible, il y avait deux suppositions. Où bien l'assassin était invisible, ou le couteau avait été lancé. Cependant la dispostion des gens pendant la fête rendait toute entrée invisible impossible. Si quelqu'un avait buté contre quelque chose d'invisible, Max l'aurait vu instantanément. Il éprouva le tranchant de la lame, puis la texture de la peau de la victime, puis pour en éprouver la résistance il en déchira un peu d'une main experte. Il put ainsi déterminer trois distances possibles. L'une si l'assassin était femme, l'autre si l'être était homme et enfin une troisième distance si l'être était un être surnaturel doué d'une force surhumaine.

-Fort heureusement les cadavres peuvent encore parler, même quand tout le reste est muet. [Sans même se retourner] Vous là vas, un pas de plus et vous êtes coupable d'office... [La personne s'arrêta]

Il n'y avait personne pour la troisième distance à l'angle d'où le couteau avait coupé la victime. À la distance où une Femme se serait trouvé pour faire une blessure de cette profondeur il y avait un vampire mâle. Le personnage et la blessure collaient mal. De plus ce n'était pas le type d'arme dont se servirait typiquement un vampire.

Tout ce qui était calculé à la précision pouvait être calculé en sens inverse et déconstruit pour pouvoir retrouver la cible. Et Max, fort de près de 500 ans d'expériance dans le domaine, n'en était pas à son premier meurtre.

Il n'y avait plus qu'une seule distance possible, celle où un homme aurait dû se tenir pour pouvoir réussir un coup pareil. À cette distance se trouvait un homme.

Ou du moins ce qui pourrait passer pour un homme. Mais aucun moyen de savoir s'il s'agissait d'un homme, une femme et de savoir si la créature était humaine ou non. La cible était floue. Il avait du mal à déterminer de qui où de quoi il s'agissait. Intéressant... On aurait dit que la chose portait une autre peau au dessus de la sienne. Un sort illusoire? Ou autre chose? Intéressant en tout cas si "Ça" avait pu outrepasser les limites de son équipe de sécurité, "Ça" valait le coup qu'il s'en occupe lui-même. Il ordonna dans l'air:

-Protègez l'impératrice. Je m'occupe de cette personne!

Max utilisa sa télékinésie pour repousser toutes les personnes qui se tenaient près de l'intrus à un Rayon d'au moins dix mêtres. Pas question qu'il ne prenne des otages. Ses hommes, eux, encerclèrent l'impératrice et surveillèrent tout le monde. Pas question que ceci serve de moyen de diversion pour attaquer l'impératryce.

Puis, Max marcha calmement vers "Cela". Il déclara d'un ton froid:

-Aucun échappatoire. Votre identité m'échappe, mais je suppose que vous nous envoyez le bonjours de Shiraha... C'est apprécié... Message reçu... Mais vous allez m'en dire plus...

L'Exécuteur envoya une sonde télékinétique, un "push" physiologique. En gros, il activa un centre nerveux sur la personne devant lui. Le mouvement, le spasme involontaire, simple réaction physique d'un nerf ayant reçu un stimulus semblant légitime l'informa que même si ce qu'il voyait était probablement faux, il y avait quleque chose de vrai en dessous. Quelque chose avec un centre nerveux. Il Immobilisa la créature en la levant dans les airs à l'aide de sa pensée, la "chose" se retrouva dans un environnement semblable à la gravité zéro. Quoi qu'elle fasse, sans point d'appuis, elle ne pouvait pas bouger. Puis il entoura la "chose" d'une bulle télékinétique qui était formée, non pas comme un mur, mais comme de l'eau. Si une arme était lancée de l'intérieur comme de l'extérieur, elle allait progressivement ralentir avant de tomber à terre. Il n'y avait aucun moyen pour un complice de tuer l'assassin et aucun moyen pour l'assassin de tuer quelqu'un.De plus c'était moin fatiguant pour Max qu'une barrière totale. Tout ce qu'il avait dû dépenser pour faire un tel tour de force l'avait épuisé. Il était habitué, donc ne baissait pas sa garde, mais il allait du mal à tout tenir pendant des heures.

-Alors... Tu te montres? Où je cogne jusqu'à ce que tu me montres qui tu es?

Puis il répéta dans la langue ancienne des êtres célèstes. Bien que la majorité des races du crépuscule parlent une langue commune, ils avaient tous des langues natives. Les sorcières et leurs runes, pentagrammes et autres formaient une culture, les lycans et loups-garous grognaient autant qu'ils parlaient, les êtres célèstes aussi avaient leur langage ancêstral:

-Washh... Ni kte halluu? Winn nej kronk aake chu vte mte halluu nish vte eshe?

Ça vallait le coup d'essayer... Bien qu'il doutât que l'être devant lui parla cette langue... Il attendit ensuite calement la réponse de l'être... Si l'être ne répondait pas avant la fin du temps où il pourrait tenir le status quo ainsi, il devrait l'assommer et le téléporter dans une jolie cellulle du dongeon.

[Et voilà, grosse brique lol! XD Kronk pour cogner... J'aurais pu trouver pire, mais quand même... J'espère que j'ai fourni assez d'inspiration pour un description du personnage?]

Des imprévus, il pouvait y en avoir dans n'importe quel métier. Une maladie empêchait d'assurer un séminaire, une grève des transports empêchant d'aller au bureau, un client décomandant au dernier moment son rendez-vous pour se plaindre de son ex-femme, laissant au conseiller marital un après-midi de libre inattendu...comme un dossier brusquement à finir pour la veille, et que çà saute, une affaire urgente faisant sauter le repas préparé avec amour par l'épouse, ce genre de choses...
Mais ce n'était pas un métier comme les autres. En fait, ce n'était pas un métier du tout, c'était une non-vie et une malédiction, et ceux qui s'imaginaient qu'elle faisait çà parce que çà lui plaisait d'être la Tueuse Absolue mériterait une petite séance de fers et de pinces chauffées à blanc....ce n'était pas un métier, donc il n'y avait pas d'imprévus. Simplement, certains rendez-vous étaient pris très longtemps à l'avance, et d'autres deux secondes avant le moment M. Les mortels étant tous très occupés...

A peine le grand squelette encapuchonné, à présent seulement visible pour les yeux mourants du courtisan dans l'esprit duquel ne flottait plus que la consternation d'avoir ruiné sa magnifique tenue ( comme déjà précisé avant, le sang, çà tache ), à peine la Mort donc avait-elle atteint le corps donc l'hémoglobine jaillissait comme d'une fontaine sous pression que le léger sursaut s'agita le long de l'échine : son signal. La main dépourvue de chair agrippa avec force celle, transparente, qui se tendait hors de son enveloppe charnelle, puis attira hors du cadavre l'âme toute entière.
Comme beaucoup de morts brutalement, l'ex-courtisan était beaucoup trop abruti par la tournure des évènements pour se défendre ou poser des questions idiotes ( " C'est comment au paradis ?" ), et la Mort en éprouva un certain soulagement. Elle n'était pas d'humeur.
L'affaire fut expédiée en moins de temps qu'il n'en faut à un gosse pour avaler une glace : un coup de faux ouvrit la toile du monde matériel vers l'au-delà, puis la Mort et son client passèrent par l'ouverture qui se referma avec un chuintement immatériel.

Elle revint juste à temps, à nouveau fillette blonde, pour sentir avec intérêt le hurlement de l'Exécuteur traverser ses faux tympans comme un gros courant d'air. Sacré cage thoracique, cet Etre Céleste.
" Que personne ne bouge. Je vais vous lâcher mais le premier qui bouge sera éliminé comme s'il était coupable. Si vous voulez vivre, personne ne bouge !"
" Vas-y" murmura-t-elle" Je vais bouger, essaye un peu de me tuer."
Incapable de se retenir, elle laissa échapper un gloussement qui lui valut des regards terrifiés et stupéfaits. Cà, se dit-elle, secouée par un rire silencieux, c'était une bonne blague. Qu'elle était seule à comprendre, mais peu importe. Voyons voir...

Pendant que Max se livrait à ses calculs et mesures balistiques...ou couteauistiques, la fillette disparut dans un petit nuage de fumée violette ( les effets spéciaux, c'était tellement plus classe ) et un corbeau décharné s'envola vers un des nombreux lustres où il se percha pour suivre les investigations du Conseiller Impéryal avec un intérêt mitigé.
" Fort heureusement les cadavres peuvent encore parler, même quand tout le reste est muet. Vous là bas, un pas de plus et vous êtes coupable d'office..."
Encore quelques instants de réflexion, puis il s'avança vers un des invités.
" Protègez l'impératrice. Je m'occupe de cette personne !"
Tous ceux qui se trouvaient proche du suspect, et le corbeau sentit un courant d'air se traverser. Mais c'est qu'il en avait dans les pouvoirs, le petit Exécuteur !
" Aucun échappatoire. Votre identité m'échappe, mais je suppose que vous nous envoyez le bonjours de Shiraha... C'est apprécié... Message reçu... Mais vous allez m'en dire plus..."
Ce ton polaire, il ne l'avait pas changé depuis tout le temps qu'elle l'avait vu agir. D'ailleurs, il n'y en avait nul besoin, car il était diablement efficace.
" Washh... Ni kte halluu? Winn nej kronk aake chu ni vte halluu nish vte eshe ?"
99 % de la salle afficha un air perplexe sur ce qu'il restait de visage pas encore congestionné par la terreur. Les personnes parlant la langue ancienne des Etres Célestes, çà ne courait pas les rues. Même parmi les concernés.

L'oiseau de malheur plongea du lustre, les ailes déployés, et plana jusqu'à l'Exécuteur pour aller se percher sur son épaule, regardant le suspect de ses morbides yeux orange. Après quoi, il lança dans l'oreille de son perchoir un retentissant "CRÔÔA !", attendant avec délectation de voir si il serait capable de maîtriser son réflexe de sursaut, et plus important, celui beaucoup plus propre à l'individu de saisir l'oiseau à la gorge et de le transformer en gruyère à plumes.

[ Huhu. C'est merveilleux de pouvoir embêter tout le monde sans représailles... ][MaxEdit. Ta représaille manqua sa cible lol, la balle est encore dans ton camp. J'ai arrangé un peu la phrase en Ancien célèstique :S, y'avait une faute de traduction quand j'ai parlé, mais je doute que tu ne l'aurais remarquée et corrigée lol XD]

Max failli réagir. Mais quant il vit qu'il ne s'agissait que de la mort et non d'un suspect potentiel, qui était en train de bouger, il ne la menaça, et n'agit pas.

Il avait d'autres choses à faire que de menacer et de gaspiller de l'énergie à attaquer quelque chose qui de toute façon aurait trop d'amusements à se relever à chaque fois.

Il se concentra plutôt sur sa vict- err... Sur son prisonnier.

La créature avait encore rien dit, et Max sentait sa patience faiblir. Plus vite que ses forces, en fait. Il pourrait garder la créature encore un bon moment prisonnière du piège élaboré qu'il avait créé pour la créature.

C'est à ce moment que la mort, qui avait fini de faire joujou avec sa vic- err... L'âme du mort qu'elle venait de prendre, se transforma et se posa sur un des lustres. Le simple fait qu'on ne sentit pas le poulet... Err... Corbeau roussi, était un testament à l'efficacité de l'immortalité de la Mort. [Arg... Paradoxe de la mort... ARG... encore un jeu de mort... mots, pardon, mots...]

Just après qu'il eut capturé le décidément très silencieux assassin et parlé dans l'ancienne langue des Êtres Célèstes, le corbeau s'élança du de son perchoir improvisé et attérit plutôt grâcieusement pour un être aussi décharné. Max ne réagit même pas lorsque les serres se plantèrent dans son épaule.

L'oiseau cria. Très fort. Le bruit, aussi décharné que la créature dont il était issu, retentit dans la salle silencieuse. L'effet dramatique allait sans cesse croissant. Max rajouta, à son tour, un effet spécial lorsqu'un vent se leva dans la salle vide et vit réduire le nombres de flammes allumées sur les lustres de moitié. La salle s'assombrit. L'air était si léger que de le brasser mentalement n'était pas bien difficile... Les plumes des deux êtres (eh oui, j'ai des ailes, je le rappelle...) s'agitèrent en tout sens, les cheveux de l'Exécuteur également. Il n'aurait manqué qu'un coup de tonnerre.

Quelques courtisannes s'évanouirent. L'oiseau messager de mort, (Pour ceux qui ignoraient qu'il s'agissait de la Mort elle-même) s'était posé sur l'épaule de Hollow!

Max, pour toute réponse au croissement de la bête sur son épaule, caressa la tête du maudit volatile. Ce n'était pas la caresse qu'on donnerait à un animal familier, cependant, mais plutôt la caresse qu'un individu donnerait aux cheveux d'une amante, d'un frère ou d'une soeur. La caresse d'un individu à un autre. Bonne chance, vu l'état de terreur qui reignait, d'avoir l'esprit assez calme pour se rendre compte de la différence. Mais il savait que la Mort, qui détesterait probablement l'attention inusitée et contraire au sursaut dont bien des gens l'auraient gratifiée, s'en rendrait compte.

Max tourna la tête légèrement, ne quittant cependant pas son prisonnier, sa proie, des yeux. Il murmura, en être célèste ancien:

-Heh, ai jissil aa mekkor... [Si faciles à terreur (terroriser).]. Messh. [Merci]. Vte vte aamzeh? [Vous vous amusez?]. Ien ssay, yun 'naassan. Mish kaa juueh wîîn vte halluu mte ssuussren, mte sraï Mort. [Bien essayé, en passant. Mais la journée où vous allez me surprendre, je serait mort.]

Preuve de l'éternelle... présence de la mort, son nom était le seul mot inchangé lorsqu'on traduisait de l'ancien être célèste vers l'impéryal.

Mettant fin à toutes ces distractions, Max se tourna vers l'affaire en cours.

-Ma patience a... des limites... [tm : Aspirateur sur pattes Darth Vader inc.]. Parle!

[Hehehe... Tu es encore trop jeune, et bien trop inexpérimentée pour me faire un coup pareille et espérer que je te sortes pas quelques chose d'encore plus surprenant, n'est-ce pas, mortounette. Qui montrerait un geste de tendresse vers la mort quand celle-ci tente de les énerver? En tout cas, mon petit poul- euh... Corbeau... tu as apprécié?]

Les événements se succédèrent avec une vitesse hors du commun. Max pouvait sentir peser une menace, un oeil, qui observait la soirée et contrôlait les événements.

Il avait ocmmis une erreur. Il avait laissé à son prisonnier un moyen de se tuer lui-même. Il avait prévu que quelqu'un pourrait l'aider à se suicider où que celui-ci pourrait tenter d'attquer quelqu'un d'autre, mais il avait oublié le vieil adage des assassins. "La mort plutôt que la capture..."

L'ennemi de ses commanditaires... L'efle blanche avait sévit.

Derrière lui, une des courtisanes à qui il avait ordonné de rester immobile s'avança vers le cadavre refroidissant du mort. Elle avait posa un regard affamé sur le mort. Un mort qui refroidissait.

Certe, du sang était du sang, mais selon ce qu'il savait de la culture vampyre, ils préféraient prendre leur sang eux-même, encore chaud et frétillant de la vie de leurs victimes. L'Hémophilie exacerbée de cette courtisane, pour oser défier son ordre, était plus que... Bizzarre. Surtout pour une victime qui ne représentait aucun attrait normal pour tout vampyre se respectant. Puis ce chancèlement... Il conaissait ces symptômes...


Quelqu'un, ou quelque chose, créait de l'empathie, une forme de manipulation qui permettait d'augmenter ou de réprimer des pulsions chez un individu. Des pulsions comme l'envie de tuer, l'hémophilie des vampyres, etc. Mais là c'était d'une puissance.

Il s'approcha de la confidente de l'empereur. Il dclara d'une voix qui eut l'effet d'une douche froide sur l'assistance:

-Cessez immédiatement. Quelqu'un utilise un lien empathique sur vous. Je vous suggère de vous séquestrer dans vos quartiers en attendant que la crise passe. Si vous persistez à agir ainsi je me verrai dans la regrettable obligation de vous placer ne état s'arrestation pour assistance involontaire aux rebelles. Et je doute que dans l'empyre on laisse vivre une menace potentielle. Fut-ce-t-elle la confidente de l'empereur. Étant donné le fait que vous êtes si haut placé, je ne vous éliminerai pas directement comme je l'aurais fait pour un noblieau, mais étant celui qui est chargé de la sécurité et du bon maintien de l'empyre, si vous devenez une menace il est de votre devoir de nous le faire savoir afin que vous ne deveniez pas un danger pour ceux envers qui vous êtes loyale, comprenez-vous?

Pendant que des hommes de Max prenaient le cadavre de Chut! pour le mener dans un des dongeons à des fins d'autopsie, Max s'approcha d'avantage de la courtisane et prit sa tête entre ses mains. Il approcha alors son visage et regarda droit dans les yeux de la jeune femme. Cherchant... Autre chose...

Il n'était pas télépathe, mais ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l'âme?

Il ne savait pas si ce qui embêtait Ovyal l'entendrait, mais ça valait le coup d'essayer:

-Je sais que tu m'entends... Elfe. Ou quoi que tu sois... Lâche-la. Elle est brûlée. Et toi... Tu es un être immonde. Tu te prétends pour la lumière, l'aube, hypocrite! Tu comats le feu par le feu et utilises les mêmes méthodes que ceux que tu combats. Te prétends-tu vraiement moralement supérieure à ceux qui ont établi un ordre stable? Folle... Tu n'est qu'une prétendante déchue au trône impéryal, une rebelle qui veux la place de nos monarques. Tout ce que j'ai à dire c'est que ce ne sera pas toi qui sera capable de ramener l'Aube. Non... Tu es déjà trop corrompue... Ça se voit à ta façon d'agir...

Impossible de savoir ce que Max pensait réellement en ce moment. Mais le discours laissa un très long moment de silence sur la salle.

Max caressa une fois de plus la tête du corbeau sur son épaule.

Puis un bruit déchira l'atmosphère quelqu'un aplaudissait...

[Aplaudissement sarcastique ou sincère? À vous de décider dans vos prochains posts!]

(Je poste juste la réaction de Shiraha)

Shiraha rompit le contact avec l'esprit de' son assassin avec une telle brutalité que celui-ci frissonna.
Oui, elle avait troublé l'odorat d'Ovyal, de manière à ce que celle-ci perde le contrôle de son propre corps devant l'odeur accentué de sang. L'esprit de la Confidente était bien trop fort et trop habitué à bloquer toute intrusion pour qu'elle puisse y pénetrer.
Son envoyé était tout près, si près qu'il avait entendu.
Elle n'aimait pas ce Max Hollow qui osait s'adresser à elle-même. Et surtout en ces termes...
L'Elfe sourit tristement. Oui, il y avait un bouillonnement dans ses veines, une violence cruelle depuis son reveil. Elle en était consciente. L'Empyr vivait de la Mort, les Rebelles n'était rebelle que par désir de vengeance...
Elle se ressaisit, emplie doucement l'âme de son assassin, tout en érigeant une solide barrière mentale pour cacher sa présence. Impératryce ou pas, la Reine avait depuis longtemps fait de la pensée son arme, son bouclier. Sans faille.
Elle ouvrit sa main et souffla sur une plume blanche, qui s'envola.

Et attérit sur l'hémoglobine déjà séché. La plume conserva sa blancheur éclatante, insolente.
C'était la seule réponse qu'elle avait a donner à l'Executeur de l'Empyr.

Pourquoi cette guerre incessante ? Par quoi avait-elle commencé ? Quelles étaient ses arguments pour sacrifier les vies de ses Rebelles ? Quelles étaient ses buts ? Instaurer un nouvel ordre ?
Mais l'Empyr ?
Regarde des deux côtés avant d'en condamner un.
Cette Reine, tristement semblable à Titanya et à Méphystophélès, funébrement lié à l'Empyr, cette Reine malade, au teint hâve, au corps beau de sa fragilité, cette Reine était fatiguée de tout celà.
Mais qui pouvait le savoir ? Tous connaissaient son nom. Personne, son visage. Elle n'était que des lettres sur des lévres.
Elle eut un sourire.
Ils tomberaient.
Pour les Rebelles.
Parce qu'elle était la seule à pouvoir conduire la multitude.

[ Je poste juste ma réaction ^^ ]
[ Max > Je ne suis PAS un poulet ! ]

Tandis que le vent de tempête ambiance film d'horreur agitait à en tous sens la chevelure et les ailes sanglantes de l'Exécuteur, les plumes du corbeau perché sur son épaule s'hérissèrent. Mais pas à cause du mouvement d'air. De colère.
Il l'utilisait ! D'un mouvement trop rapide pour pouvoir être saisi par l'oeil, le bec de l'oiseau fondit vers l'oreille sans protection et plongea dans le fragile cartilage. Un fin lambeau de peau voleta jusqu'au sol, tandis qu'une goutte de sang perlait de la blessure.
Mais Max ne bougea pas. De ses serres aggripées dans le tissu et même dans la chair, l'oiseau porteur de mort ne sentit aucun muscle se contracter. Il contrôlait parfaitement la douleur, c'était...exceptionnel.
Il fit mieux : levant la main, il caressa les plumes noires lustrées recouvrant la tête de l'oiseau. Puis il lui répondit, tandis que les yeux orange lui jetaient un regard à la fois dégoûté, furieux, et intrigué :
" Heh, ai jissil aa mekkor...Messh. Vte vte aamzeh ? Ien ssay, yun 'naassan. Mish kaa juueh wîîn vte halluu mte ssuussren, mte sraï Mort. "
L'oiseau s'agita, faisant bouffer ses ailes et claquer son bec avec agacement... puis la curiosité l'emporta sur la fierté, et il se détendit sur son perchoir improvisé. Ce qui se passait ce soir, et plus particulièrement ce qui avait trait à cet Être Céleste, était beaucoup trop intéressant pour qu'elle ne lui accorde pas son entière attention. Alors, elle accepta la caresse non pas comme celle donnée avec distraction à un animal de compagnie, mais bien à son juste titre, un salut, une marque de respect et de compréhension. Ils parlaient le même language, et ce sur plusieurs plans.

Mais ce n'est pas pour autant qu'elle allait se priver de ses petits plaisirs. La Mort se prépara, tendue comme un arc, à passer au rendez-vous suivant.
" Ma patience a... des limites... Parle !"
Trois...deux...un... mouvement.
Faisant apparaître une forme de fumée fantomatique, le corbeau plongea en piqué. Son corps matériel se dissolva tandis qu'il redevenait essence à part entière, toujours volatile couleur de nuit, et tendait une serre...
Lorsque le dernier souffle passa les lèvres, la patte aggripa la main de l'âme, et l'arrachant à son enveloppe matérielle, l'envoya dans l'au-delà dans le même mouvement de vol. Puis il redevint matériel, vira sur l'aile et retourna s'accrocher à son perchoir.
Devant Max, la fumée en forme de tête de mort acheva de se dissiper, et le corbeau émit un bruit, mi-cri d'oiseau, mi-ricanement funèbre.
Moi, je le savais. Toi pas...
Même après plusieurs milliers d'années, il était toujours aussi amusant de lancer un na-na-nère enfantin.

Mais l'Exécuteur avait d'autres chats à fouetter, d'autres Conseillères-accros-au-sang à réprimander, d'autres Elfes Blanches à qui adresser son jugement :
" Je sais que tu m'entends... Elfe. Ou quoi que tu sois... Lâche-la. Elle est brûlée. Et toi... Tu es un être immonde. Tu te prétends pour la lumière, l'aube, hypocrite! Tu combats le feu par le feu et utilises les mêmes méthodes que ceux que tu combats. Te prétends-tu vraiment moralement supérieure à ceux qui ont établi un ordre stable? Folle... Tu n'est qu'une prétendante déchue au trône impéryal, une rebelle qui veux la place de nos monarques. Tout ce que j'ai à dire c'est que ce ne sera pas toi qui sera capable de ramener l'Aube. Non... Tu es déjà trop corrompue... Ça se voit à ta façon d'agir... "
Le corbeau émit son approbation dans un autre croassement sonore. Vampyr, Elfe ? Aucun ne saurait tirer ce monde du gouffre d'ombre qui l'étouffait. Les humains triompheraient, prouveraient enfin leur supériorité sur ces créatures trop anciennes pour ne pas être pourries de l'intérieur, après toutes ces années esclavage...que ce jour soit proche ! Qu'après l'agonie du soleil rouge un jour nouveau puisse se lever...

Dans le long silence qui suivit, les flammes des bougies oscillèrent de nouveau, orchestrées cette fois par la Mort perchée sur l'épaule du Conseiller Impéryal, et qui s'amusa même à faire grincer lentement une porte sur ses gonds. Et lorsque Max tendit la main vers elle, elle n'était plus corbeau, mais un chat noir aux yeux jaunes perçants qui se mit à ronronner, puis redressa avec intérêt les moustaches lorsqu'un applaudissement impéryal jaillit dans l'atmosphère tendue à se briser.

Danser, passer de bras à d'autres, sourire, rire, valser, bouger au rythme de la musique.. Il n'y avait que ça de vrai. Elle avait eu marre de rester assise, c'en avait été assez de contempler des Courtisans tremblant devant sa toute-puissance mais paradoxalement imbus d'eux-mêmes, c'en avait été assez de sourire gentiment en hochant la tête. Elle n'était pas une déesse qu'on vénérait au pied de son piédestal. Elle était une incarnation de la luxure, de l'envie et de la colère. Pas celle de la patience et de la vertu, et encore moins de la justice.

Elle changea encore de bras, passant de ceux d'un Lycan à ceux d'un Vampire, ma foi, bien plus séduisant que le Lycan, qui n'était pas mal lui-même. Elle partagea une danse avec l'inconnu, qui avait des yeux d'un bleu électrique très surprenant pour un Vampire. Qu'ils étaient beaux ces yeux. Et ses cheveux noir de jais lui cascadaient sur les épaules en des boucles légères. Il était vêtu d'un costume militaire du même bleu que ses yeux, et des galons dorés décoraient ses épaules et sa poitrine. Fascinée, l'Impératryce ne put quitter les yeux du jeune homme.. A moins qu'il soit Vampire depuis plusieurs siècles. Elle voulut lui poser la question, mais il se pencha en avant et lui coupa la parole en l'embrassant.

L'Impératryce avala de travers. Non, vous n'avez pas compris, elle n'a pas avalé de travers à cause du baiser, mais à cause du quelque chose qui est passé de la bouche de son cavalier à la sienne. Un petit « truc » rond. Elle toussa en lui jetant un regard meurtrier. Il eut un sourire désolé et fit retentir sa puissante voix, une voix, ma foi, très belle, puissante et douce. Elle oublia immédiatement sa colère, pour se soumettre à nouveau au pouvoir hypnotique de ses yeux et de sa voix, alors même qu'une parcelle de lucidité réalisait qu'il n'avait pas parlé plus tôt parce qu'il ne pouvait pas, ayant quelque chose dans la bouche...

« L'Impératryce s'étouffe! Un verre s'il vous plaît. »

En un instant un verre fut apporté. Un verre en or, porté par un esclave. Il jeta un regard en coulisse au Vampire, qui répondit par un léger hochement de tête. Mission accomplie. Elle l'avait avalé. Il lui tendit la coupe et elle en but une gorgée avant de la jeter au sol, dans un accès de rage.

« Du vin? Qu'est-ce que c'est que ça? Je veux du sang voyons! »

Furieux, ou semblant l'être, l'inconnu frappa l'esclave de toutes ses forces. L'enfant tomba au sol, et repartit chercher une autre coupe. En quelques secondes il revint, avec un verre rempli d'un sang lourd et épais, un de ceux si forts qu'ils pouvaient rendre ivre un Vampire très résistant. Et c'était une coupe bien remplie...

Titanya s'en saisit et en but quelques gorgées. C'était bon. Mais elle ne devait pas, ce n'était pas une bonne idée de boire ce sang-là un soir de Bal. Pourtant, son instinct lui disait de boire, de boire encore. Elle finit la coupe, se dirigea vers le buffet et en reprit une, qu'elle vida de la même manière, en toute élégance cependant. Et une autre. Et une autre.

Quelques Courtisanes en firent la remarquent et gloussèrent assez peu discrètement. Encore assez lucide, Titanya leur envoya une malédiction chacune. Oh, rien de grave : nez tordu, grosse verrue ou aura répulsive pour la gent masculine... Elle émit un léger ricanement et tira la langue aux langues de vipères qui se contemplaient avec stupeur. À dessein, elle avait laissé l'une des commères exempte de malédiction. Aussitôt qu'elles s'en rendirent compte, les femmes se jetèrent sur celle qui n'avait pas été maudite, avec le but de la rendre encore plus repoussante qu'elles. Titanya eut encore un rire moqueur et retourna dans la danse pour chercher son cavalier. Mais il ne restait pas trace de lui.

Haussant son impéryale tête, Titanya se laissa prendre par un Être Céleste tout aussi charmant qu'Ed. Elle recommença sa danse, s'amusant à nouveau comme une petite folle, fondant de plus en plus dans l'ivresse...

Tout à coup il y eut un cri. Titanya ne comprit pas. Ne comprit rien. Entendit à peine Max ordonner qu'on l'encercle et qu'on la protège. Elle regardait, perplexe, en état d'ébriété avancée. Mais elle n'était pas du genre des personnes, qui, ivres, se comportaient honteusement. Elle restait toujours très calme, mais ses facultés de compréhension en étaient ralenties. C'est tout. Ah oui, parfois elle devenait légèrement hystérique sur les bords ou « s'amusait » avec sa magie. Rien de bien grave XD.

Désorientée, l'Impératryce tapota l'épaule de son plus proche garde du corps.

« Qu'est-c'qui s'passe? »

(J'ai oublié de préciser qu'elle parle un peu comme une gamine quand elle est ivre....)
L'homme resta de marbre et ne daigna pas ouvrir la bouche. Vexée, Titanya croisa les bras et fit une moue boudeuse. Mais comme cela ne semblait pas avoir d'effet sur le gorille, elle soupira fortement et essaya de concentrer son attention sur la scène.

Ohh, il y avait quelqu'un dans les airs, que Max était en train d'engueuler dans la langue des Êtres Célestes, que Massimo lui avait apprise. Elle prêta l'oreille et comprit les phrases dans l'ensemble. Quoi? Un Rebelle avait tué quelqu'un dans SON Castel? La Vampire eut une moue furieuse, bien différente de celle qu'elle affichait deux secondes plus tôt. Ses canines s'allongèrent prodigieusement. Cependant, en même temps elle sentit autre chose sur son corps, qui la dégrisa entièrement. Ses oreilles, sa nuque, son visage, son corps... Tout changeait. Elle perdit connaissance.

Quand elle rouvrit les yeux, trois secondes plus tard, elle était toujours debout. A nouveau ivre, en extérieur, mais sobre à l'intérieur. Elle avait l'impression que quelqu'un s'était accaparé son corps. Elle souffrait atrocement. Mais oui, c'était la chose! Le mystérieux étranger n'était qu'un Rebelle qui avait effectué une manoeuvre étrange avec sa pilule. Elle regarda ce qui s'était passé durant son « absence ».

Le Rebelle était mort, s'était suicidé. Ovyal avait été guidée par Shiraha, afin qu'elle se comporte de manière odieuse. Mais ce n'était qu'un acte pour détourner l'attention de sa perte de connaissance. Shiraha avait préparé son piège à la perfection. Et il avait parfaitement marché, malgré Max, malgré Méphysto.

Titanya regarda ses mains. Elles étaient toujours aussi blanches, mais d'un blanc de nacre, innocent. Les ongles pointus avaient disparu, remplacés par des ongles taillés en amande, doux et transparents. Titanya eut peur de la suite. Elle porta ses mains à son visage. Ses lèvres pulpeuses avaient disparu. A la place, de lèvres fines et douces, qui s'élargirent en un sourire que Tanya ne contrôlait pas. Elle eut cependant encore la force d'effleurer ses dents. Parfaitement alignées, pas de canines pointue qui dépasse. Et les oreilles? Pointues. Et les cheveux? Blancs comme neige. Une chose cependant: elle voyait. Elle voyait, donc n'avait pas hérité de la cécité de Shiraha.

** Ce n'est pas dur à arranger ça... **

Titanya sursauta. Non seulement elle avait pris l'apparence de l'Elfe Blanche, mais celle-ci était en train de s'installer dans son esprit. Et prenait progressivement contrôle de son corps. L'Impératryce voulut pousser un hurlement, mais Shiraha l'en empêcha.

** Chut! Laisse-moi faire... **

L'Impératryce ne put qu'assister à la suite...

Shiraha frappa dans ses mains. Elle, elle avait tout suivi. Mais Titanya était perdue. Que s'était-il passé? Max avait un chat noir sur l'épaule. La Mort? La Rebelle était au sol, sanglante, à côté de sa victime. Et Ovyal, à quatre pattes avait un air coupable.
Shiraha applaudit. Tous les regards convergèrent vers elle. Un instant, Tanya eut peur qu'ils la mettent en joue. Mais non, ils la regardaient juste comme on regarde l'Impératryce : avec respect et intérêt. Quoi? Que se passait-il?

Elle tenta de poser un regard sur ses mains, et réussit, ce qui fit une grimace atroce. Elle était redevenue elle-même. Sauf que...

Sauf que Shiraha se servait de son corps à 90%, et que ça ne cessait d'augmenter.

« Bravo Max. »

Qu'est-ce que ça voulait dire? Elle n'aurait jamais dit une chose pareille! Mais Max ne sembla pas s'apercevoir de l'incongruité de cette phrase. Il accepta le compliment.

« Que le Bal continue. »

Et Titanya, pardon, Shiraha dans le corps de Titanya retourna au trône Impéryal, sans oublier de rouvrir portes et fenêtres, avec le pouvoir de l'Impératryce.

** Eh oui, j'ai aussi tes pouvoirs... **

Un flottement.
Elle voyait.
Ses doigts longs et pâle, ses ongles au vernis bleuté...
Elle voyait.
Un sourire naquit sur ses lévres.

Elle sentait Titanya, paniquée, ivre.
Plus elle avait de pouvoir sur elle, plus l'Impératryce paniquait, plus elle lui laissait le contrôle de son corps. Un cercle vicieux qui tournait furieusement. Elle étira ces bras qui n'étaient pas les siens. A nouveau, une pensée vibra en elle.
Elle voyait.
Assise sur le trône, Shiraha, en vérité, s'amusait beaucoup. Changeant ses mains en celle de Tanya, et vice versa, s'amusant du contraste à la fois si similaire. Rouge sang. Bleu pâle. Rouge sang. Bleu pâle.
Elle les fit crisser.
Mais elle ne devait pas oublier pourquoi elle était ici. Elle réflechit un instant, contemplant la scéne qu'elle-même avait faite, attendant d'avoir un total contrôle sur Titanya. Elle attendait le moment opportun pour se dévoiler. Son regard tomba sur Terpsichore. Ses lèvres s'étirèrent vaguement, formant un sourire. Ses canines immaculées tranchaient sur ses lévres rouges, et elle ne se lassait pas de passer et repasser son index dessus.

Elle espérait que oersonne ne l'ait pas vu en Elfe...
Elle avait recouvert la vue, certes... Mais ce qu'elle ne voyait pas, c'était qu'une méche de cheveux, semblant avoir été coulé dans de l'argent pur, tranchait brutalement avec la sombre masse de l'Impératryce.

[ J'laisse la possiblité à quelqu'un de réagir en faisant un poste qui sert à rien... xD Parce que cay quand même un peu gros pour que ça passe inaperçu x) !]

Terpsichore avait entendu un cri. Il était horrible de sentir son echine se dresser alors que techniquement, elle n'avais plus de corps. Un grand silence s'abbatit sur la salle à la suite de ce cri énorme. Lentement, l'Esprit tourna la tête. Et ferma les yeux presque aussitôt. Par terre, un corps étendu, baignant dans son sang, était transpercé par une dague qu'elle ne conaissait trop bien, puisque c'était celle de sa Reine. Elle n'eu pas le temps de voir l'assassin auteur du crime. C'était juste horrible. Terpsichore, au fondd'elle-même, savait que cela devait être fait. Mais pas comme ça, pas aussi brutalement, pas alors que tout avait -partiellement- bien commencé. Puis elle se ressaisit. Si, cela devait être comme cela. Et Shiraha avait eu parfaitement raison. Le bal était une des uniques chances pour les rebelles de tout renverser.

Elle regarda ensuite Viall. Non, la jeune fille ne pourrait certainement pas connaître son nom tout de suite. Il allait lui falloir attendre quelque peu. Terpsichore effleura ses lèvres de sa langue. L'odeur du sang devenait forte. Et Max Hollow revenait en piste. Il ferma toute issue, et se mit bien en évidence. Il demanda à tout le monde de se mettre d'un côté. L'Esprit, comme tous les autres convives, obéit. Il serait plus qu'idiot que de refuser un ordre qui ne portait pas une atteinte directe contre l'ensemble des rebelles. L'Executeur s'avança ensuite au devant du cadavre, et, en évaluant sa trajectoire et la profondeur de la blessure, il désigna un coupable. Il s'avança au devant de la grande ombre emmitouflée, en ordonnant que l'on protège l'Imperatryce. Puis il s'adressa à l'assassin en une langue étrange, qui lui était totalement étrangère. Mais même sans la comprendre, elle en ressentit l'impact. Télépathie. Il forçait l'esprit du Rebelle à répondre. N'importe qui de normalement consitué aurait eu du mal à refuser cette intrusion.
C'est alors que quelqu'un, contrant l'ordre de l'Être Céleste, bougea. Et un corbeau, tout d'un coup, arriva. Et se percha sur l'épaule de Max. Terpsichore sourit. C'était sûrement la Mort qui s'était transformée. En effet, d'où un corbeau pouvait-il venir si Toutes les issues sont fermées? De pouvoirs magiques. Et d'où les pouvoirs de métarmophose diversifiée venaient-ils? De dieux. Et qui était le seule dieu, ou semi-déesse pour être plus précis, dans la salle? La Mort. Et la Mort semblait d'humeur joueuse, aujourd'hui, si elle voulait se comporter ainsi lors d'un moment critique.

Max ne cilla pas. De toute manière, s'il avait réagi, il n'aurait pas fait une égratinure à la semi-déesse. Depuis quand peut-on tuer un dieu, ça je vous le demande. La seule façon de tuer la Mort serait que plus personne ne meurt, ce qui était radicalement impossible, pour l'heure. Elle avait donc encore de long millénaires devant elle. La pauvre. Terpsichore comprenait bien pourquoi elle était devenue aussi joueuse. Sinon, on s'enuierait mortellement, non (ah, ah, jeu de mot à la noix de coco). Ce que Terpsichore ne comprit pas, au début, fut la réaction de Max. Il caressa l'oiseau. Comme on caresserait quelqu'un de bien vivant, pas un vulgaire animal sans conscience. Cela devait faire étrange. L'Esprit ne s'attendait pas à pareille réaction, surtout de la part de Hollow. Mais bon, il fallait s'attendre à tout, ce soir. Et le "tout" ne faisait qu'à peine commencer.
Il se tourna alors vers l'assassin présumé, et l'intimida d'une voix étrange. Mais comme Terpsichore n'en était pas encore à se regarder la série des Star Wars le soir quand elle voulait rendre visite aux descendants terriens qu'elle n'avait jamais eu, elle ne sut jamais ce que signifiait vraiment cette vois étrange (é_è)

La réponse ne se fit pas attendre. L'ombre protégeant l'assassin se dissipa, découvrant une courtisane qui avait été Charmée, probablement pas Shiraha. Dans son ventre, il y avait une dague. Suicide. Mieux vaut mourir que parler, surtout si on es qu'une poupée contrôlée. Terpsichore se mordit la lèvre. Sa Reine était donc capable de tels sacrifces?
Elle n'eut pas l'occasion de se pencher plus sur la question, car un autre élément perturbateur arrivait. Une femme, vampire, très belle, s'avança. Son oeil était très légerment trouble, ses narines frémissantes. Elle avait l'air puissante. L'Esprit chercha en sa mémoire et se rappella vaguement qu'on lavait annoncée comme "la confidente" de l'Empereur. Elle se dirigea, toute tremblante, vers le cadavre du Courtisan tué, et se repaissa du sang chaud qui coulait encore. Oh, juste du bout des lèvres. Mais juste assez pour faire augmenter la ruumeur qui commençait à gonfler dans la salle. La vampire se releva, aança, et trébucha sur le cadavre. Si certains n'avaient pas vu ce manège, ils avaient maintenant tout découvert. Terpsichore se mordit les lèvres. Dans sa grande empathie envers la plupart des races, elle aurait voulu aider cette femme à se relever, et à se fondre dans la foule, même si elle faisait partie du camp ennemi. Même si cette femme se mettait à tuer des Rebelles la minutes d'après.

Max s'avança alors vers la femme, froid et dur.
-Cessez immédiatement. Quelqu'un utilise un lien empathique sur vous. Je vous suggère de vous séquestrer dans vos quartiers en attendant que la crise passe. Si vous persistez à agir ainsi je me verrai dans la regrettable obligation de vous placer ne état s'arrestation pour assistance involontaire aux rebelles. Et je doute que dans l'empyre on laisse vivre une menace potentielle. Fut-ce-t-elle la confidente de l'empereur. Étant donné le fait que vous êtes si haut placé, je ne vous éliminerai pas directement comme je l'aurais fait pour un noblieau, mais étant celui qui est chargé de la sécurité et du bon maintien de l'empyre, si vous devenez une menace il est de votre devoir de nous le faire savoir afin que vous ne deveniez pas un danger pour ceux envers qui vous êtes loyale, comprenez-vous?
Terpsichore faillit laisser s'échapper un hocquet. Ainsi, elle avait vu juste. La Confidente était manipulée. Et sûrement par sa Reine, Shiraha, qui donnait les directives depuis son palais, cruelle et blanche, coupante comme sa lame bleutée. Et le malheur s'enfonçait encore un peu plus dans les profondeurs, attirant tous les convives en son sein.

Alors que le cadavre de la courtisane qui avait été manipulée était emmené hors de la salle, Max s'approcha de la Confidente de l'Empereur, et parla directement à ses yeux. Terpsichore su alors qu'il parlait directement à sa chère Reine. Il dit des choses immondes sur elle. Terpsichore sentit une grande tristesse l'envahir. Non, Shiraha n'était pas comme cela. Elle la connaissait tellement. Sa maîtresse était la douceur incarnée, elle ne faisait que son devoir. Combien de fois avait-elle vu Shiraha pleurer devant les horreurs qu'elle commettait? Puis Terpsichore eut, dans son âme, un blanc. Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu Shiraha pleurer? Des jours? Des semaines? Des mois? Des années? Plus? Et si elle avait effectivement beaucoup changé? Et si, dans sa soif de renverser les vampires, elle en avait oublié ses convictions passées? Un grand vide envahit soudain l'Esprit, une vague de douleur succédant à l'inquiétude, l'inquiétude au doute.
Tout s'agitait en elle, dans la salle, elle ne savait plus que penser. Elle aurait voulu crier, mais elle ne le pouvait pas. Elle revit toutes ses joies et ses peines en compagnie de Shiraha. Et si tout cela n'avait été que mascarade? Puis elle se ravisa. De toute manière, elle ne comprendrait jamais l'idéologie des vampires. Donc même si elle venait à perdre la foi dans les espoirs des rebelles, elle n'irait pas à l'encontre du camp ennemi.

Terpsichore entendit soudain comme une agitation derrière elle. Elle se tourna imperceptiblement, et vit l'Imperatryce, entourée d'une bonne dizaine de gros gorilles. Titanya avait l'air troublée. Elle regardait ses mains, touchait son visage, regardait ses mains à nouveau. Terpsichore ne douta pas que ce manège eut été découvert par des yeux attentifs. Mais Elle doutait plus dans le nombre de personnes qui en comprendraient l'impact. Le fait que Titanya, progressivement, était envahie. Elle paraissait en plein duel interieur. Puis le calme se fit sur son visage, et elle regarda vers Max, qui à présent avait sur l'épaule, à la place du corbeau, un chat. Terpsichore s'empêcha à grand peine de sourire. Elle avait compris ce qui se passait. Elle était, cette fois-ci, certaine. Sa Reine avait prit possession du corps de l'Imperatryce. Et pour l'instant, personne ne s'en rendait compte. Elle lança un bref "bien joué Max" à Hollow
, et ordonna que le Bal continue. Elle rouvrit les issues, et alla s'assoir sur le trône impréyal, avec la même fierté qu'aurait eut Titanya. Mais malgré cela, Terpsichore percevait dans sa démarche un petit quelque chose qui lui rappellait sa vraie Shiraha, tendrement aimée. Soudain, Terpsichore vit, alarmée, une longue mèche d'argent contraster sur la chevelure d'ébène de l'Imperatryce. Zut. Mais elle ne douta pas que sa Reine s'en fut apperçut, car la couleur commençait à reprendre un noir profond.

Terpsichore alors, tout doucement, vira son âme en direction de l'esprit de Shiraha. Elle ne fit aucun mouvement qui puisse la trahir, mais l'ança, comme une douce caresse, la seule chose qu'elle pouvait réellement "prononcer" en télépathie, qui n'était pas une image.

*Ma Reine...*


[voilà, comme ça Max tu peux quand même continuer de mener la danse =p mais ça peut ptêtre influencer quelque chose, que mon perso aie reconnu Shiraha...m'enfin bref ^^désolée pour ce pavé, j'ai fait aussi vite que possible *35 minutes, lol*]
[Et ça va, chuis désolée d'avoir "réservé" car dans tous les rp que je faisais auparavant, y'avait un ordre de postage, après ça devient le bazar... m'enfin, voilà,mea culpa; tout le monde il est content ¬¬ et zut quoi...après on a l"impression" que tout se passe autour des persos importants et des posteurs rapides, donc après ça fait pouet pouet pouet pour les autres gens...m'enfin bref je vais arrêter sinon on va encore plus me taper dessus que ce qui est déjà fait]

[Scrogneugneu!! qui a deleté mon poste qu j'éditait avec mon histoire! ARG! J'ai tout perdu, faut que je recommence, y'avais presque 1000 mots là! !@#$%?&*(?%$#@!!!! ROHHH! bah, je frai ça chex moi, plus tard...]
[Edit Titanya : C'est moi T_T Désolée, je ne pouvais pas savoir T_T]

Max en avait marre. Ça explosait dans tous les coins. Il avait, jusque là, réussi à empêcher toute tragédie ou drame majeur. Si on ne comptait pas le courtisan sans rang important qui était mort. Mais à chaque tentative, l'elfe semblait devenir plus subtile, plus vicieuse dans ses tentatives... Max espérait arriver à toutes les contenir. D'abord Chut, ensuite Ovyal... Qui serait la prochaine victime? L'impératryce elle-même?

Puis il le vit.

L'impératrice qui agissait bizzarrement. Ce n'était pas dans son genre d'employer son prénom en publique, ce n'est pas son genre d'applaudir, et ce n'est surtout pas son genre de chanceler, d'avoir un mèche blanche sur le front, d'agir saoule, ou quoi que ce soit dans le genre...

Quand il vit l'esprit s'approcher de l'impératryce, il sembla comprendre.

Toute la scène hurlai empoisonnement, ou hallucinogènes. La mèche blanche... Il frissonna et ne préféra pas y penser. Quoi qu'il en soit, on avait fait ingérer à l'impératryce une substance nocive qui altérait son jugement, peut-être même sa survie... Il devait agir vite.[Je pouvais pas savoir que ça venait du baiser, ça aurait été vraiement trop, alors la conclusion logique était le vin...]

-Que le bal continue!

Personne n'osa contredire Titanya lorsqu'elle donna l'ordre. La musique reprit et les gens recommencèrent petit à petit à danser. Mais le simple fait que l'esprit, dont il était pratiquement certain qu'elle était rebelle, se soit rapproché de l'impératrice etait... sujet à soupsons...

Il devait agir et purger l'estomac de l'impératryce avant que la drogue ou le poison cause des effets irréversibles...

Il s'approcha de l'impératrice, et, usant de l'ordre qu'elle venait de donner, prit la main de Titanya et lui demanda d'un ton taquin:

-Puisque votre altesse semble tant avoir apprécié ma performance, j'ai autant avantage à vous demander de m'accorder cette danse en remerciements, non?

Sans même attendre la réponse de l'impératrice, il l'entraîna vers la piste de danse et se mit à valser avec elle. Titanya, définitivement pas dans son état normal, sembla prendre quelques secondes pour réaliser ce qui se passait. À ce moment, il était trop tard. Il fit un signe discret de la tête.

Les hommes de Hollow avaient résumé leur danse avec leurs "cavalières", d'autres espions de Max. Ils réussirent à former un rideau, isolant pratiquement parfaitement les deux êtres du reste de la salle.

Max commit alors un acte qui serait probablement source de rumeurs au château pendant bien des années si il était perçu par qui que ce soit.

Il mit sa main sur le ventre de Titanya.

Utilisant de son pouvoir télékinétique, il bloqua les impulsions nerveuses de l'impératryce, empêchant les influx nerveux de se rendre aux muscles. Même si l'être était plus fort que lui, il ne pouvait pas se libérer, car les muscles ne recevaient tout simplement pas l'ordre de bouger. Beacoup plus simple que de tenter d'immobiliser les membres en les retenant, même télékinétiquement.

Puis, uilisant sa main pour sentir l'exacte loaction de l'estomac de l'impératryce, il utilisa son pouvoir télékinétique pour serrer, serrer l'estomac de la femme pétrifiée devant lui. Serrer son estomac pour lui faire rejeter ce qu'il avait absorbé.

Ça fonctionna, mais Max avait trouvé autre chose. Quelque chose qui l'avait tellement surpris qu'il n'avait même pas pensé à bouger. Si bien que l'impératryce lui dégobilla sur la manche. Sa veste était foutue... La Mort fut épargnée, puisque ceci n'atteignit que le poignéet opposé de l'épaule où elle s'était accrochée, sous forme féline. Mais ce qui avait pétrifié Max, c'était l'objet dur, et apparamment rond, qu'il avait senti dans l'estomac impéryal... Il eut tout à coup la certitude que c'était ce qui causait la condition de l'impératryce, puisque son corps n'arrivait pas à le restituer avec le reste des consommations de l'impératryce pour cette soirée.

Il n'avait plus le choix, il devait s'en occupé par incision et extraction directe. Il plongea sa main, sans pitié, à travers la peau satinée de l'impératryce, faisant un beau gâchi de ce qui jusqu'alors était un tableau parfait. Quelqu'un hurla, prenant sans doute ce qu'il fit comme une tentative d'assassinat.

Mais ce n'en était pas une. Il ressortit sa main, la leva et tous purent voir une sorte de pierre bleuâtre qui pulsait, comme un coeur. Max concentra alors la majeure partie de ce qui lui restait comme pouvoir et envoya un coup magistral d'énergie télékinétique sur ce qui devait être le "lien" permettant à Shiraha de contrôler l'impératryce. Si celle-ci avait réussi à contrôler une entitée aussi puissante que Titanya, ce devait être un lien direct. La pierre se fissura et implosa, compriée par le pouvoir de Max. La reine des elfes devait avoir une belle migraine à l'heure qu'il était. Max aussi, trop utiliser son pouvoir avait tendance a créer une pression énorme pour sa tête et là il avait atteint sa limite.

Mais le coup de grâce fut quand le pacte avec Titanya s'activa. La blessure de l'impératryce lui fut transferrée... Elle n'avait plus rien, sa peau et ses organes comme neufs. Max, lui, avait maintenant les entrailles déchirées... Il referma ses blessures comme il put, reconnectant les cellules entre elle à l'aide de la dernière parcelle de son pouvoir. La douleur dans sa tête alla croissant. Il... Ne... Devait pas... Montrer un état de faiblesse aux autres...

Il se releva, ayant aucun souvenir d'être tombé, se débarassa de son veston taché de sang, ramassa l'impératryce et la porta sur son trône, attendant qu'elle reprenne conscience. La vue d'un exécuteur ensanglanté portant une Titanya inconsciente ou morte sur son trône provoqua une autre vague de panique. Mais voyant la poitrine de l'impératryce se soulever régulièrment, plus l'absence de blessures sur son corps, rassura les gens éventuellement.

Max, en proie à une atroce migraine, se tenait droit, ensanglanté, les ailes rouges déployées, à côté du trône impéryal. Il était aussi immobile qu'un mort. Et un observateur très fin aurait pu noter l'absence de mouvement dans ses yeux constamment alêrtes. L'Exécuteur venait de perdre temporairement conscience. Debout, droit comme un I.

Quelques minutes plus tard, il s'anima de nouveau, s'asseyant dans la chaîse qui avait été misa à sa disposition. La Mort semblait ne pas avoir quitté son épaule.

Il gratta la gorge du chat et déclara en "ancien Célèstique":


Eh bien, mon amie... Quelle soirée... Je suis vidé... J'espère que vous avez apprécié mes efforts de vous éviter du travail supplémentaire...

[Bon, maxou est fatigué. Si y'a autre chose qui arrive, je pourrai plus faire grand chose, il va falloir que Viall prenne la relève ^^. Les gros joueurs sont hors jeux. (voilà, ceci devrait vous donner à tous un peu de place pour poster... ^^)

Pendant que Max se livrait à sa petite enquête, Viall avait recommencé à penser en russe. Son "boss" avait tout sous contrôle, elle n'avait plus qu'à surveiller les alentours. Et bien s'ennuyer.

*??????????, ??????? ??? it's ?? ???...*[ S'il vous plait, dîtes moi que ce n'est pas fini... ]

Apparement, non.

D'abord, il y eut le corbeau. Son cri ne passa pas inaperçu. Il se percha sur l'épaule de Max. Qui le caressa. Et qui lui dit on-ne-sait-quoi dans une langue étrange. Surement la langue des Etres Celestes. Bref, Aucune importance.

Ensuite, le prisonnier de ce cher Exacuteur se suicida. Viall soupira.

*????????? ???????, ? ???? ???* [ Bon, et après ça ? ]

Après ça, il y eut l'intervention d'Ovyal. Elle connaissait son nom grace à un "ami" rencontré au cours de la soirée. Un vampire attiré par le sang...

*???? ? ????????? ???? ??????????* [ Quoi de plus normal ? ]

A ce moment, sa "mère" l'avait rejointe. En colère.

-Mais où étais-tu passée ? Je t'ai cherchée partout, ma chérie, j'ai cru qu'il t'étais arrivé quelque chose, c'est horrible... Tu aurais pu te faire tuer !

Viall leva les yeux au ciel. Enfin, au plafond. Elle ignora la femme. Son emprise sur son esprit se finirait à la fin de la soirée. En attendant, elle n'avait qu'à l'ignorer. Mais l'autre ne l'entendait pas de cette oreille.

-Tu m'écoutes quand je te parle ?

Et elle la gifla. L'ongle de son index traca un sillon sur la joue de la fillette. Qui ne broncha pas. La femme soupira, puis s'éloigna.

-Cessez immédiatement. Quelqu'un utilise un lien empathique sur vous. Je vous suggère de vous séquestrer dans vos quartiers en attendant que la crise passe. Si vous persistez à agir ainsi je me verrai dans la regrettable obligation de vous placer ne état s'arrestation pour assistance involontaire aux rebelles. Et je doute que dans l'empyre on laisse vivre une menace potentielle. Fut-ce-t-elle la confidente de l'empereur. Étant donné le fait que vous êtes si haut placé, je ne vous éliminerai pas directement comme je l'aurais fait pour un noblieau, mais étant celui qui est chargé de la sécurité et du bon maintien de l'empyre, si vous devenez une menace il est de votre devoir de nous le faire savoir afin que vous ne deveniez pas un danger pour ceux envers qui vous êtes loyale, comprenez-vous?

Ou le retour de Max. Et du cor...chat sur son épaule. Suivit d'un applaudissement. Intriguée, Viall tourna la tête. Et la vit.

Cette peau si blanche, si pure, si différente de celle de l'imperatryce... Les ongles rouges avaient disparus, finis, les lèvres si gouteuse, elles avaient été remplacées par une bouche bien plus fine.

Derrière les yeux de l'Imperatryce, Shiraha regnait. Et Viall sentit ses jambes trembler. La mèche argenté apparut parmi les cheveux de Titanya.

Et un sentiment nouveau envahi la jeune fille. Elle était sous le charme, prisonnière de cet éclair blanc. La tête lui tournait, elle tremblait. Un éclat s'était allumé dans ses yeux si vides. Elle tendit la main comme pour attraper sa lumière.

*???* [What the hell ?]

Quoi ? De l'amitié ? Non...De la compassion ? Non plus... Son bras retomba mollement.

De...l'Amour ? Ah ça, NON ET NON ! Viall aurait bien aimé que sa "mère" revienne la gifler. Pas question, impossible, non !

Pendant qu'elle combattait intérieurement, Max s'occupait du lien qui unissait les deux Souveraines. Mais elle était un peu trop occupée pour le remarquer.

Elle imagina ce sentiment en ruban, qu'elle déchira. Les lambeaux se muèrent en barre de fer, qu'elle brisa. Les morceaux devinrent rivière, qu'elle bloqua avec un rocher. Rocher qui se transforma en montagne.

Epuisée, Viall prit la première chaise qu'elle toucha, et s'effondra dessus, au moment ou Max reposait l'Imperatryce.

L'objet de ses pensées avait beau avoir disparu, ce foutu sentiment restait, immuable.

Elle était bel et bien amoureuse de Shiraha.

*? ?????? ? ???? ??? ???? ????? ????????? ????*[ Qu'est-ce que j'ai fait au ciel pour mériter ça ? ]

Terpsichore était loin, à présent. Seule dans son coin, Viall se mura dans un silence boudeur, pour réfléchir à cette chose nouvelle en elle.

[ J'ai du tout rattraper, et c'est un peu original^^ Bon, maintenant, je vais reposer mes pauvres doigts...

Edit: Si j'ai mis les pensées en russe, c'est parce qu'après tout, elle est russe, hein, donc faut que ça se voie^^

ReEdit : Comme il n'y a que des relations hétéro sur ce forum, j'ai un peu voulu tout bousculer...M'en voulez ? ]

[Shiraha : Ménon. Shishi est bi, t'as une chance !]
[MaxEdit: Bien sur que non, au contraire, c'est bien de faire différent de temps en temps. Et puis... L'amour n'a pas de sexe lol ^^]
[Edit Viall : Bon, ben la suite promet d'être interessante... Quoi que j'ai toujours pas trouvé comment faire pour que Viall tombe sur Shishi. Bah, on verra ça plus tard ! ]

Max faisait lentment le point sur la soirée... Il ne pouvait en venir qu'à une seule et unique conclusion.

Quel Bordel...

Un bal impéryal. Quelle folie... Il avait failli tuer, être tué, blessé l'impératryce et mourir lui-même. La mort semblait s'être emmurée dans le silence, l'impératryce dans le champ, Viall semblait faire une sorte de crise émotionnelle et avait défiée publiquement sa "mère".

Il était seul.

Pour la première fois depuis longtemps Max Hollow, l'Exécuteur, celui qui était reconnu pour amener la mort à tous ceux qui le touchaient, conaissaient ou contrariaient souffrait. Un homme formé par une existence vécue dans l'ombre de la Mort et de la Guerre. Mais un homme seul. Un homme incapable de vivre ce qui était le privilège, le don des mortels normaux. Max était un homme qui vivait dans le froid de la solitude, un froid sans émotions... Tout ceci depuis... Elle... Ça faisait... pratiquement quatre cents ans... Mais il se souvenait de tout, son visage oval et fin, son parfum lavande, ses yeux noirs d'ébène, contrastant avec ses ailes blanches comme de l'ivoir... Sa peau, mettant la douceur du satin au rang de simple tissu rugueux... Ses cheveux, cours et bruns, lui donnant un aire rogue... Sa voix, chaude, sensuelle, rassurante... Une des constantes de l'univers... De son univers.

Puis... Elle l'avait tué.

Ils avaient tounjours eu une relation complexe. Ils étaient bizarres, même pour un couple. L'occupation de Max avant qu'il ne devienne mercenaire était dans le domaine biologique. Il conaissait l'anatomie de tous les êtres du crépuscule par coeur En fait, il n'était pas de grand renom, mais son expérience hors normes était une mortivation suffisante pour que certains partis aient envie de le forcer à rompre sa neutralité et le forcer à travailler pour eux... Une capacité qui lui serait très utile lors de sa future profession. de mercenaire. Elle, elle était... Eh bien, elle lui avait bien servi un mensonge quelconque, en rétrospective... inutile donc de le raconter de nouveau.

Quiconque les aurait connu, et serait encore vivant pour en parler, et ils étaient peu, aurait dit qu'ils étaient pire ennemis. Se traitant de tous les noms, s'injuriant, se frappant, même, dans certains cas. Il buvaient ensemble, et soûls leurs comportements ne faisaient qu'empirer. Max et elle avaient dû payer la reconstruction complète d'une taverne, une fois.

Mais au coeur de toutes ces tempêtes d'émotions, ils y avait une constante, un facteur immuable qui déterminait la stabilité de tout leur univers. La loi qui indiquait aux atomes de leur relation de s'attirer plutôt que de se repousser.

Ces deux êtres s'aimaient... Profondément...

Enfin, c'est ce qu'il croyait. Il était rentré un soir, chez lui, pour voir sa femme qui l'attendait, armes à la main. Elle lui avait parlé d'un ton froid, tranchant. Sans aucune commune mesure avec son ton habituel. Il y avait du regret, lorsqu'elle parla. Elle lui dit que oui, elle l'amait, mais que s'il ne se joignait pas au noble qui la commanditait, elle devrait le tuer. Après près de trois ans de vie commune...

Comme pour se rassurer, elle avait raffermi sa main sur la garde de sa lame.

C'était déchirant comme décision. C'était elle et le noble qui la commenditait, ou lui et sa liberté en tant qu'être à part entière.

Il refusa. Déclarant qu'il ne se défendrait pas, mais que si elle l'aimait vraiement, elle ne ferait pas ça. La réponse qu'il reçu était que le devoir était plus puissant que tout, et que si elle laissait ses émotions la guider, il y aurait longtemps qu'elle serait morte, faisant le métier qu'elle faisait. Qu'elle l'avait simplement manipulé, et que maintenant il allait mourir. La voix, bien que froide, manquait de sincérité et avait trmblé sur la dernière parole..l

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle l'avait attaqué, sa lame visant directement sa tête. Il ne bougea pas, fermant simplement les yeux et imaginant qu'elle venait l'embrasser et non le tuer. La douleur vint quant même.

Il ne savait pas encore aujourd'hui ce qui avait poussée la femme à dévier son coup, à éviter, in extremis de le transformer en pâture pour les vers et la vermine... Il ne le sut jamais... La douleur avait réveillé quelque chose de profond en Max, et avant même qu'il ne sache ce qu'il faisait, ses pouvoirs télékinétiques avaient pris la relève. Ordonnant à Max de se défendre pour sa vie. Incapable de contrôler ses pouvoirs tempêtants, il projeta la femme et son arme à travers la pièce. Lorsqu'il réussit enfin à se maîtriser, elle avait sa propre lame dans la poitrine et le corps désarticulé de quelqu'un dont la vie fuit à grands pas.

Il avait eut la décence de la tenir jusqu'à la fin. Mais il ne se souvenait plus de ce qu'ils avaient dit... Il était dans un état second. Quand enfin elle avait expiré, il s'était levé, et avait mis le feu à sa maison. Puis, il se tourna vers son village et fit de même pour lui. Le massacre dura deux jours. Personne n'en réchappa. Rien n'en réchappa. Il ne restait de son village qu'une ruine fumante et sanglante.

Il ne ressentait plus rien.

On dit qu'un homme peut devenir fou sous l'effet de la douleur. Max venait de recontrer sa folie. D'être célèste respecté, il était devenu une terreur.

C'est à ce moment précis que Max Hollow mourut, et que la légende de l'Exécuteur commença... Sur les ruines d'un village en cendres, où plus rien ne repousserait.

Revenant au moment présent, Max eut une dernière pensée pour cette époque disparue et il réalisa avec un désintérêt feint, pour masquer la main glaciale qui venait de lui enserrer le coeur, qu'il ne se souvenait même plus du nom... De SON nom...

Pour éviter de se souvenir d'avantage de cette époque qu'il avait rayé de l'histoire, il se concentra de nouveau sur son travail, plus froid que jamais. Il avait maintenant un but, un raison d'être. Il ne pouvait plus simplement s'occuper de son passé, il devait se tourner vers son futur. Se levant de son siège, son corps ayant eu le temps de récupérer quelque peu, il fit quelques pas et se tint debout, droit, à sa place aux côtés du trône impéryal, attendant que sa souveraine se réveille. Il avait remit son masque, froid et impartial, mais l'aura de terreur qui semblait l'accompagner s'était adoucie. Comme s'il était soudainement devenu plus abordable. Il redeviendrait complètement normal dans quelques minutes, sa blessure était partie, à l'exception d'une nouvelle cicatrice.

Puis, le nom lui revint. Myrha... Elle s'appelait Myrha...

[Bon, voilà, J'a reçu une requète de la part de quelques personnes et j'ai donc fini par développer un peu plus le passé de Max, expliquant un peu d'où vient son attitude froide, inébranlable et totalement inapprochable. Le fait qu'il enfile les émotions comme des masques sans vraiement les ressentir. Ça va demander un choc énorme pour pouvoir brisé la carapace et ceci vous explique (enfin) pourquoi il ne fait plus confiance aux femmes et que leurs charmes le laissent de marbre (Attention, l'est pas homo pour autant XD, au contraire, c'est juste que là il est plutôt rien du tout, pour ceux qui ont besoin de savoir) Et ça prendra quelque chose de puissant pour qu'il puisse s'en sortir, de ce "lock" émotionnel.]

MaxEdit: [Ouais, ben jsuis sacrément en manque, alors, si ça fait quatre cents ans que... Crétin de narrateur, pourquoi dois-je souffrir un tel martyre?]


[Shiraha : Je me gausse. XD Viens, mon chou, on va t'remettre en route.
Quoi que, pendant quatre cent ans... T'as p'tête b'soin de viagra. x_x ]

[Max: Je pensais plus à l'inverse... Et puis marres-toi l'autre, si tu continues je ressors l'histoire de ton exclave-chéri du placard. Et toi, ca fait combien de temps, eh? niehehehehehe.......

Pauvre moi, 400 ans sans ***, arrgggg terrible... MAUDIT NARRATEUR!!! CRÈVE!!!!

RFVBNUYS&*OG&*(UIH

Narrateur: il m'a eu... désolédhéfjn..............................................]

[Shiraha : Cay pas moi qui l'aies écriiite ! XD Elle est bourrée de fôte en plus. Kikoolol, puis moi j'suis la Reine. J'ai pas l'droit. S'pas pareil.]

Les choses commençaient à devenir intéressantes...

Visiblement, avant qu'il n'arrive, un certains nombres d'événements n'ayant rien à voir avec un bal classique s'étaient produites. Une fois qu'il eut fini de danser, après avoir avisé un courtisant qui flanaient du côté du buffet, il l'aborda d'un air léger:

"Plutôt agréable cette soirée, et quelle tranquillité! Qu'en pensez vous?"

Le courtisan le regarda comme s'il débarquait de la Terre, puis constatant que son interlocuteur était tout à fait à même de lui mettre une sévère raclée en cas d'affrontements, il laissa tomber la réplique et répondit d'un air placide:

"Agréable et tranquille? Je ne crois pas que nous ayons la même conception pour ces deux mots, ma foi, si j'avais su, je ne serais pas venu!"

"Pourquoi? Je viens juste d'arriver, se serait-il passé un événement imprévu?"

Sheynn avait parlé du ton le plus badin possible, mais ses yeux étaient instantanément devenus durs comme la glace et son regard fixait intensément le courtisan qui, mal à l'aise, balbutia:

"En fait, il y a eu... un meurtre... à coup sûr encore un coup de ces satanés rebelles! La victime est décédé, il semblerait, selon des témoins, qu'elle ait été poignardé... Heureusement, nôtre Conseiller Impéryal, Max Hollow, vous savez, celui que l'on appelle "L'Exécuteur" a immédiatement pris les choses en main..."

Le courtisan espérait que l'homme vêtu de noir et drapé d'un manteau rouge aurait une réaction normale, genre "ah ouais!", "mon dieu! Mais c'est horrible!" ou "Encore les rebelles?" mais son visage resta tout à fait impassible comme si cette nouvelle avait pour lui à peu près autant d'importance que la mort d'une mouche, d'une voix où il n'y avait plus aucune chaleur, il demanda, ou plutôt ordonna:

"Max Hollow, je me doutais bien qu'il ne resterait pas sans rien faire... Que voulez-vous dire par "pris les choses en main?"

" Euh... bah, il a demandé d'abord à ce que plus personne ne bouge puis il a immédiatement trouvé l'assassin, je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé mais il est clair que le Conseiller Impéryal cherchait à interroger l'assassin après, bien sûr, l'avoir neutralisé... Je ne sais pas pourquoi, mais l'assassin, qui s'est révélé être une courtisane vampyre, s'est suicidée avant de parler, peut-être était-ce un geste délibéré mais certain se demande si... par hasard..."

"Par hasard? Continuez je vous prie, je veux absolument savoir ce qui s'est passé!"

Le pauvre courtisan, qui commençait effectivement à regretter d'être venu à ce bal, ne vit aucun échappatoire à sa situation, résigné, il lâcha tout en bloc:

"Vous savez... ces derniers temps... les rebelles sont devenus de plus en plus actifs, d'après, d'après certaines sources, l'Elfe Blanche, maudite soit-elle, aurait repris la tête des rebelles. Tout le monde sait que certains d'entre eux se sont infiltrés à ce bal... Nous nous demandions simplement si l'assassin a agi de son fait ou alors si elle était controlée par Shiraha... il y a ensuite eu un incident étrange: une des courtisanes, Ovyal, la confidente de nôtre Empereur, béni soit-il, s'est précipité sur le câdavre de la victime pour boire son sang! Répugnant n'est-ce pas?! Max Hollow a alors dit quelque chose d'étrange: il a parlé d'un "lien empathique" mais je n'y ai pas compris grand chose. Il a ensuite entamé une conversation avec Ovyal mais, chose étrange, il faisait comme si elle était l'Elfe Blanche, d'où cette théorie de possession... Au final, les cadâvres de la victimes et de l'assassin ont été emportés de même que la confidente de nôtre Empereur. L'Impératryce, qui semblait beaucoup s'amuser, a demandé que le bal reprenne et Max Hollow est revenu auprès d'elle. Et c'est là le fait le plus bizarre de la soirée: ils ont été cachés pendant un moment et lorsque nous les avons revus, nôtre Impératryce bien-aimée était évanouie et le Conseiler Impéryal ne tenait pratiquement plus sur ses jambes! Malgré tout, il l'a porté sur son trône et depuis, aucun des deux ne bouge... Cette soirée semble bien mal parti,vous ne trouvez pas?..."

L'éternel sourire de Sheynn s'élargit et il répliqua d'une voix enjoué:

"Au contraire! Ne trouvez-vous pas cela follement excitant? Des assassins, des rebelles et des complots que nous faut-il de plus?"

Le courtisan avait définitivement rangé Sheynn dans la catégorie "gens dangereux et peu fréquentables" et il commençait même à se demander si i n'était pas un rebelle, à moins que ce ne soit un agent impéryal qui interrogeait discrètement les gens pour savoir qui était les rebelles, à mi-voix, il murmura:

"Il y a autre chose... Certains disent, mais ce ne sont que des rumeurs, que la Mort s'est invité à cette soirée... on aurait aperçu un corbeau sur l'épaule de Max Hollow... en tout cas, j'ai bien peur que il y ait d'autres événements imprévus avant la fin de la soirée..."

Intérieurement, Sheynn exultait: voilà pourquoi l'Impératryce, lorsqu'il l'avait saluée, était restée inerte comme un tronc d'arbre et l'étrange immobilité du Conseiller Impéryal s'expliquait aussi! Il n'y avait qu'une seule explication quant à leur état, d'une manière ou d'une autre, Shiraha était intervenue... était-elle dans cette salle? Dissimulée à la vue de tous ou dans son lointain palais à Heavendream ? Et si le courtisan disait vrai, alors il était possible qu'elle soit encore à manipuler les gens... De toute évidence, le camp Impéryal, avec deux de ses pièces maîtresses hors-jeu était en train de perdre le contrôle des événements... Et si de plus la Mort se joignait aux réjouissances... Il ne l'avait aperçu que quelquefois après des combats, il avait eu la vague impression de voir un squelette enveloppé dans un long manteau noir et tenant une faux de trois mètres de long au moins s'approcher des cadâvres pour faire Dieu sait quoi... Le moment était venu d'agir, avec un sourire mielleux, il s'approcha doucement du courtisan pour lui chuchoter dans l'oreille:

"J'ai bien peur que vous n'ayez raison, il va se passer bien d'autres événements cette soirée... J'en suis désolé, mais vous ne pourrez maheureusement pas y assister..."

Avant que le courtisan ait compris le sens de ses paroles, d'un geste rapide du bras, il l'enserra. Pour quelqu'un qui aurait assisté à la scène, il n'aurait vu que deux joyeux fêtards dont un qui tenait la taille de l'autre, rien de suspect... sauf que Sheynn, dans le même mouvement, avait sorti la "Dévoreuse d'Âmes" et d'un geste si rapide et furtif que l'oeil humain n'aurait pu le voir, il le poignarda en un point très précis du corps. Au cours de ses longues séances d'entraînement avec son épée, Sheynn avait découvert qu'il pouvait ne sortir qu'une partie de la "Dévoreuse d'Âmes" de sa forme de tatouage sur son bras au lieu de la matérialiser complètement. C'est ce qu'il fit à ce moment-là. Au lieu de dégainer entièrement l'épée, qui mesurait deux bons mètres de longs et qui ne serait sûrement pas passéé inaperçu au milieu du bal, il sortit seulement vingt centimètres de lame, ce qui était tout à fait suffisant pour transpercer le courtisan... Ensuite, il avait fait attention à transpercer un point peu visible aux regards, le sang qui coulerait inévitablement ne serai donc pas trop remarqué... bien que la personne atteinte mourrait sur le coup, elle ne put prononcer aucun mot ni crier et, plus important que tout, pendant quelques secondes la personnes resterait debout, figé dans son mouvement... Il fit revenir ensuite la lame en tatouage seu son bras et traversa d'un pas vif la piste de danse, abandonnant le cadâvre à côté du buffet. Pour l'innocent quidam, le courtisan ne semblait que regarder fixement les plats proposés sans bouger, comme s'il n'arrivait pas à se décider, bien sûr, si on s'approchait, on remarquait ensuite que la personne ne repirait plus et que ses yeux étaient vitreux...

Alors qu'il se frayait un chemin à travers les danseurs indignés par cette brutale irruption, il répéta l'opération sur une innocente être céleste qui se figea au milieu de sa valse, les yeux dans le vide avec son cavalier qui la regardait d'un air étonné. Sheynn ne ralentit même pas, le sourire aux lèvres et avisa ensuite un lycan qui semblait s'ennuyer prodigieusement appuyé sur un pilier, un verre de sang à la main. D'un pas toujours aussi rapide, il s'approcha du lycan et le transperça à son tour au moment où celui-ci approchait son verre de sa bouche. Puis, satisfait de son oeuvre, il alla se placer à distance raisonnable de ses trois victimes, à côté du trône impéryal, puis se mit à compter silencieusement:

"Un... deux... trois! Un.. deux... trois! Un... deux... trois!"

A chaque fois qu'il prononçait le mot "trois", ses victimes, dans l'ordre, s'écroulèrent, mortes. Le courtisan tomba sur le buffet éparpillant les plats qui allèrent s'écraser au sol dans un grand bruit. La jeune être céleste s'affala dans les bras de son partenaire plus que surprit qui poussa un long cri lorsqu'il comprit qu'elle était morte et le lycan glissa au sol. Le bruit de son verre qui se fracassait au sol résonna dans la salle. Pendant une ou deux minutes, il y eut un long silence. Puis vinrent les cris, les gens qui couraient dans tous les sens les gardes hystériques qui pointaient leurs armes dans tous les sens. En un mot: le bordel complet ! Sheynn s'autorisa un de ses rares vrai sourire, son plan avait marché à la perfection, personne ne pourrait le soupçonner : il était resté bien sagement à côté du trône et les trois victimes étaient toutes éloignées de lui ! Il eut alors la pensée qu'il avait peut-être aussi tué un Rebelle! Cela ne le dérangea pas trop: il y avait beaucoup plus de probablité qu'il ait tué un Loyaliste qu'un Rebelle et puis, le destin de chaque être n'était-il pas de mourir? Cette fois-ci, avec Max Hollow toujours dans les vapes, la situation n'allait pas se régler aussi facilement que la dernière fois et il ne pourrait pas toujours être à côté de l'Impératryce. Les gardes, désorientés et affolés allaient obligatoirement commettre des erreurs et alors l'Impératryce serait à sa merci, incapable de se défendre...

[Yeah ! Max essaie d'arranger le bazar que j'ai mis pour voir ! ]

[Arrrg, arrrrg, mais imagine que tu tue un Rebelle... Ou pire, l'assassin ! Ben oui, normalement, tu n'as aucun moyen de t'en rendre compte...
Puis faut éviter le kikitoudurisme, moi j'aime pas ce moyen de tuer les gens sans effusion de sang ! Ce "point" n'existe pas, ou alors c'est ton epée qui tranche à l'intérieur sans entamer la peau.
Ensuite, si j'peux m'permettre, c'est pas très fin comme idée de meurtre : Chaque victime t'as croisé, il y a des témoins : tu les as serré dans tes bras, on peut penser que tu es l'assassin : En somme, tu vas te faire gauler.]

[Pas con! Bah, l'histoire vaut bien le sacrifice éventuelle d'un Rebelle ou deux, non? ensuite, avec tout ce bordel, ça m'étonnerait ça m'étonnerait que quelqu'un fasse le lien que je me suis trouvé pendant une seconde à côté d'une personne qui est mort quelques instants plus tard... J'ai aussi modifié le passage avec le "point" mais je me pose une question: ça veut dire quoi "kikitouduisme"?]

[MAXedit: Euh, Tu réalise pas quelque chose, Sheynn, c'est que je suis en haut du podium impéryal aux côtés de l'impératryce. Et après mon petit flashback intérieur je me suis remis à regarder la salle. Hors ce que tu ne réalise pas, c'est qu'après l'incident avec l'impératryce, les gens sont en état de choc. Quelqu'un donc, qui marche, déjà je remarque quelqu'un qui se balade d'un bout à l'autre de la pièce, mais quand en plus y'a un paquet de gens qui meurent derrière lui... pas trop subtile. T'en faire trois d'affilé = pas très smart. Max croit pas aux coincidences... Prochaine fois, tues en un, et vas te tenir avec d'autre, puis passe à un autre groupe sans tuer, comme ça moins de chances que je crois que c'est toi. J'aurai pu douter, mais rien faire. Là je peux te menacer, mais rien faire, C'est pas mieux, de mon point de vue, mais fait gaffe...]