Activation de la pièce d'échecs: Viall

Max eut un air plus qu'ennuyé à l'égard de la petite Viall. Normalement, il tuait quand un de ses subordonnés ne respectait pas ses ordres, ou sa volonté... Il ne pouvait rien faire, mais elle ne payait rien pour attendre.

-Et comme je l'ai déjà dit, la paix n'est pas encore atteinte, mais... Si nous ne faisons pas au moins un pas dans sa direction, elle ne viendra jamais, non? Il demande beacoups plus de puissance pour mettre fin à une guerre que pour en partir. Surtout une guerre durant près d'un millénaire...

*Bande d'assoifés de combats... Incapable de comprendre qu'il y a d'autres moyens de dominer nos adversaires qu'en les tuant. Un adversaire mort ne donne pas d'argent aux impôts, un adversaire mort ne peut plus servir à quoi que ce soit. En position de force, l'empyre se doit de reconnaire qu'une domination écono-politique lui serait beacoups plus avantageuse... Quels idiots, ils manquent gravement de subtilité... Manquerait plus que l'empereur ou l'impératryce arrive et tue un rebelle... Si c'est ça... Ils fouttraient tout mon plan par terre et je n'aurai jamais les coordonnées d'Heavendream...*

Max eut un autre regard ôur la porte par laquelle Viall était sortie, il fut tenté un instant d'aller lui parler... Mais sa place était au bal. Dès qu'il pourrait, il se retirerait et irait avoir deux mots avec sa subordonnée impertinente.

*Il semblerait bien que les deux partis soient à l'encontre d'une paix... Mon camp come le leur... Ça va être plus que difficile de mettre un terme à tout ceci...*

Sur ce, Max s'assit sur son siège et ferma les yeux. Il sentait poindre une autre migraine...

[Bande d'assoiffés de violence lol ^^ Vous avez tous besoin de votre dose de bastons, eh? Bah... Il va falloir qu'un de mes deux supérieurs mette fin à tout ceci si vous voulez reprendre la baston.]

Mephy! C'TUN ORDRE!!!! POSTE AVANT QUE JE M'ÉNERVE!!!! ARG!!!! (fais une crise de manque de post.)

Dim: Couché, Maxou! *SBAFF*. Voilà, gentil perso... Scuzez le...

[ Impact exceptionnel ? Bah, pas tellement hein...donc je poste. Pour filer à la Viallou, parce que çà me ressort par les oreilles, là. J'ai eu ma dose de surpuissance pour un seul topic. ]

Bandes de petits...espèce de sales...non, en fait, du singulier, soyons honnête, c'était lui surtout qui commençait à lui casser les...à lui courir sur le...

Immobile comme une statue de marbre, l'adolescente maigrellette qu'elle semblait écouta la répartie - toujours aussi grandiloquente - de l'Exécuteur, tout en fulminant intérieurement contre toute cette soirée et particulièrement contre lui. Des chapelets de jurons et d'insultes empruntés à des époques très diverses ( d'où l'intérêt d'avoir traversé autant de milliers d'années, non ? Ca enrichit le vocabulaire ) remplissaient muettement l'air, expression éloquente de colère et d'amour-propre blessé. Comment çà, la Mort ne pouvait pas avoir d'amour-propre ? Ben si, elle en avait. Et elle l'exploitait, elle était vexée qu'il la traite comme un animal de compagnie qui ne saît rien et auquel on tapote la joue en passant, une jolie poupée de porcelaine qui aurait mieux fait de se la fermer. C'était bien çà le message, non ? Mais non, pas seulement, il avait aussi des bribes de phrases qui résonnaient à ses oreilles, lui faisant plisser les yeux...
" D'ailleurs, ressens-tu autre chose que le dégoût des émotions humaines propre aux divinités ?", "J'ai pitié de toi...", " Je crois qu'il n'y a personne dans cette salle qui n'ait encore réussi à me comprendre totalement, la Mort. Je suppose qu'étant aussi ambivalent, je ne suis pas classifiable d'une façon ou d'un autre..."
Un peu de moquerie passa dans les yeux sombres d'Amanda. D'abord dire qu'il avait pitié d'elle, puis qu'elle ne le comprenait pas...lui, il pensait sans doute la comprendre ?

La Mort n'avait jamais considéré comme vital ( - haha T___T - ) de dissimuler les émotions qui la traversaient. D'abord comme un pied de nez à ses créateurs, les Enfants de l'Être, car enfin, elle savait qu'elle n'aurait pas dû être censée en ressentir. Et puis parce qu'elle en tirait une force, une force incroyable ressemblant presque à de la vie...comprenaient-ils, eux qui croyaient que le summun de la gloire étaient d'encapsuler totalement leurs sentiments ? Non, probablement pas...
Mais elle, elle le ressentait ainsi, et le "vivait". Aussi laissa-t-elle la colère s'inscrire en volutes brûlants dans l'espace devant elle, son amertume, sa moquerie comme des petits éclats de glace plongés dans un poison fluorescent, pas sur son visage, non, mais dans toute l'atmosphère...
Si ce n'étaient que des métaphores ? Peut-être.
Un pic de dégoût, comme chauffé à blanc, fonça droit vers le visage de Max lorsqu'il lui caressa la joue. Peut-être avait-elle mal interprété la caresse au corbeau, peut-être n'était-il au final capable que de condescendance. Peut-être...

Puis, toutes les émotions s'apaisèrent, retombèrent comme se calme un vent violent qui agonise en brise, et l'eau du lac redevint lisse comme un miroir. Max lui tournait le dos, ayant lancé sa dernière pique comme la réplique final d'un comédien avant que tombe le rideau. Attendait-il les applaudissements du public ? Elle ne ressentait soudain plus que lassitude, et se demandait léthargiquement si elle trouverait l'énergie de répondre. Il y avait tant à dire, si peu de chances qu'il comprenne...c'était comme marcher dans des sables mouvants, et elle était épuisée soudain, si épuisée par ces milliers d'années de non-vie et de haine...
Ce fut Viall qui répondit. Puis sortit par la fenêtre après avoir exprimé son avis.
" Les actions valent mieux que mille discours... "

La Mort hocha lentement la tête, un fond de force retrouvée dans les paroles simples de cette humaine qu'elle trouvait soudain mille fois plus sage que l'Être Céleste aux ailes sanglantes.
Et puisqu'elle l'approuvait autant, elle décida de l'imiter.

D'une pression sur l'épaule de la Guerre, elle lui donna rendez-vous plus tard, dans un avenir proche ou lointain selon les circonstances, puis s'avança vers le trône de Max d'un pas tranquille. Il avait fermé les yeux.
Elle murmura un mot, sans véhémence mais avec conviction, un jugement final qu'elle aposait pour ce soir sur la figure énigmatique du Conseiller Impéryal, et une sorte d'insulte, dans un sens...
" Mortel."

Puis ferma elle aussi les yeux, et se volatilisa. Comédie ou tragédie, la pièce étrange qui se jouait ce soir continuerait sans elle.

[ Wala. Continuez, vos Altesses... ]

Max était toujours assis lorsque la mort s'approcha de lui, debout devant lui, le regardant de haut, l'intimidant de toute sa puissance divine. Elle était en colère... En furie, plutôt. Pfah... Il n'avait pas le temps ni la luxure de lui expliquer. Et elle, elle n'avait probablement pas envie d'entendre ses explications...

-Mortel.

Le ton évoquait une insulte, une promesse d'une recontre finale proche ou lointaine où elle lui en ferait baver. Ne comprenait-elle pas, ne voyait-elle pas, que pour manipuler une foule à cette échelle il devait être l'égal d'un dieu? Que la moindre faiblesse, même devant la mort elle même, signifiait que la meute de loups dans cette salle se retournerait contre lui. Il faisait son travail, et son travail était d'empêcher les crétins dans cette salle de se battre et de laisser vivrer tout ceci à la bagarre générale. Elle s'était méprise sur le sens de la caresse. Il lui avait montré comme une marque de tendresse, espérant qu'elle comprendrait. Mais ce n'était pas le case. Ce simple geste, qu'il voulait pour résumer toute sa pensée:

-Je sais... Désolé...

Les mots murmurés ne furent pas entendus par la spectrale créature... Elle s'était déjà dématérialisée... Sinon elle aurait entendu, et senti, la tristesse derrière ces mots. Peut-être la seule vraie émotion que Max ait démontrée de tout le bal.

*Je suppose que c'est le prix pour manipuler les gens... Être toujours seul... Je suis... Fatigué...*

[enfin quelque chose XDDDD]

Rebelles. Il y avait des rebelles dans le château. Certes, ce n’était pas nouveau, vu le nombre incalculable d’agents doubles à la solde de l’Elfe Blanche. Mais cette fois ci, ce n’était pas seulement pour espionner que les rebelles étaient présents. Un jeu de miroir astucieux lui permit de voir les événements les plus récents. Pourquoi n’était il pas venu plus tôt ? Le problème avait été le suivant, d’autres rebelles avaient occupé sont esprit pendant un certain temps. Dans le tas, il y en avait quand une qui avait voulu le tuer et qui avait cru réussir. Maintenant elle courait la campagne avec un mauvais souvenir. Très mauvais. Hélas, son temps avait été perdu. L’Empereur lâcha un juron. Il était énervé. Dans sa colère, il s’en prit à Titanya qui, comme d’habitude, avait voulu faire quelque chose de … disons quelque chose d’imposant au mauvais moment. Un Bal, quelle idée ! Sans compter les calculs qu’il effectuait dans son bureau, seul. Des calculs très importants, très complexes, et il fallait que de l’agitation fort déconcertante vienne le gêner. Bon sang ! …
Tiens, à propos de sang. Méphystophélès prit une bouteille de sang fort qui traînait par là. Ce n’était pas vraiment le genre de boisson à prendre quand on est énervé, mais tant pis. Fallait pas la laisser là. Un verre. Oh et puis zut. Seul, il bu l’ensemble de la bouteille. Ce n’était qu’un litre après tout. Et Méphystophélès supportait très bien le sang alcoolisé. Beaucoup qu’une certaine vampire dont on ne dira pas le nom. Malgré un esprit qui commençait à être légèrement troublé, le vampire sortit dans les couloirs d’un pas droit. Son visage impassible ne trahissait pas le trouble que la boisson opérait peu à peu sur lui. Rassurez vous, il n’était pas du genre à devenir complètement fou après un petit litre de sang. Il s’approcha d’un miroir insignifiant aux yeux des gens, mais qui, pourtant, était une pièce très importante dans son système d’espionnage de son palais – eeh oui. Il espionne son propre palais. Mais vu ce qu’il se passe, ça semble normal non ? -.

La vision qu’il y vit n’était pas vraiment très très très amusante. Il y avait tout d’abord beaucoup de monde, et un mélange ennuyeux de rouge et de blanc, avec un peu d’aura plus intéressante. La Mort ? Et la Guerre ? Dites donc, ça devait être vraiment important pour que ces deux là ramènent leur fraise ici ! Du sang, des morts… Fini. Un combat fini. Un sourire lui vint. Certains rebelles qui devaient arriver plus tard ne viendraient jamais [comment ? Pas prévu ? mais c’est juste un moyen d’expliquer mon horrible retard :/ et ça ne change pas grand chose… ]. L’Empereu détacha son regard du miroir, entendant une dernière parole de la Mort.

« C'est beau, les paroles en l'air, mais je ne croirais vos bonnes intentions que lorsque vous me donnerez moins de boulot. »

Méphystophélès eut un petit rire. Elle voulait être au chômage la Mort ? Mais son sourire disparut bien vite. Le Souverain traversa le château le plus vite possible, mais évidemment, ça n’empêchait pas les autres de parler. Il ne pourrait suivre réellement la conversation. Le dialogue d’un rebelle et de l’Exécuteur était intéressant, même s’il en avait perdu la moitié. Il s’étonnait simplement qu’un être comme Max ne réduise pas au silence le rebelle. Puis à la réflexion… il avait bien fait. Ce n’aurait pas été très amusant.

Amusant. Des gens meurent. Se battent. Se haïssent. Pleurent. Et l’Empereur… trouve ça amusant. En toute franchise, depuis le nombre d’années qu’il vivait dans ce monde, Méphystophélès voyait des choses amusant là où elle n’était pas. Il lui arrivait souvent d’éclater de rire suite à des massacres de personnes qui se croyaient innocente.
Le vampire approchait enfin de la… ahem… eh bien ça ressemblait passablement à une porcherie dans un décor romantique. L’image n’était guère aimable. Surtout pour le malheureux décor ! Son beau palais taché de sang ! Et tout ce sang gâché pour le simple plaisir des meurtres. Méphystophélès avisa un instant les corps. Tués à la vite, ce n’était pas des morts propres. Maintenant, il comprenait facilement la Mort. Quelle charmanet image que d’emmener des âmes portant leur tête sous le bras ! La discussion n’était pas vraiment aisée dans ce cas.

Or donc, il entra dans la salle du chao. Certain le regardaient avec des yeux globuleux n’exprimant que le mépris. Des rebelles agonisants lui jetaient des regards noirs. Il était pratiquement certain que si des regards pouvaient tuer, il serait mort depuis belle lurette. N’empêche, il était toujours vivant, et un rictus sardonique prit place sur ses lèvres fines.

Un petit coup d’œil s’il vous plaît. Max, crevée. Titanya, … inconsciente. La Mort, pas très joyeuse. Des rebelles, survoltés. Enfin… Les sens du vampire découvrirent que Shiraha avait été là. Il y a peu de temps.

Titanya. Shiraha avait prit place dans Titanya. Même si elle était là, tu ne pouvais pas la tuer. A moins de tuer Titanya. Mais tu ne l’aurais pas fait n’est-ce pas ? Et encore ! Tu aurais juste affaiblie l’Elfe Blanche. Elle avait bien préparé son coup n’est-ce pas ? Et ce piège qui t’attendait ? Tout avait été bien préparé.

Le vampire secoua la tête. Comment cette voix osait elle ? Comment ? Il marmonna quelque chose qui ressemblait à un juron emprunté à un siècle précédent.
Dans une fraction de seconde, un pas rapide, plus rapide que l’œil. Ceux qui le virent à l’entrée de la pièce, furent surpris de le découvrir aux côtés de l’Exécuteur. S’il voulait avoir des compliments pour le beau travail qu’il avait fait, il allait être déçu. Méphystophélès n’allait pas le remercier d’avoir fait le boulot à sa place, pour rien au monde. Certes, il avait détourné des rebelles de la voie de Shiraha, certes il avait vaillamment fait tout un tas de chose… MAIS Shiraha n’était plus là, des rebelles étaient encore présents, dont un franchement impertinent… et puis peut importe, il était empereur, il faisait ce qu’il voulait.
D’un ton très calme, assez surprenant vu le désastre, il demanda à Max de lui faire un rapport rapide.


[Je sais, c’est nul, mais c’est ma faute si je n’ai pas pu aller sur le forum avant des lustres ? >.< Je trouve idiot que Méphysto arrive maintenant, mais c’est comme vous voulez. Et fallait pas vous attendre à quelque chose de génial. Pour ce qui est de l’histoire de rebelles infiltrés dans une autre partie de château, c’est juste pour expliquer l’absence, sans qu’on prenne mon perso pour un lâche (j’aurais bien aimé couper des têtes moi aussi, nan je plaisante XD) et pour expliquer son absence. Vala merci de la compréhension et désolée du retard ! ]

Max leva la tête. C'était la première fois qu'il voyait le vrai empereur et non son double. Il était intéressant dans sa manière de bouger et de parler. Intriguant. Un mystère à découvrir. Un mystère dangeureux. Max Prit l'empereur à part, s'assurant que personne ne pourrait entendre leur palâbres.

-Votre altesse... Comme vous pouvez le constater, un nombre partiellement élevé de rebeles se sont infiltrés dans cette pièce. La reine blanche elle-même avait pris contrôle de votre femme. Cependant, plutôt que de tenter de la libérer par force, j'ai pris une approche plus psychologique généralement utilisé avec les prises d'ôtages. J'ai également profité de l'occasion pour tendre une main de paix aux rebelles, main sincère, soit-il dit en passant. Ce qui évidemment pousse la reine blanche dans une situation intenable. Soit elle continue ses attaques et elle passe pour une anarchiste refusant la paix, ce qui va à l'encontre total des objectifs qu'elle professe. Soit elle entre en contact avec nous pour ouvrir les pourparlers. Ce qui la forcera, éventuellement, à commencer des négociations où l'empire pourra exercer sa dominace écono-politique. Quoi qu'il en soit, la tentative de ce soir pourra se retourner à notre avantage.

Ayant fini de résumer rapidement la situation à l'empereur, Max se tourna vers lui et lui demanda d'un ton fatigué:

-Je dois cependant ajouter que mon corps est presqu'à sa limite, j'ai vraiement utilisé mes pouvoirs à leur limite aujourd'hui... Si je ne me repose pas sous peu... Je risque de tomber en morceaux... Je vous demande donc humblement de me retirer du bal pour un moment... Vous pourrez trouver ma seconde dehors, sur un des balcons. Jeune femme aux cheveux roux. Nommée Viall.

Et voilà, la boule était bouclée. L'empereur avait pris sa place, Viall, la pièce d'échecs pour le remplacer et qu'il avait eu la prévoyance de se procurer, était activée. Il pouvait se retirer pour le reste de la soirée... Il avait gardé les buts assez longtemps pour empêcher les rebelles de marquer en détruisant l'empyre... Maintenant, c'était à l'empereur de faire son travail... Peu importe les désirs de Max, qu'ils soient pour la paix ou non, il restait l'employé de la volonté impérial. L'âme damnée de l'empyre.

[Muahahahaha! J'avais tout prévu à l'avance!!! *SBAFFSBAFFSBAFFSBVAFFSBAFF*... Euh, sbaffinateur... t'as fait une faute, là! SBVAFF! NON MAIS C'EST QUOI ÇA! oups... *SBAFFSBAFFSBAFFSBAFFSBAFFSBAFF* Là... beacoup mieux... aie... Bon en tout cas, vous êtes maintenant libres de vous tapper dessus allègrement, maintenant que Mephy a repris le contrôle et que je suis plus resbonsable de vous, bande de garnements.]

Ne rien faire. Ne rien dire. Ecouter. Shiraha ne lui avait pas accordé un regard. Normal, soit-dit en passant. Elle avait d'autres choses à faire que de saluer son pauvre Esprit qui lui faisait office de confidente. Mais ça n'était pas toujours très plaisant de se faire rabrouer ainsi. Puis tout allait très vite, tout d'un coup. Des morts. La Mort. Un parfum de combat. La Guerre. Les deux divinités étaient dans un coin de la salle, entourant l'Être Céleste Hollow. Et on sentait la pression monter, ineluctablement. Il y eu des cris. Terpsichore leva la tête. Depuis longtemps la fête s'était arrêtée. Les seuls courageux qui continuaient de danser étaient les premiers touchés. Une danseuse s'écroula. Puis deux autres personnes. Terpsie se mordilla les lèvres. Un rebelle? Sûrement. En tout cas, il n'avait pas spécialement attendu d'ordre venant de Shiraha pour attaquer tous ces pauvres gens. Oui. Pauvres gens. Personnes sans défense, il avait tué dans le tas, sans prendre même compte de l'éventualité de tuer un allié. Etait-il rebelle depuis longtemps, pour faire de telles erreurs? L'Esprit ne savait pas où il était, mais cela l'importait peu. Ce qui était certain, c'est que son arrivée allait précipiter les evenements. Et pas forcément dans le bon sens du terme. Et c'était une des choses qui inquiétaient le plus Terpsichore. Que se passerait-il si le plan de sa reine échouait à cause d'un hurluberlu comme celui qui venait d'arriver? Elle n'en avait pas la réponse...

Puis elle vit, loin d'elle, Viall commencer à s'agiter. Bien sur. Les ennuis avaient déjà commencé, et ils empiraient. Viall faisait son travail, c'est tout. Puis Max essaya de calmer la foule. Terpsichore dû admettre qu'il conaissait la nature des gens: il modelait leurs réactions comme de l'argile fraiche. Il savait comment appitoyer ou ragaillardir la foule. Il savait aussi, dans le cas présent, la calmer en premier abord, et lui donner la rage de vaincre en second abord. Mais, manipulateur ou pas, l'Esprit fut légerement choquée de la taille du mensonge qu'il venait de débiter. Qui serait assez fou pour le croire? Quelqu'un qui n'avait aucune idée de ce qui se passait, et qui était venu ici, à la base, pour s'amuser. Terpsie ferma les yeux. Elle fut assez surprise de se rendre compte que les musiciens faisaient leur possible pour continuer à jouer. Ils étaient incroyables. Et pendant que Max lançait une tirade harassante à la gloire de l'Empyr, elle ferma les yeux et se laissa envahir par la douce valse jouée par les courageux musiciens. Quatuor à corde. Un, deux, trois, un , deux, trois. Une flute arrivait. C'était vraiment très beau. Elle rouvrit les yeux. Max avait terminé de parler, et il fixait son regard sur une personne en particulier dans la foule. Doutant que son état d'Esprit soit encore ignoré, Terpsie se faufila dans la foule, légerement transparente, et pu ainsi apercevoir celui que regardait Max. En effet, il avait l'air d'une tête brulé persuadé de sa bonne cause. Tête brulée peut-être, mais cela la soulageait de le savoir du côté rebelle que l'inverse.

Puis, elle se retourna, et vit au buffet encore une nouvelle personne. Elle frissona. Quelle aura meurtrière. La Guerre. Terpsie n'aurait jamais cru la voir un jour. Mais ce jour était arrivé, à priori. Ca faisait froid dans le dos. Elle regarda la divinité marcher, fière et droite, peu soucieuse qu'on la reconnaisse ou non. Celle-ci accosta une jeune soricère, et l'Esprit pleignit cette femme un moment. Puis La Guerre s'approcha de Hollow, et caressa le chat. Elle devait sûrement s'adresser à sa soeur La Mort. Terpsie se détourna de la vue de la divinité, qui ne lui inspirait que du dégoût. Et elle tourna son visage fin vers Titanya. Et quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit le visage hautain de l'imperatryce se transformer, s'arrondir, s'adoucir, ses ongles devenir ronds et bleus, sa peau blanchir, ses cheveux devenir argent, ses oreilles se pointer... Pour peu, l'Esprit en aurait eu les larmes aux yeux. Sa reine avait de tels pouvoirs qu'elle pouvait, sans sortir de son palais, prendre possession du corps le plus important du Crépuscule, on avait bien deviné qu'on parlait de Titanya. Puis, se redressant de toute sa hauteur, Shiraha tendit son regard quelque part dans la salle, et un hurlement terrible déchira le silence légerement troublé par quelques murmures et rumeurs. Terpsichore se retourna d'un coup, et vi un corps tomber au sol d'un bruit mat. Echec.

Et cela ne faisait que commencer. La partie continuait. Les pions bougeaient. Elle vit le présumé tueur rebelle se tourner vers Shiraha, et l'apostropher. Comment osait-il s'adresser ainsi à sa reine? Quelle désinvolture. Mais la rebellion avait besoin de ses forces.
Hollow utilisa alors ses pouvoirs d'être céleste. Des dizaines d'objets se mirent à voleter autour de lui, et personne ne pouvait s'en approcher. Terpsichore aurait bien pu aller l'arrêter, mais cela n'aurait pas servi à grand-chose. Il s'approcha du trône, et se mit à parler à Shiraha comme on s'adresserait à une enfant. Comme si elle n'était qu'une petite elfe qui avait fait une grosse bêtise, et qu'on la réprimendait gentiment. Tersichore ne pouvait qu'admirer le calme royal que conservait sa reine. Plus d'un aurait prit peur devnt un être céleste qui utilise comme protection des objets en tout genre, et qui de plus s'adresse à vous comme si vous aviez fauté. Quel garçon miséricordieux. Malgré tout, Max monta dans l'estime de l'Esprit. Et il était déjà assez bien placé. Le professionalisme de cet être n'était pas à negliger, loin de là. Elle était curieuse de savoir ce qui le fairait craquer. Mais peut-être ne craquerait-il jamais devant rien. C'était à voir.

Le combat avait commencé autour d'elle. On ne semblait plus la prendre en compte. De toute manière, à quoi cela servirait-il de s'attaquer à un Esprit? Un Loup-Garou qui avait un peu trop bu en fit l'experience: il sauta sur elle pour tenter de planter ses dents sur le torse de Terpsichore, mais elle se fit transparente, et les deux puissantes machoires se refermèrent sur le bouclier en argent. Un CRAC sonore retentit. Il allait avoir besoin d'un sérieux appareil dentaire pour remplacer toutes les dents qu'il venait de se briser. Terpsie se dégagea rapidement. Elle avisa alors la jeune fille que Max lui avait montré auparavant, la jeune rebelle. Elle fut touchée en se rendant compte que le jeune fille s'efforçait de protéger les esclaves, qui n'avaient rien à voir dans tout cela. Elle se précipita à ses côtés pour lui prêter main-forte. L'Esprit ne répondait pas aux coups, mais empêchait tant bien que mal que les pauvres innocents soient blessés, à l'aide de placements judicieux de son bouclier. Puis Max posa une question. Il la posa si clairement qu'elle retentit dans la piece et dans les âmes, et que tous, à quelques exceptions saoûls prêt, s'arrêtèrent pour écouter la réponse de Shiraha.
Cette réponse ne se fit pas attendre, et elle rendit satisfaite Terpsichore, qui se retourna pour empêcher un Lycan de frapper un pauvre gosse qui passait par là. Le lycan atteri sur le bouclier, et, la truffe rouge, s'en retourna.

Et alors, s'en suivi, un long, très long échange entre Max et le rebelle qui avait tué le premier. C'était une joute verbale impressionante, où chacun rivalisait d'imagination pour parer les arguments de l'autres. Entre temps, sa reine se retira, lasse. Et le dialogue entre les deux étranges personnages reprit. C'était à peine si Terpsie les écoutait à présent. Elle s'était rapidement ennuyée dans cette conversation qui n'avait que pour but de convertir les âmes faibles à l'une ou l'autre des causes. Et d'ailleurs, soi-dit en passant, il y eu aussi une magnifique conversation entre crochet à propos d'une personne qui ne sera pas citée [*SBAFF*ok, j'arrête. J'vais vous dire un secret: c'est moi qui ai proposé à Chrys de faire tomber son perso amoureux de Max =3]
Et tout d'un coup, alors que Max sortait d'un long monologue auquel Sheynn se serait fait une joie de répondre, le noir se fit. Il y eu des explosions étrangs, bizarres, et si Terpsichore avait encore été vivante, elle ne doutait pas une seconde qu'elle aurait crié. Mais vu qu'elle n'avait plus de cordes vocales, elle pouvait difficilement faire autre chose que sursauter. Ce qu'elle fit, mais avec une grâce certaine. Quand même. Il ne faut pas aller chercher trop loin, terpsie était terpsie, elle restait donc une danseuse, même une danseuse froussarde.

La Mort était là, sous son apparence la plus "commune", dira-t-on. Elle avait dans ses mains sa faux, et on ne doutait pas qu'elle avait déjà servi depuis le début du bal. Elle essaya de faire descendre ces messieurs de leur pied d'estral, comprenant bien qu'une joute verbale entre deux subordonnés, si importants soient-ils, ne réglait en aucun cas une affaire d'état. Puis la semi-divinité eu une phrase, ô combien vraie. Elle déclara que La Paix ne vient que quand elle se sent invitée à venir. On pouvait donc aisément comprendre la raison de la venue de la Mort et de sa jeune soeur la Guerre ce soir là. Une divinité qui n'est que le fruit des péchés et des qualités humaines, voilà ce qu'étaient la famille de la Mort. Et la Paix devait avoir beaucoup trop de vacances à son goût. Puis, contente de son petit effet, elle redescendit et se placa à côté de sa soeur. Le spectacle était terminé, les effets spéciaux passés, et les bougies rallumées. Au moins on avait eu le droità un spectacle. C'était assez amusant de voir deux être mortels se faire ainsi rabrouer en peu de phrases par une divinité. Terpsichore se risqua à sourire. Il ne fallait pas non plus baisser la garde. Ca n'était pas encore fini. C a venait de commecer. Mais elle en avait déjà assez.

Max fit alors quelque chose qui ne devrait pas être permi: il s'adressa à la Mort comme à une enfant, la pleignant, lui caressant la joue. À croire qu'il se permettait cela à cause de l'apparence plutôt douce qu'avait prit la divinité. Elle allait sûrement réagir mal. Très mal. C'est alors qu'on entendit du grabuge près de là. Viall s'était redressée de la baie vitrée contre laquelle elle s'était adossée entre-temps, et, lachant une phrase ô combien juste (dans le cas de ce soir-là) sur les actions avant la parlote, elle se retira dehors. Terpsichore esquissa un geste pour la rattraper, mais d'abord elle voulait voir la réaction de La Mort. Elle en eut pour ses frais. La divinité se fâcha franchement. Elle sembla prête à lui lancer dans la figure une tirade telle qu'il ne s'en remettrait jamais. Instinctivement, Terpsie savait que La Mort était totalement d'accord avec Viall. Mais elle ne dit rien qui puisse aller dans son sens. Elle pressa l'épaule de La Guerre, et se tourna vers Max. Et d'un ton froid et inimitable, elle lança un seul et unique mot: "Mortel". Et ce fut tout. Elle se volatilisa en un petit panache de fumée. S'il y avait encore des gens qui mourraient ce soir, elle prendrait leur âme, mais ne s'immisciserait plus dans les évenements à suivre. Ce qui, en soit, était plus que sage de la part d'une divinité. Max, quant à lui, semblait faible et rabroué. On avait l'impression qu'il avait la nausée. Peu après le départ de La Mort, terpsie vit les lèvres du Conseiller Imperyal bouger. Si elle n'entendit pas les paroles, elle lut sur ses lèvres. Et ô combien de tristesse elle lut dans ce murmure. C'était à se déchirer le coeur. Qu'est-ce qui s'était passé dans la vie de Max pour qu'il emmure son âme à ce point?

Ce fut à peine si Terpsichore accorda un instant de sa conscience à l'arrivée discrete de l'Empereur Méphystophélès. Il se dirigea droit vers Max, qui lui chocota quelque chose. Sûrement un rapport. Puis, Max contourna l'empereur et se dirigea vers son trône, visiblement harassé. Il était temps pour lui de se mettre en mode stand by. Il était temps pour elle d'aller rejoindre Viall, qui devait être toute frissonante, seule dans le froid, sur les balcons. Elle se rapprocha juste un peu de Max, et elle comprit. Ce qu'il n'avait pas, ce mur qu'il avait érigé seul autour de son âme, c'était le manque d'amitié-ou d'amour. Elle eut un sourire. Terpsichore pensa à "Elle". "Elle" avait toujours été malheureuse en amour. Il faudraient qu'ils se rencontrent, peut-être s'entendraient-ils. Peut-être pas. Mais l'Esprit ne partit pas encore, elle voulu envoyer d'abord un message à Max. Elle devait pour cela s'approcher suffisament de lui. Arrivée à cinq mètre du conseiller, elle lui envoya le message suivant:

*L'Esprit est partout où le loup cherchera. La beauté peut-être à ses côtés.Ou pas. [Tu me retrouveras facilement si tu cherches bien. Il y aura quelqu'un qu'il faudra te présenter. Pas forcément à mes côtés.]

Puis, de son pas leste et souple qui touchait à peine les dalles de pierres du palais, elle sortit pour rejoindre Viall

==> Partie vers "Dehors"

Max entendit les paroles de la jeune femme, de l'esprit. Mais il était beacoup trop fatigué pour réagir. Il en avait un peut marre, pour tout vous dire, marre du bal. Il avait fait son travail, et là rien ne l'enchentait plus que d'aller à l'abreuvoir... Je veux dire à la taverne du bossus pour y prendre un verre et se reposer dans une atmosphère plus calme. Il n'aurait plus à se déguiser en bossus, de toute façon, comme après le bal tout l'empyre allait être au courrant de son identité.

Il ressentit le message de l'esprit... Et ne put que répondre ceci:

*Le loup rouge est las de se noyer dans ce lac sans fonds... Et même la beauté d'un rayon de soleil ne saurait l'y en tirer...*

Il était trop fatigué pour répondre simplement qu'il en pouvait plus. Il avait définitivement atteint sa limite pour la soirée... Il allait observer les gens qui sortiraient du palais plus tard, et peut être filer Sheynn pour voir s'il savait quoi que ce soit que lui, Hollow, ignorait au sujet de Heavendream. Après tout, comme il souhaitait s'y rendre, Sheynn le conduirait probablement directement où il souhaitait se rendre...

-Bien, votre altesse... Je vais me retirer...

[i]Puisque tout le monde savait qu'il pouvait se téléporter, il n'eut aucun scrupule à se dématérialiser silentieusement. Il réapparut un instant dehors, eut un regard entendu à l'égard de Viall qui signifiait "tu es en charge" et enfin se dématérialisa pour apparaître dans la salle de bain de la taverne du Bossus.[i]

[Parti vers: La taverne du bossus.]

TOPIC TERMINÉ

Titanya reprend connaissance et fait comme si de rien n'était. Elle guérit sa blessure et repart danser sans voir Méphystophéles. (Post RP a suivre dans une semaine)
Le Forum du scénario est ouvert jusqu'a ché plus quand, grouillez-vous de terminer vos topics.
Tout le monde se redirige vers le Topic Commun. On est dans presque la meme situation :
- Titanya danse, sans savoir que Méphy est la
- Méphy est arrivé
- tout le monde parle du meurtre etc
- Max est déjà parti.
Quant a La Mort et sa soerur, flemme magistrale de lire leurs posts et de vérifier leur présence ^^.

Dans ce cas je te simplifie la tâche : la Guerre est toujours là, mais la Mort est partie, en colère et après avoir insulté Max comme "Mortel". ^^ bonne fin de bal !