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 Rosalie [Vampire]

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Rosalie
.oO Courtisane - Chef des guerriers impéryaux Oo.
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Rosalie


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Age du personnage: 655 ans
Espèce: Vampire
Magie: Aucun(e)

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MessageSujet: Rosalie [Vampire]   Rosalie [Vampire] Icon_minitimeMar 20 Nov - 21:11

[VAMPIRE]

I Informations préliminaires

Nom: Evans
Prénom: Rosalie
Surnom: La Veuve Noire
Âge: 655 ans
Magie: Aucune
Poste Commandant de la troupe du couple Imperyal
Génération: 1ère (je sais c'est assez présomptueux étant donné que je suis un petite nouvelle et j'accepterais tout à fait de changer si vous me le demandiez)
Lignée: Tytanique
Espèce:Humaine
Origine: Noble, c'est à peu près tout ce qu'on sait d'elle. Elle n'apprécie guère l'idée de s'entretenir sur son passé et rares sont ceux qui savent qu'elle est Irlandaise de souche
Clan: Elle a juré allégeance auprès de Tytania jusqu'à sa mort

II Informations du personnage:

Description physique: Que dire, si ce n'est belle?Des cheveux de sirène aux couleurs des branches d'un chêne majestueux encadrant un visage fin, régulier, parfaitement symétrique et lisse, de fins yeux aussi chauds qu'une noisette dégageant pourtant la froideur d'une plaine de Sibérie, de minces pétales de rose lui faisant office de lèvre, une blancheur de peau immaculée et fraîche, un buste orné d'une poitrine généreusement proportionné, une "taille de sablier" pour reprendre nos chers surréalistes, des fesses rondes et appétissantes se poursuivant par des jambes interminables, fines et semble t'il sans aucune imperfection, des mains à la fois petites et toutes en longueur, terminées par des doigts minces et savamment décorés par bagues et vernis à ongles en tout genre, des bijoux discrets mais splendides, des tenues aussi sensuelles que chastes, un calme et une apparente faiblesse qui ferait flancher n'importe quel homme en mal d'affection et de besoin de protection. Et au combat... Pour la plupart des gens, Rosalie ne sera jamais aussi belle que lors d'un combat. Ses yeux pourtant habituellement réservés et paisibles brillant d'une lueur flamboyante, son corps divinement sombre se mouvant au gré des courants dans des geste fluides et vifs, sa chevelure, d'ordinaire soignée et disciplinée, accompagnant chacun de ses déplacements pour former une harmonie funeste et implacable.
Rosalie est Belle. Ce n'est ni une question de jambes, de pureté, de poitrine ou d'aisance au combat, c'est un Tout. Elle est Entière. Chaque détail agréable de sa personne s'oppose et se mêle aux autres pour former une explosion de saveur et de changements aussi imperceptibles que surprenant. Sa pureté n'a d'égale que sa sombre silhouette, sa lenteur avisée n'a d'égale que sa rapidité combative, son apparente faiblesse n'a d'égale que la force qu'elle dégage.
Si pour quelques ignards, elle est la créature la plus belle qui puisse exister, sa splandeur reste terne face à la manificence de Tytania. Oui, elle est sublime, mais elle n'atteindra jamais la divine beauté de son Impératryce

Description psychique: Rosalie ne semble pas avoir un caractère hors de la norme des vampires. Elle est froide, cruelle, élégante, pleine de savoir vivre et de charme, arrogante au possible et amatrice de séduction. Ce qui la distingue de la masse, c'est avant tout sa virginité. Elle procure à cette femme au cœur pourtant aussi noir que le néant une pureté sans égale. Rosalie n'est en effet construite que sur une opposition entre la lumière et les ténèbres. Parce que si elle est capable des pires meurtres qu'il soit, elle met un point d'honneur à conserver cette virginité et à ne pas se laisser aller au pêché de la luxure, puisqu'elle a en quelque sorte fait vœu de chasteté auprès de Tytania quand l'Impératryce lui a permis de conserver son état de pucelle. C'est un peu étrange, mais si Rosalie est une femme brillante et subtile, elle ne brille pas parc sa stabilité mentale. Bien sur, elle n'est pas folle. Elle n'a pas de crise d'hystérie ou d'angoisse, n'est atteinte d'aucune névrose et ne lèvera jamais la voix plus haut que le doux murmure d'une brise d'été, mais elle a des concepts un peu hors de la norme de sa race. La virginité pour commencer, au quelle elle attache une importance excessive. et heureusement d'ailleurs parce qu'elle ne serait pas aussi puissante sans elle, mais également la religion. Eh oui, elle est croyante. Elle croit fermement en l'existence divine, le prie chaque jour même si elle est parfaitement consciente qu'elle a perdu le droit de lui adresser la parole, et s'en remet à elle aussi souvent que possible. Il n'est pas rare de la voir agenouillée devant un crucifix pour réciter des Psaumes. D'ailleurs, c'est également excessif puisqu'elle est allée jusqu'à l'automutilation avec la gravure de cette croix sur son épaule droite.
En mode combat, Rosalie est totalement différente. Elle reste calme et impalpable, mais la douceur "angélique" qui la caractérise en rythme normal se transforme en un feu digne de l'enfer, qui se lit dans son regard. Elle perd tout sens de la retenue est bien qu'horrifiée à l'idée de défigurer un visage, elle est capable de lacérer n'importe quel corps si la tension d'un combat ne redescend pas vite chez elle. Elle est caractérisée par sa cruauté et ses meurtres horriblement sanglants, même pour une race de vampire.
Pourtant, lorsqu'elle ne tue que pour se nourrir, elle a des réserves que les autres vampires n'ont pas. Elle voit la morsure comme une punition, même celle que Tytania a gravé en elle tien plus de la bénédiction. Voilà pourquoi elle ne tuera jamais, jamais, jamais un enfant en bas age, mord rarement les femmes, sauf si elle meurt de faim, et les hommes qui ont subi ses crocs ne peuvent s'en prendre qu'à eux même: Ils n'ont pas résisté à son charme. La chasse est une séduction pour la jeune vierge, et celui qui aura le malheur d'y succomber subira ses foudres. Les homosexuels et les impotents n'ont rien à craindre d'elle, puisqu'ils ne tenteront jamais de l'asservir au charme de la luxure. A partir du moment ou un homme tente un comportement de l'ordre du pulsionnel ou du bestial avec elle, il est voué à la mort, et ce même si c'est un vampire de son rang. Sauf bien sur si c'est un supérieur hiérarchique ou une personne qu'elle se doit de respecter. Elle se contentera à ce moment là de lui dire à quel point elle le trouve ignoble. Perverse dans l'âme, voilà d'ou lui vient ce surnom si étrange: Elle séduit, elle attire, elle capture, et elle se couvre du sang de ses victimes.
L'exception à cette attitude si froide et implacable est le comportement qu'elle a auprès de Tytania. Elle la considère comme la salvatrice de son âme et éprouve pour elle un asservissement sans limite. Rien ne lui ferait plus horreur que de la trahir ou même de la décevoir, et rien ne lui fait plus plaisir que d’œuvrer pour sa cause. Elle qui prend absolument tout le monde de haut, elle est, en face de l'Impératryce, une jeune adolescente en face de l'idole de sa vie, en face de son prince charmant. Attention, elle n'est pas amoureuse, Juste béate d'admiration. Même si elle est trop fière pour le montrer complètement

Particularité physique et/ ou morale: Sa virginité essentiellement, qui lui procure une pureté rare chez les vampires.
Elle a une marque de crucifix gravé au fer blanc sur l'épaule droite

III Biographie:

Née dans une petite ville d'Irlande, suffisamment importante pour être indépendante mais pas suffisamment pour être harcelée de voyageurs, Rosalie eut la chance de tomber sur une famille à la fois nobles et riches. Ses parents avaient tout de parfaits petits courtisans aussi prévisibles que justes. Son père passait ses journées enfermé dans un bureau pour s'instruire et faire augmenter sa fortune par des associations avec divers autres nobles, et sa mère usait de son temps libre, c'est à dire toutes ses journées, pour faire découvrir à sa petite fille les beautés du monde et l'emmener dans les salons pour exhiber cette merveille. Car déjà petite, Rosalie était une merveille. Elle respirait la beauté et le charme des femmes de sa famille, elle était emplie d'une gentillesse et d'une noblesse de cœur encore rarement égalées, et à 6 ans, elle était déjà plus instruites que les jeunes filles de son époque, même si il était rare qu'une femme s'instruise en ce temps là. En bref, la petite fille avait tout d'une femme à marier. Et son père ne tarda pas à lui trouver un fiancé, loin d'être à sa hauteur, mais suffisamment riche et attentionné pour qu'elle puisse vivre dans un semblant de bonheur. Cela ne la dérangeait pas du moins du monde. Elle n'avait de l'amour que l'exemple de ses parents, qui ne s'aimaient bien sur pas puisque leur mariage était tout aussi arrangé que devrait être le sien, et elle estimait qu'on pouvait très bien se passer de sentiments amoureux au sein d'un coule. Il suffisait d'un peu de bonne entente pour que l'affaire marche. C'est donc à 12 ans qu'elle accepta volontiers de se fiancer l'héritier des principaux associés de son père. Le garçon était agé de 18 ans alors. Jeune, vigoureux, loin d'être beau mais sans être désagréable de visu, il lui assurait par ces fiançailles une vie loin du besoin et des perturbations. Car autant le dire tout de suite, si Rosalie était intelligente, vive et curieuse, elle était très loin d'avoir envie d'une vie d'aventures. Rien ne la réconfortait plus qu'un petit quotidien douillet et absent de toute question difficile ou existentielle.
Seulement, pour que cette histoire ait lieu d'être, il faut un basculement. C'est pourquoi, alors qu'elle était âgée de 14 ans, tout bascula.
Un feu se propagea dans les écuries de son domaine, ce qui pour l'époque, n'était pas rare. La jeune fille, trop attachée à son cheval pour le laisser mourir, prit en main le peu de goût du risque qu'elle avait hérité de son père et se lança dans les flammes, pour un sauvetage particulièrement désastreux. Le cheval mourut dans les flammes et sa propriétaires, trop inconsciente pour réaliser l'étendue du danger, s'était engouffrée dans une situation dont elle ne sortirait pas indemne. Une poutre enflammée passa à quelques millimètres de son visage, lui occasionnant des brûlures corporelles peu graves, mais un aveuglement total. Il y eut d'abord des formes, puis des ombres... Et le monde sombra dans une obscurité totale.
Ce jour là, la jeune Rosalie, amoureuse des beautés visuelles du monde, passant ses journées entières à contempler des tableaux et à lire des livres, ne pouvant jamais se rassasier des vallées vertes et sauvages de son pays, perdit la vue.
Ce fut un tel choc pour elle que sa joie de vivre se perdit dans les ténèbres du monde qu'elle percevait désormais chaque jour. Elle oublia comment sourire, comment rire, comment profiter des joies de l'existence. Durant les deux années qui suivirent l'accident, elle apprit à faire bonne figure et à afficher des sourires aimables et reconnaissants aux voix qui lui annonçaient avec complaisance que cela devait être dur. Ils ne réalisaient pas à quel point chaque compassion nouvelle faisait naître une nouvelle douleur, mais elle ne leur en voulait pas. Parce qu'ils étaient malheureusement encore plus aveugles qu'elle.
La veille de son mariage cependant, alors qu’ils venaient de s’installer dans un petit village près de Venise ou devraient être célébrées leurs noces la torpeur nécrotique dans laquelle elle était plongée depuis le début de sa cécité disparut, et le nuage de brouillard aimable et conciliant se dissipa pour laisser place à une terreur glacée. Mariage signifiait perte de virginité... Elle allait perdre la virginité alors qu'elle était aveugle! Alors qu'elle ne verrait rien de cette cérémonie et de sa sacralité? Non... C'était impossible. Elle avait 16 ans, elle attendait sa première fois depuis bien trop longtemps pour qu'elle soit ainsi gâchée. Elle avait déjà à l’époque une conception tout à fait personnelle de la virginité…


Dernière édition par le Jeu 22 Nov - 21:10, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Rosalie [Vampire]   Rosalie [Vampire] Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:15

Sans aucun discernement et contre tous ses principes, elle ordonna qu'on selle son cheval et partit au galop en plein milieu de la foret. Inutile de dire qu'elle ne voyait absolument pas ou elle allait, et qu'elle avait une chance énorme que la bête ne soit pas aveugle parce qu'ils auraient déjà buté sur un arbre le cas échéant. Durant toute la journée, elle galopa sans savoir ou elle allait, le visage baignée de larmes inconsolables, le cœur serré par un regret amer. Puis soudain, son cheval s'arrêta net, la renversant à terre. La monture poussa un hennissement terrifié et elle entendit son galop retentir, s'éloignant de plus en plus. Elle ne voyait rien, mais le froid qui s'infiltrait tout à coup dans chacun des interstices de sa robe lui indiqua que la nuit était tombée.
Elle se releva dans un gémissement de douleur. Son bras lui faisait mal.
Elle tâtonna l'air devant elle et ses doigts se griffèrent contre un mur. Qu'est ce que c'était que ça? Des remparts? Sûrement les alentours de Venise… Ou bien une maison perdue au milieu de nulle part. Elle n’aurait su le dire.
Elle longea le mur calmement et sa longueur l'impressionna. Ca ne pouvait pas être une maison. Donc certainement des remparts. Au bout d'une durée qui lui parut trop longue étant donné son état d’hypothermie, sa main toucha une matière plus lisse et moins hostile que la pierre. Du bois. Un bois magnifiquement vernis. Elle sentit son cœur s'accélérer légèrement.
Elle frappa calmement cpntre la porte et attendit qu'on daigne lui ouvrir pour pénétrer dans la cité
Elle erra longuement dans les rues de ce qui semblait être effectivementVenise. Comme elle était aveugle et bien trop ankylosée pour se rendre compte qu’elle avait changé d’univers, elle franchit l’une des Portes sans même s’en rendre compte. Au bout de quelques instants d’errance totale dans ce qu’elle croyait être un quartier de Venise, elle arrêta sa marche, se rendant soudain compte d’un changement d’atmosphère complet. Elle ignorait ou elle se trouvait, mais cela n’avait rien à voir avec les festivités et la chaleur qu’elle avait pu percevoir dans la ville Italienne. Il régnait en ce lieu un calme étrange. Quelques personnes passaient à coté d'elle mais le bruit de leur pas ne parvenait pas à briser le silence assourdissant qui lui pressait les tympans au point de lui faire mal au crâne. Elle prit peur. Cet endroit était vraiment trop angoissant pour être une bonne idée! Il fallait qu'elle sorte, qu'elle demande son chemin et qu'elle reparte!
Oui mais... Par ou? Elle avait marché si longtemps qu'elle ne savait même plus ou se trouvait l'entrée de cette cité.
Un carillon caractéristique d'une cathédrale parvint à ses oreilles. Infiniment soulagée, elle suivit cette mélodie réconfortante et arriva enfin sous le parvis d'une église. Sans doute les restes de croyances funestes de ce monde hostile et sans doute plus dangereuse encore que les rues de Nightmare, mais cela, elle ne pouvait pas le savoir. Elle entra, rassurée, et avança dans l’allée centrale, lentement, touchant les bancs les uns après les autres jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Jugeant qu’elle devait être arrivée devant l’autel, elle s’effondra enfin. À genoux, et éclata en sanglots. Un « Notre père » s’échappait de sa bouche entre les hoquets affolés et déchirants qui secouaient sa poitrine. Inlassablement, elle répétait ses prières, suppliant qu’on la délivre enfin de l’ombre dans laquelle elle baignait, que dis je, dans laquelle elle se noyait depuis près de deux ans. Nul n’aurait su dire combien de temps elle resta là, immobile, ses sanglots incontrôlables devenant bientôt des larmes silencieuses et résignées. Toujours est il que le froid la prit soudain. Ses muscles lui faisaient mal et ses genoux étaient atrocement douloureux à force d’être restés ainsi dans cette position. Et puis, ses parents… Elle avait beau être aveugle, elle savait discerner les variations de lumière et elle sentait autour d’elle une obscurité seulement déchirée par la flamme vacillante de quelques cierges. Elle ne pensait pas s’être enfuie depuis si longtemps et pourtant… Sa mère allait être folle d’inquiétude.
Elle s’apprêtait à se relever quand un violent claquement de porte la fit sursauter. Son cœur ne fit qu’un bond, et s’immobilisa dans sa poitrine, pour repartir ensuite à un rythme tel que tout médecin aurait été en droit de se demander comment avait il fait pour ne pas s’éjecter littéralement de sa poitrine. L’oreille tendue, elle tacha de percevoir quelque chose. Un bruit… Un silence rassurant lui indiquant que ce n’était qu’un vent un peu trop violent qui avait claqué la porte de l’église… Quelque chose.
Un rire bestial parvint à elle juste avant qu’une main ne se plaque contre sa bouche tandis qu’au moins deux paires de bras la plaquaient fermement dos au sol. Elle tenta de pousser un hurlement pour laisser aller sa terreur mais la main lui écrasait le visage et manquait de l’étouffer à chaque fois qu’elle faisait mine d’utiliser ses cordes vocales. Folle d’horreur et de panique, elle sentit des larmes lui brûler les yeux tandis que les rires continuaient à s’élever derrière elle, toujours plus bestiaux, toujours plus menaçant. Une lame s’appuya contre sa gorge et le bustier de sa robe lui fut arraché. Elle réalisa alors que toute tentative de riposte était veine. Qu’elle allait être violée, sans doute égorgée, dans ce lieu sacrée et divin. Et sa cécité lui apparut tout à coup comme un problème superficiel. Une phrase se répercutait en échos dans sa tête, tel un leitmotiv, une plainte désespérée et plaintive.
« Je ne veux pas mourir ! »
Ce que Rosalie ignorait, c’était que ce n’était pas son corps ou sa fragilité apparente qui avait attiré ces vautours jusqu’à ce traquenard, ni même l’appel simple de quelque besoin animal et pulsionnel, c’était son sang. Tout comme ce serait son sang qui la sauverait. La beauté de la jeune femme ne résidait en aucun cas dans ses formes généreusement proportionnées, son visage angélique ou son regard flamboyant, elle résidait dans son odeur. L’odeur du liquide vital qui clouait dans ses veines. Une odeur que les humains ne percevaient pas, bien que leur attirance pour elle ne soit psychiquement déterminée que par ça, mais que les vampires ressentaient comme une saveur rarissime et immanquable. Une odeur éclatante et tout en contraste, une explosion de vitalité et d’énergie. Le mélange harmonieux de senteurs violentes telles que la lavande, mélangée à des sensations olfactives bien plus subtiles et parsemées de nuances. Sentir le sang de Rosalie, c’était comme se promener dans un paradis de senteurs. D’abord les plus puissantes, qui vous prennent le nez à vous en faire mal au crâne et vous emmène dans un autre monde, puis les plus timides viennent faire leur apparition, tel la caresse d’un pétale de rose au fond de l’âme tandis que des odeurs si rares qu’elles sont inqualifiables viennent faire exploser de façon irrégulière cet harmonieux mélanges par des apparitions subites qui vous font passer par tous les monde possibles, par tous les sentiments imaginables.
Comment pouvait elle savoir posséder une telle rareté ? Et comment pouvait elle savoir que cela sauverait sa virginité ?
Alors qu’elle s’apprêtait à implorer une dernière fois la divine miséricorde, la porte de l’église s’ouvrit de nouveau, d’une manière bien plus silencieuse, bien plus subtiles, et pourtant bien plus intense et menaçante. Toute la pièce fut parcourue d’un frisson glacée et envoûtée par une sorte de magie funeste et sublime. Les mains qui la retenaient prisonnières disparurent à une vitesse incroyables, et d’autres, beaucoup plus douces, plus élégantes, plus irréelles, s’emparèrent d’elle pour la remettre sur pieds. Elle fut incapable de bouger un muscle, ou d’émettre une quelconque protestation. Son cœur était animée d’un rythme étrangement calme et angoissé, les larmes qui coulaient sur ses joues étaient presque plus dues à l’intensité de la présence qui se trouvait en face d’elle qu’à la terreur qui diminuait peu à peu. Une main la saisit, et sans savoir comment, elle sombta dans un seimi sommeil tandis que des bras la soulevaient pour l'emmener loin du lieu sacré. Quand elle repprit un tant soit peu conscience, ce fut pour sentir une présence encore plus divine se déplacer à côté d'elle. C'était étrange. Elle avait l'impression d'avoir plongé dans un autre monde, Son esprit passait de la béatitude à la peur, puis d ela peur à la béatitude de façon totalement incontrolable, tandis que cette présence approchait d'elle. C'était comme sentir un ange avancer vers soi et vous garantir le repos éternel, vous tendre la main et vous emmener directement dans un lieu ou tout snetiment négatif n'a plus lieu d'être. Pourtant, cet ange là avait quelque chose de menaçnt, de perfide. Mais Rosalie ne voyait et ne voulait voir que sa royalissime grandeur. Les larmes baignèrent à nouveau son visage quand l'ange ne fut plus qu'à quelques centimètres d'elle, suffisemment pour que son odeur suprême lui fasse tourner a tête
Elle sentit soudain quelque chose s’enfoncer dans sa gorge, et toute l’énergie vitale qui était en elle la quitter dans une lente et savoureuse agonie. La douleur qui étreignit les cellules de son corps ne fut rien en comparaison de la jouissance qui atteignit son cœur. Quand les divines mains la lâchèrent, car ses mains ne pouvaient être que l’œuvre de Dieu, elle eut à peine de tendre la sienne. Ses doigts effleurèrent une joue, et elle sombra dans l’inconscience.
Quand elle se réveilla, l’engourdissement fut tel que le gémissement qu’elle fut tentée de pousser n’atteignit même pas ses lèvres. Les yeux fermés, le visage partagé entre les crispations régulières et une torpeur évidente, elle porta instinctivement sa main à sa gorge et sentit la cicatrice d’une marque de dents. Elle se sentait bizarre. La seule chose qui lui revenait en tête était le contact de cette joue de velours sous ses doigts, puis un trou noir et complètement dépourvu de rêves. Mais, elle avait la sensation que quelque chose avait changé… Elle n’aurait su dire quoi, mais jamais elle n’avait senti son organisme comme elle le sentait alors. Elle ouvrit les paupières, pour le principe, et eut un tel choc qu’elle dut se redresser avec violence pour l’encaisser. Elle… voyait ?! Ses yeux furent pris en traître par toutes sortes de formes, toutes sortes de couleurs ! Des choses qu’elle n’aurait jamais cru revoir. C’était un miracle ! Un véritable miracle !
Elle se releva. Sa faiblesse la fit chanceler et elle dut s’appuyer sur un mur pour ne pas s'effondrer de nouveau. Elle se trouvait dans une rue complètement inconnue et désertes. On avait dut l'abandonner là. Lentement, elle progressa d'un pas faible, imprimant chaque nouvel image, une reconnaissance infinie envahissant son absence de coeur. Et ce bonheur... Un bonheur mêlé d’une sensation des plus étranges. Comme si son cœur avait été remplacé par une sorte de vide noir et funeste. Elle ne le sentait même plus battre. Que s passait il bon sang ?Elle ne comprit que lorsqu’un homme lui proposa son aide. D’instinct, et sans comprendre pourquoi, elle le mordit à la manière dont l’Impératryce avait agi avec elle. Elle sentit son sang, sa vie, couleur dans sa gorge et sa jouissance fut telle que lorsqu’elle le lâcha, jamais elle n’avait eut une telle sensation de vitalité et d’énergie. Aussi fou que cela puisse paraître, elle était devenue Vampire !
Ne connaissant pas l’idée de son sauveur, bien qu’elle soit persuadée que sa douceur ne pouvait appartenir qu’à une femme, elle passa les deux prochaines années de sa vie à apprendre le métier de vampire. Elle était animée d’une telle volonté de retrouver cette femme et de se jeter à ses pieds qu’elle apprit à maîtriser sa nouvelle condition en un temps record. Mais elle avait beau traquer son ange jusqu’à l’épuisement, il restait introuvable.Et puis un jour, alors qu’elle passait près du palais impérial, elle sentit cette présence envahir son absence de cœur. Elle. Celle qui l’avait sauvée. Celle qu’elle recherchait désespérément.
Sans même réfléchir à ce qui pourrait advenir d’elle, elle se lança à l’intérieur. Elle ne fut pas tardée à être arrêtée par les gardes. Par miracle, il l’envoyèrent directement chez l’Impétratryce et lorsque Rosalie put enfin la voir, l’objet de ses recherches… Lorsque cette présence étouffante et sublime lui serra de nouveau les entrailles, elle s’effondra, un genoux au sol, des larmes d’émotion baignant son visage immaculé et jura que jamais, jamais elle ne supporterait d’être à nouveau séparée de Tytania.
Ce fut ainsi qu’elle s’engagea dans l’armée au service du couple impérial. Peut être était elle plus agile que les autres, peut être sa cause était elle tout simplement plus noble. Toujours est il qu’elle grimpa les échelons à une vitesse fulgurante et ne tarda pas à devenir celle qui commandait entièrement cette armée, jurant chaque jour de servir Tytania, et son mari par la force des choses, jusqu’à sa mort et par delà la mort.

IV Autres:

Inventaire: Une garde de robe aussi variée que remplie, comportant avant tout des robes à la fois provocantes et chastes, toutes plus splendides les unes que les autres. Son inventaire de combat est constitué d'une tenue noire, à la fois légère et épousant à merveille son corps irréprochable, deux longues dagues avec lesquelles elle tranche les victimes trop coriaces pour résister à ses crocs et un pistoles à deux coups porteur de balles en argent pour les Lycans un peu trop agités. Elle possède un panel d'armes, tels que des couteaux et même un arc, mais ses deux dagues son celles qui l'accompagnent partout en mission.
Style de combat: Calme, silencieux et furtif. Rosalie ne fera jamais un geste inutile lors de ses combats. La plupart du temps immobile, elle ne bouge que pour atteindre sa cible et lui faire mal. Il lui arrive parfois de se servir de son charme pour attendrir l'adversaire mais cela ne marche évidemment pas lors des moments de tension extrême. Elle est essentiellement caractérisée par sa furtivité et la précision de ses gestes. Elle ne se déplace pas, elle plane presque au dessus du sol et il est très difficile de deviner sa position quand elle a décidé de vous surprendre. Elle possède une puissance physique faible pour un vampire et ne joue jamais sur un rapport de forces. C'est surtout ça qui la rend exceptionnel aux yeux de ses troupes, elle est parvenue à s'imposer dans un monde de brute alors qu'elle ne gagne pas au bras de fer... Mais la plupart des cadavres qu'elle laisse derrière elle sont littéralement lacérés quand elle a décidé de frapper fort.
Relations: Elle a des contacts avec Tytania et Mephystophéles grâce à son poste


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MessageSujet: Re: Rosalie [Vampire]   Rosalie [Vampire] Icon_minitimeJeu 22 Nov - 21:24

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