Tatyana - Sosie de l'Impératryce [Vampire]

I.Informations Préliminaires

Nom : Elle n'en a pas
Prénom : Tatyana
Surnom : Aucun
Âge : Inconnu – dans les 500 ans
Magie : Télépathie et métamorphose en chauve souris ou loup.
Poste : Sosie de l'Impératryce
Génération : 2e génération
Lignée : Titanyque
Espèce : Aucune - créée magiquement
Origine : La magie elle même ?
Clan : Loyal, que pourrait-elle être d'autre ?

II.Informations du personnage

Description Physique : Il suffirait de quelques mots pour la décrire. Aussi parfaite que l'Impératryce. Elle en est le sosie parfait, tel son reflet dans un miroir. C'est d'ailleurs pour cette raison que les appartements de la demoiselle en sont dépourvus. Elle ne supporte pas cette vision parfaite, cette image qui n'est pas elle.

Elle est grande et élancée, avec une taille très fine, une taille de guêpe. Les courbes de son corps sont de merveilleux monts et vallées, à faire tourner la tête à n'importe quel homme ... ou n'importe quelle femme. Un corps parfait. Son teint est pâle, si pâle qu'il en est blanc, autant que la neige la plus pure qui tombe du ciel par une nuit sans lune. Des mains fines, aux doigts longs et fuselés, d'une douceur infinie et d'une délicatesse sans bornes terminent des bras fins, mais pas dépourvus d'une certaine force. Mais afin de parfaire l'illusion d'une seconde Impératryce, ses ongles ne sont ornés d'or que lorsqu'elle doit apparaître, retirer son masque, et entrer en scène. D'ordinaire, ils sont simplement longs, mais naturels.

Son doux visage triangulaire, à la peau aussi douce que celle d'une pêche, exprime bien trop souvent le désespoir, bien qu'on n'en puisse voir aucunement la lueur, si ce n'est dans son regard. Des yeux vert, aussi vert que des yeux peuvent l'être. Ils sont aussi purs et clairs que deux émeraudes scintillantes au soleil. Mais ses émeraudes à elle, n'ont pour éclat qu'une lueur éteinte, de cette douleur sourde, de ce désespoir qu'il faut cacher, mais qui pourtant, plus on le désire invisible, plus il se montre aux autres. Ses lèvres ne démentissent pas l'éclat de son regard. Il est bien rare de voir un sourire se dessiner sur ses lèvres rouges, d'un rouge aussi intense que des lèvres peuvent l'être, aussi rouge que le sang dont elle est forcée de s'abreuver chaque jour, afin de vivre, afin d'endurer un nouveau jour, un autre calvaire. Ses cheveux, tout comme ceux de l'Impératryce, sont lourds et raides, très longs, et d'un noir de jais le plus pur, mais aussi le plus sombre. Aussi sombre que son coeur, d'après Tatyana. Mais à l'inverse de l'ex-sorcière, elle a pour habitude de laisser ses cheveux détachés, elle les laisse courir le long de son dos, libres, bien plus libres qu'elle ne l'est elle même ...

Quand à sa manière de se vêtir, elle diffère de celle de la véritable Impératryce. Elle ne s'habille pas comme s'habillent les japonais. Elle préfère les grandes robes de princesse Vénitiennes. Et bien qu'elle n'en porte pas toujours, cela reste ses habits préférés. Ces longues et somptueuses robes s'accordent parfaitement au masque qu'elle se doit de porter toujours, à l'exception de ses apparitions au public. Ses masques, et ce sont là sans doute une de ses seules distractions, si tant est que l'on puisse appeler cela ainsi, elle en possède de nombreux. Tous différents, tous plus magnifiques les uns que les autres. N'est ce pas là le moins que l'on puisse faire pour le malheureux sosie de l'Impératryce du Crépuscule ?

Description Morale : Comme une enfant perdue, mais assez mûre pour comprendre le choses de la vie. Voila comment se situerait le caractère de Tatyana, si on devait le résumer à quelques mots. En réalité, elle est plus complexe que ce trop bref aperçut d'elle. Les sentiments se mêlent, les idées, les humeurs, tout ce qui fait un être vivant, campé sur ses positions et paradoxal, si simple et si compliqué. Un être humain dans toute sa splendeur ... ou son horreur.

La première chose qu'il est à noter est que la ressemblance physique à beau être totale, le caractère de Tatyana diffère de celui de l'Impératryce. Presque totalement son inverse à vrai dire. La jeune femme est douce et sympathique. Tout de suite, on se prend d'affection pour cette petite enfant perdue, que l'on désirerait réconforter, prendre dans nos bras, la serrer contre nous, pour lui montrer qu'elle n'est pas seule. Mais gare à vous, la belle a beau paraître aussi fragile et frêle, elle a tendance à confondre compassion et pitié. Et elle prend pour de la pitié ce qui est compassion, et l'image de petit enfant perdure, en une petite colère, suivie de nombres d'excuses ... si tant est que sa fierté - car elle en a tout de même une - la laisse agir ainsi.

Mélancolie. Voila là un bien beau mot pour une signification si triste. Et pourtant, c'est bien celui là qu'il faut utiliser pour la décrire. Ses sourires, bien que chaleureux, sont empreints d'une tristesse infinie, que même la plus grande des douceurs ne semble pouvoir changer. Malheureuse de vivre. Peut être pas. Désespérée d'être ce qu'elle est. Certainement. Sa situation l'énerve autant qu'elle l'attriste et la demoiselle, bien que douce, hésite toujours entre rage et désespoir, et il est fréquent de la voir tantôt en colère - et craignez le courroux de celle qui ne s'énerve jamais vraiment, qui ne fait que de petites colère pour des broutilles - tantôt en proie à une profonde tristesse, qui ne laisse aucunes onces de joie se peindre sur son visage, et se ressentir dans ses mouvements dociles et gracieux.

Paradoxale. Existe-t-il un meilleur mot pour décrire sa position sur ce qu'elle est ? Elle apprécie presque tout autant qu'elle hait sa situation. Etre sosie de l'Impératryce, qui plus est, créée de toute pièce par magie, n'est pas une chose facile à vivre, mais lorsqu'elle retire son masque, ce n'est plus la mélancolique Tatyana, celle que tous connaissent. Non, elle devient l'Impératryce elle même. Un rôle qui est si difficile à jouer, mais le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ? Bien qu'elle ne puisse jamais être elle même - et c'est cela son plus grand malheur - de tel moment de liberté sont si ... grisants. A chaque fois que vient un instant pareil, les étoiles se reflètent par millier dans ses yeux, juste avant de disparaître, et de laisser place à l'Impératryce, qu'elle s'efforce de jouer du mieux qu'elle peut.

Mais toujours, toujours après ses apparitions, toujours, la mélancolie s'installe, puissante, et l'anéantissant. Dès que vient la fin de sa liberté, de son moment passé, elle sent son coeur se serrer dans sa poitrine, se serrer si fort, fort à en s'étouffer, à ne plus laisser une seule goutte de sang circuler, à en mourir. La tristesse et le désespoir qu'elle ressent alors sont des plus intenses, et si l'espoir de pouvoir revivre le bonheur n'existait pas, il y aurait déjà bien longtemps qu'elle aurait mis fin à sa misérable vie ... Elle s'isole lorsque la mascarade est finie. Toujours. Et elle espère, toujours, elle espère encore que le moment de sa renaissance ne tardera pas, toujours elle espère que quelqu'un croisera sa route, et qu'il l'aimera comme l'horreur qu'elle est ...

Et pourtant, il lui arrive parfois, d'être prise d'une joie étrange, dont elle ignore l'origine, mais qui la prend sauvagement, brutalement, et transforme l'être doux et presque candide en une femme heureuse, bienveillante, et fière de ce qu'elle est. Car pourtant, elle n'est pas si malheureuse que cela, même si dans ses moments de désespoirs, elle considère sa vie comme une cause perdue, comme un défi insurmontable. Et c'est surtout par ses relations avec le couple royal qu'elle est si ... désespérée. Son créateur, Méphystophélès l'ignore complètement, la traitant comme un objet, alors que pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, elle recherche en lui une certaine affection, comme un besoin d’être reconnue, et aimée, peut être … comme une fille qui chercher l’amour d’un père. Et l'Impératryce, la personne dont Tatyana est le reflet parfait, la hait et l'aime à la fois, joue avec elle, s'amuse à l'énerver, pour ensuite l'embrasser ... Quelle vie épouvantable que celle d'un coeur brisé, qui n'a jamais trouvé personne pour le réparer ...

Particularité Physique et/ou morale : Elle est le sosie parfait de l'Impératryce.


III.Biographie

Une salle sombre et froide. Humide. Et une cage. Toujours la même. Un peu de paille sur le sol. Rien de plus. Beaucoup de courant d’air, filtrant par les fentes de pierres. Le son des corbeaux parfois. Une pièce en hauteur ? Sans doute le sommet d’une haute tour … Parfois la lumière, et un visage se découpant dans le noir, une ombre furtive au regard de braise. Ces yeux rouges qu'elle haïssait autant qu'elle aimait. Ceux de celui dont elle apprendrait plus tard le nom, si beau mais si terrifiant à la fois, tout comme son porteur ... Méphystophélès.

Tatyana passa une bonne partie de sa vie enfermée dans une cage, à subir toutes sortes d'expériences, toutes aussi farfelues les unes que les autres, toutes aussi douloureuses, et elle les craignait toutes autant. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, pourquoi on lui faisait subir toutes sortes d'expériences. Longtemps elle s'interrogea en silence, sans savoir quoi faire. Longtemps elle craignit ce silence pesant et lourd qui régnait sans cesse sur sa prison. Et lorsqu'un jour elle osa poser une question, que les premiers sons sortirent de ces lèvres, clairs et purs, ce ne fut qu'une voix glaciale qui lui répondit.

" Tais toi. "

Deux mots. Deux simples mots qui avaient suffits à la rendre presque muette. Ce fut ce jour là qu'elle se mit à craindre bien plus son bourreau. Mais il n'en restait pas moins une certaine ... admiration ? Peut être même mêlée ... d'affection. Oui, cette étrange affection, mais qui ne la prit réellement que lorsqu'elle put enfin sortir de sa geôle. Elle y passa nombres d'années, toutes plus cruels et insupportables. A chaque fois qu'elle pensait avoir atteint le summum en matière de douleur, autant physique que morale, à chaque fois qu'elle croyait ne pas pouvoir supporter pire, une nouvelle année s'entamait, avec son lot de souffrances, si insupportable que les tortures passées lui semblaient dérisoires ...

Et le temps passait, inlassablement, de sa lenteur rendue presque à un arrêt du temps, tant elle ne faisait rien, et l’ennui la gagnant toujours un peu plus chaque jour. Elle n’avait rien à faire dans sa cage. Elle était nourrie. Mais jamais une fois, celui qui s’occupait d’elle ne lui parla. Il était sans doute muet. Ou avait reçut l’ordre de ne jamais lui adresser la parole. La nourriture n’était jamais vraiment délicieuse, mais jamais vraiment mauvaise. Il fallait croire qu’elle allait avoir une certaine importance. Mais c’était surtout des paroles de réconforts, démentis pas les souffrances qu’elle endurait lorsque son bourreau ouvrait ce qu’elle devinait être une lourde porte en bois massif …

Mais un jour la lumière. Une lumière qu’elle n’aurait jamais penser voir. Une lumière qu’elle craignait, et chérissait tout à la fois. Une lumière atroce, et libératrice en même temps. Cette lumière avait pour nom … Titanya. Elle apparut à la jeune prisonnière comme une sublime beauté, comme on n’en voit jamais. Une peau aussi pâle que la sienne, des lèvres rouges désirables, et un corps sublimes. Une beauté parfaite, une déesse incarnée, prisonnière d’une enveloppe charnelle des plus parfaites. Toutes ces choses lui étaient peut être alors inconnues, mais c’était comme si … comme si le vent les lui avait murmuré à l’oreille.

Peut être y eut-il quelques mots échangés entre cette Vénus sortie de l’ombre, lui apportant la lumière, et son bourreau. Elle n’en sut rien, tant elle était hypnotisée par l’Impératryce qui se dressait devant elle, dans toute sa splendeur. Et la sublime s’approcha d’elle, et Tatyana sentit une étreinte ferme la prendre, et des crocs se planter dans son cou, avec la même fermeté. Ce geste si étrange pour elle, qui n’en connaissait pas la signification encore, lui arracha un hoquet de surprise. Mais elle se laissa faire, sentant son cœur battre dans sa poitrine plus fortement, alors que le sang passait de son corps aux lèvres de Titanya. Cette sensation était si étrange et si … désirable. Une douleur sourde mêlé au bonheur de sentir son âme quitter doucement l’enveloppe charnel … Elle se promit de revivre cette sensation au moins une fois encore, si elle le pouvait.

Une fois que tout ceci fut passé, et qu’elle devint vampire, elle découvrit sa vie au Castel. On fit son éducation le mieux possible, on lui apprit son rôle, et à ressembler à l’Impératryce. Et elle fut forcée de se cacher derrière un masque, toujours, en toute circonstance, quoiqu’il arrive. Elle ne devait dévoiler son visage que lorsque cela lui était ordonné par Titanya, lorsqu’elle avait besoin d’une remplaçante. Et depuis, elle erre, malheureuse, en attente toujours de son moment de gloire, de son moment de liberté. Peut être même avez-vous déjà aperçut cette ombre masquée, quelque part au Crépuscule, sans but précis …


IV.Autres

Inventaire : Rien qui ne lui appartienne. Quelques fioles de poisons, un poignard, et un masque cachant son visage.
Style de Combat : La jeune femme évite tout combat. Mais elle excelle dans l’art des poisons, bien qu’elle préfère les substances paralysantes. Néanmoins, pour palier à toute éventualité, elle se promène toujours avec un poignard sur elle, et quelques fioles de poisons.
Relations : Elle connaît le couple royal, mais peut être aussi beaucoup de gens la connaisse de vue. Une ombre errante et masquée de jour comme de nuit n’est pas chose commune au Castel …

WoOoW Bravo! ^^